Nous avons interrogé des lycéennes et collègues de Carmejane sur leurs propres expériences dans une classe formée exclusivement de filles.

A travers nos expériences diverses et variées, nous parlons de non mixités au pluriel, ce qu'elles nous ont apportées et ce que nous y avons trouvé ou pas.

Nous parlons aussi de cette injonction à l'universalisme et comment la non mixité peut être un outil stratégique en réponse à cette injonction à travers la brochure "L'universel lave-t-il plus blanc que blanc-Race, racisme et système de privilège".

Puis nous évoquons le concept d'"entre soi", est-ce le même lorsque cet entre soi est un entre soi de dominant·e·s ou de dominé·e·s?

Et quand cet "entre soi" devient politique c'est parce qu'il est choisi et non subi. La non mixité est en fait plurielle et se choisi selon des vécus de différents groupes oppressés, dont on donne quelques exemples, mais aussi pour des groupes de dominants voulant déconstruire la domination.

La non mixité, ça peut être aussi les associations dites "autosupports" ou d'autosoutien comme par exemple l'association asud ou l'association OUTrans.

L'outil de la non mixité ne vient de nulle part, nous avons donc aussi parlé de l'origine de cet outil d'émancipation dans une perpective historique, aux USA avec les Black Panthers mais aussi en Europe à travers le témoignage de Ulla qui explique la liberté et la force que cela a apporté aux femmes et aux mouvements féministes lesbiens des années 70.

Nous insistons sur le fait que c'est un outil et non une fin en soi et expliquons à quoi nous sert cet outil dans nos luttes féministes mais aussi les limites qu'on a pu expérimenter, d'où l’intérêt de savoir pourquoi et comment utiliser cet outil selon les contextes. Vous avez pu entendre:

La complainte pour Angela Davis de Francesca Solleville
Wannabe des Spices Girls
Frangines de Anne Sylvestre

Bonne écoute!