

Quelques nouvelles locales
Le refuge au village est en construction, au mois de novembre il doit accueillir ses premières personnes déplacées. Deux amis arrivent ce week-end d'Allemagne pour construire un poêle de masse dans la vieille maison retapée par nos ami·es de Louhansk qui y habitent déjà et sont de bonne humeur. C'est urgent que le poêle soit construit rapidement car les températures commencent à baisser.
En général, on n'observe guère d'arrivée de nouveaux réfugié·es, mais cela pourrait changer, avec l'arrivée du froid justement. Il y a toute une série de reconstructions dans la région pour en accueillir davantage pendant l'hiver, et les administrations scolaires sont avisées de se préparer à l'arrivée de milliers de réfugié·es. Actuellement, trois établissements scolaires de notre communauté de communes hébergent encore 58 réfugié·es, contre 800 au printemps dernier. Les gens qui restent sont les plus démunis, vieux, malades etc. Seules deux personnes parmi eux travaillent, dans une usine de câbles à Khoust.
Notre jeune verger (plus de 10ha de pommiers haute-tige, encore petits) a survécu à la plus grande sécheresse des dernières décennies. Mais ici aussi, la guerre se fait sentir. Plusieurs spécialistes qui nous aidaient dans ce projet ne sont plus disponibles. Notre ami expert des sols et un technicien d'embouteillage du coin sont au front, un agronome-pomologue est parti comme volontaire à Poltava. Il faut se débrouiller.
Peu importe, une bonne récolte de pommes s'annonce. Notre saison commence le 18 octobre et jusqu'au 12 novembre à peu près, nous allons produire le plus possible de jus et de cidre. Quant aux bouteilles, nous avons la chance d'avoir un stock suffisant, car c'est actuellement impossible d'en acheter. L'usine qui se trouvait à Hostomel (une banlieue de Kyiv) a été entièrement détruite au mois de mars.
Une des rares cidreries d'Ukraine, Berryland près de Kyiv, a été également été détruite en mars, l'entrepreneur et sa famille ont trouvé refuge en Slovaquie.
Information pas du tout locale mais proche, N., notre amie tatare de Russie, a réussi à aider son frère qui habite Moscou à quitter le pays avec le dernier vol possible vers Bichkek, capitale du Kirghizistan. Sa femme et les deux enfants doivent suivre. La perversité de la mobilisation Russe ne connaît pas de limites. Particulièrement révoltante est la mobilisation forcée des Tatares de Crimée. Il faut craindre le pire pour eux, suivant l'exemple du sort des recrutés du Donbass occupé, envoyé immédiatement au front comme chair à canon. Cela ne changera pas le cours de la guerre mais c'est une méthode supplémentaire pour terroriser des populations indociles.
Quelques nouvelles locales
Le refuge au village est en construction, au mois de novembre il doit accueillir ses premières personnes déplacées. Deux amis arrivent ce week-end d'Allemagne pour construire un poêle de masse dans la vieille maison retapée par nos ami·es de Louhansk qui y habitent déjà et sont de bonne humeur. C'est urgent que le poêle soit construit rapidement car les températures commencent à baisser.
En général, on n'observe guère d'arrivée de nouveaux réfugié·es, mais cela pourrait changer, avec l'arrivée du froid justement. Il y a toute une série de reconstructions dans la région pour en accueillir davantage pendant l'hiver, et les administrations scolaires sont avisées de se préparer à l'arrivée de milliers de réfugié·es. Actuellement, trois établissements scolaires de notre communauté de communes hébergent encore 58 réfugié·es, contre 800 au printemps dernier. Les gens qui restent sont les plus démunis, vieux, malades etc. Seules deux personnes parmi eux travaillent, dans une usine de câbles à Khoust.
Notre jeune verger (plus de 10ha de pommiers haute-tige, encore petits) a survécu à la plus grande sécheresse des dernières décennies. Mais ici aussi, la guerre se fait sentir. Plusieurs spécialistes qui nous aidaient dans ce projet ne sont plus disponibles. Notre ami expert des sols et un technicien d'embouteillage du coin sont au front, un agronome-pomologue est parti comme volontaire à Poltava. Il faut se débrouiller.
Peu importe, une bonne récolte de pommes s'annonce. Notre saison commence le 18 octobre et jusqu'au 12 novembre à peu près, nous allons produire le plus possible de jus et de cidre. Quant aux bouteilles, nous avons la chance d'avoir un stock suffisant, car c'est actuellement impossible d'en acheter. L'usine qui se trouvait à Hostomel (une banlieue de Kyiv) a été entièrement détruite au mois de mars.
Une des rares cidreries d'Ukraine, Berryland près de Kyiv, a été également été détruite en mars, l'entrepreneur et sa famille ont trouvé refuge en Slovaquie.
Information pas du tout locale mais proche, N., notre amie tatare de Russie, a réussi à aider son frère qui habite Moscou à quitter le pays avec le dernier vol possible vers Bichkek, capitale du Kirghizistan. Sa femme et les deux enfants doivent suivre. La perversité de la mobilisation Russe ne connaît pas de limites. Particulièrement révoltante est la mobilisation forcée des Tatares de Crimée. Il faut craindre le pire pour eux, suivant l'exemple du sort des recrutés du Donbass occupé, envoyé immédiatement au front comme chair à canon. Cela ne changera pas le cours de la guerre mais c'est une méthode supplémentaire pour terroriser des populations indociles.
Quelques nouvelles locales
Le refuge au village est en construction, au mois de novembre il doit accueillir ses premières personnes déplacées. Deux amis arrivent ce week-end d'Allemagne pour construire un poêle de masse dans la vieille maison retapée par nos ami·es de Louhansk qui y habitent déjà et sont de bonne humeur. C'est urgent que le poêle soit construit rapidement car les températures commencent à baisser.
En général, on n'observe guère d'arrivée de nouveaux réfugié·es, mais cela pourrait changer, avec l'arrivée du froid justement. Il y a toute une série de reconstructions dans la région pour en accueillir davantage pendant l'hiver, et les administrations scolaires sont avisées de se préparer à l'arrivée de milliers de réfugié·es. Actuellement, trois établissements scolaires de notre communauté de communes hébergent encore 58 réfugié·es, contre 800 au printemps dernier. Les gens qui restent sont les plus démunis, vieux, malades etc. Seules deux personnes parmi eux travaillent, dans une usine de câbles à Khoust.
Notre jeune verger (plus de 10ha de pommiers haute-tige, encore petits) a survécu à la plus grande sécheresse des dernières décennies. Mais ici aussi, la guerre se fait sentir. Plusieurs spécialistes qui nous aidaient dans ce projet ne sont plus disponibles. Notre ami expert des sols et un technicien d'embouteillage du coin sont au front, un agronome-pomologue est parti comme volontaire à Poltava. Il faut se débrouiller.
Peu importe, une bonne récolte de pommes s'annonce. Notre saison commence le 18 octobre et jusqu'au 12 novembre à peu près, nous allons produire le plus possible de jus et de cidre. Quant aux bouteilles, nous avons la chance d'avoir un stock suffisant, car c'est actuellement impossible d'en acheter. L'usine qui se trouvait à Hostomel (une banlieue de Kyiv) a été entièrement détruite au mois de mars.
Une des rares cidreries d'Ukraine, Berryland près de Kyiv, a été également été détruite en mars, l'entrepreneur et sa famille ont trouvé refuge en Slovaquie.
Information pas du tout locale mais proche, N., notre amie tatare de Russie, a réussi à aider son frère qui habite Moscou à quitter le pays avec le dernier vol possible vers Bichkek, capitale du Kirghizistan. Sa femme et les deux enfants doivent suivre. La perversité de la mobilisation Russe ne connaît pas de limites. Particulièrement révoltante est la mobilisation forcée des Tatares de Crimée. Il faut craindre le pire pour eux, suivant l'exemple du sort des recrutés du Donbass occupé, envoyé immédiatement au front comme chair à canon. Cela ne changera pas le cours de la guerre mais c'est une méthode supplémentaire pour terroriser des populations indociles.
