-Annonces:
* Concert donné par le Chœur du Pays de Forcalquier, avec Caroline Simeon (chorégraphie aérienne): "Du plat pays à l'inaccessible étoile, hommage à Brel", dans le Théatre de Sainte Tulle (04), dimanche 24 mars à 17h, au bénéfice du RESF de Manosque et en soutien aux familles demandant l'asile. Participation libre (mais aussi généreuse que possible).
* Création d'un Comité de soutien à Gor Mkhitaryan et appel à signature d'une pétition de soutien. GM et arménien, a 23 ans et est en France depuis 2013. Il est très bien intégré et a le soutien de nombreux habitants de la commune de Salindres dans le Gard. Même s'il remplit les critères pour obtenir un titre de séjour, la Préfecture a prononcé une OQTF (obligation de quitter le territoire français) à son encontre. S'adresser à resf.ales.30100(at)gmail.com.
- Manifestation aujourd'hui même par les mineurs du squat 59, St. Just à Marseille et par ceux qui les soutiennent. Des 250 personnes dans ce squat, 139 sont mineurs, dont la grande majorité attend toujours une décision administrative. Ils sont écrit une lettre au Juge des Enfants pour témoigner de leur situation et ont organisé une marche à partir du squat jusqu'aux portes du Tribunal. A suivre dans l'émission de la semaine prochaine.
- Entretien avec Marieke et Roxanne, qui reviennent du Maroc où elles sont passées trois semaines dans les foyers d'ARCOM, initiés par Emmanuel Mbolela à Rabat. Ayant lu le livre d'Emmanuel elles ont eu envie d'aller à l'encontre des femmes dans ces foyers, qui ont souvent le même âge qu'elles-mêmes, mais un parcours totalement différent. Elles ont pu donner des cours de français, anglais et espagnol pratiquement tous les jours pendant leur séjour, faire des ateliers avec les gosses qui n'ont pas beaucoup d'activités, participer à des débats organisés par une autre association de migrants à Rabat. Ce qui leur a le plus marqué est que les raisons qui poussent les femmes à quitter leur pays ne sont pas les mêmes que celles des hommes. La plupart des femmes prennent la route à cause de la condition spécifique des femmes - mariages forcés, violences conjugales, impossibilité de décider pour eux-mêmes comment vivre et que faire. Avec six des femmes subsahariennes elles ont tourné un petit film, car l'envie des ces femmes de témoigner et de se faire entendre est grande.