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Le piège africain de Macron
Journaliste bien connu des terrains africains Antoine Glaser nous parle de son dernier livre co-écrit avec Pascal Airault: LE PIEGE AFRICAIN DE MACRON, Du continent à l'Hexagone.
Le piège c'est essentiellement comment le discours du président français pour une sortie de la "Françafrique", est plombé par les réseaux internationaux animés par une sorte d'inversion d'influence: Aujourd'hui ce sont surtout les chefs d'état d'Afrique francophone qui savent se rendre indispensables par l'usage de ces réseaux.
Et bien que les intérêts commerciaux entre France et Afrique soient considérablement réduit face à la concurrence internationale, les enjeux de migrations et de djihadisme rendent les chefs d'état en question, notamment avec le Tchad, incontournables. De même que les voix diplomatiques de "nos amis africains", continuent de contribuer à la "puissance" de la France au Conseil de sécurité. En ce sens la présence militaire française sert plus souvent à conforter les demandes des dirigeants africains qu'à solutionner des problèmes surtout politiques. Et cela constitue aussi un piège à la volonté du président Macron de se rapprocher des dirigeants africains anglophones.
A ce sujet il faut reconnaître que Macron a habilement réussi une "réconciliation" avec le général rwandais Kagamé, en qui il voit un leader-super performant (quelle que soit sa part de crime). Mais au bout de compte, pour Glaser, Kagamé qui n'a pas besoin de baby-sitter comme il dit, entend bien être le maître du jeu de futures coopérations ...
Quant à cette bonne idée d'associer les "diasporas" franco-africaines à la politique africaine de la France, elle est aussi handicapée par le fait que d'une part les franco-africains cooptés sont des élites plutôt que des gens du peuple, et d'autre part les Français d'origine africaine dont il s'agit sont surtout français, plus du tout ou plus tellement africains ... Encore un effort Mr Macron serait-t-on tenté de dire à l'écoute de cet entretien ...
Le piège c'est essentiellement comment le discours du président français pour une sortie de la "Françafrique", est plombé par les réseaux internationaux animés par une sorte d'inversion d'influence: Aujourd'hui ce sont surtout les chefs d'état d'Afrique francophone qui savent se rendre indispensables par l'usage de ces réseaux.
Et bien que les intérêts commerciaux entre France et Afrique soient considérablement réduit face à la concurrence internationale, les enjeux de migrations et de djihadisme rendent les chefs d'état en question, notamment avec le Tchad, incontournables. De même que les voix diplomatiques de "nos amis africains", continuent de contribuer à la "puissance" de la France au Conseil de sécurité. En ce sens la présence militaire française sert plus souvent à conforter les demandes des dirigeants africains qu'à solutionner des problèmes surtout politiques. Et cela constitue aussi un piège à la volonté du président Macron de se rapprocher des dirigeants africains anglophones.
A ce sujet il faut reconnaître que Macron a habilement réussi une "réconciliation" avec le général rwandais Kagamé, en qui il voit un leader-super performant (quelle que soit sa part de crime). Mais au bout de compte, pour Glaser, Kagamé qui n'a pas besoin de baby-sitter comme il dit, entend bien être le maître du jeu de futures coopérations ...
Quant à cette bonne idée d'associer les "diasporas" franco-africaines à la politique africaine de la France, elle est aussi handicapée par le fait que d'une part les franco-africains cooptés sont des élites plutôt que des gens du peuple, et d'autre part les Français d'origine africaine dont il s'agit sont surtout français, plus du tout ou plus tellement africains ... Encore un effort Mr Macron serait-t-on tenté de dire à l'écoute de cet entretien ...
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Référent·es : alex |
14 juin 2021 |
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