Avec Joost de l'Allemagne et Claude de la Suisse.
- La situation dans ces deux pays se durcissent pour les demandeurs d'asile et pour ceux qui ont déjà un statut mais précaire. De plus en plus de gens n'obtiennent la protection "subsidiaire", ce qui concerne désormais même les syriens, p.ex. La chancelière Merkel fait de plus en plus des concessions à son aile droite du gouvernement. Elle promets de renforcer les frontières de Bulgarie en y envoyant des policiers allemands, p.ex. La résistance de la société civile continue avec un soutien précaire du parti politique "die Linke" ("la gauche") et certains politiciens du parti des verts. On estime que le nombre de mineurs qui arrivent seuls en Allemagne se compte par dizaines de milliers, la prise en charge varie d'une région à une autre. Un mouvement de mineurs s'est déclenché dans la ville de Brème à cause des conditions sommaires d'accueil.
-En Suisse la droite dure a lancé une idée pour interdire la scolarisation pour les enfants dont les parents n'ont pas un statut légal, mais cela a créé un scandale qui a empêché la formalisation législative de cette idée. Les Érythréens, qui sont nombreux à y avoir obtenu l'asile, commencent à craindre pour leur avenir en Suisse. Beaucoup parmi eux, hommes et femmes, ont déserté l'armée où se sont enfuit pour ne pas avoir à faire le service militaire qui peut durer 25 ans en Érythrée. Avec les "accords de paix" entre Éthiopie et Érythrée les autorités suisses a fait comprendre que des demandes d'asile vont être ré-examinées car la désertion seule n'est plus une raison pour obtenir la protection de la Suisse. Dans une manifestation à Berne avec 4000 participants, la moitié en était des érythréens, jusqu'ici connus pour leur calme.
- Joost a fait un voyage au Mali et raconte qu'un réseau d'aide aux personnes qui tentent de traverser le désert est en train de se développer. Ceux qui partent actuellement essaient d'éviter la Libye, mais la traversée de désert est souvent aussi périlleuse que celle de la Méditerranée.