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Profs et caricatures, un témoignage
Professeur à la Sorbonne et spécialiste de l'histoire des caricatures Laurent Bihl est co-auteur de l'ouvrage: La caricature, et si c'était sérieux? Décryptage de la violence satyrique. Il fut également professeur d'histoire-géo dans le secondaire à Saint Denis durant 20 ans.
Suite au choc provoqué par la décapitation de Samuel Paty le 16 octobre dernier nous revenons avec lui sur ce que signifier être professeur aujourd'hui quand on doit enseigner la liberté d'expression, l'instruction civique et la caricature. Pour notre interlocuteur ce qui pose le plus de problèmes aujourd'hui aux enseignants est surtout d'une part la pression mal contenue des parents d'élève et d'autre part celle des nouveaux moyens de communications qui mettent brutalement en contradiction des situations incompréhensibles à différents publics sans préparation.
Il souligne également que le corps enseignant n'est pas toujours lui-même prêt à l'ouverture d'esprit. Pour sa part, il estime qu'un bon cours sur les caricatures commence par laisser les élèves croquer leur propre prof. Ce qu'il a éprouvé à ses dépends...
Mais surtout le pire à ses yeux serait qu'au lieu de discuter avec les élèves sceptiques ou récalcitrants on les criminaliser sans dialogue, et qu'on les pousse à rester silencieux plutôt qu'à s'exprimer fusse maladroitement ou contradictoirement...
Entretien stimulant!
Suite au choc provoqué par la décapitation de Samuel Paty le 16 octobre dernier nous revenons avec lui sur ce que signifier être professeur aujourd'hui quand on doit enseigner la liberté d'expression, l'instruction civique et la caricature. Pour notre interlocuteur ce qui pose le plus de problèmes aujourd'hui aux enseignants est surtout d'une part la pression mal contenue des parents d'élève et d'autre part celle des nouveaux moyens de communications qui mettent brutalement en contradiction des situations incompréhensibles à différents publics sans préparation.
Il souligne également que le corps enseignant n'est pas toujours lui-même prêt à l'ouverture d'esprit. Pour sa part, il estime qu'un bon cours sur les caricatures commence par laisser les élèves croquer leur propre prof. Ce qu'il a éprouvé à ses dépends...
Mais surtout le pire à ses yeux serait qu'au lieu de discuter avec les élèves sceptiques ou récalcitrants on les criminaliser sans dialogue, et qu'on les pousse à rester silencieux plutôt qu'à s'exprimer fusse maladroitement ou contradictoirement...
Entretien stimulant!
Dernière rediffusion le 1 déc. 2020, 00:00

Des émissions sur des sujets divers et variés, réalisées par les animateur·euses de Radio Zinzine.