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Palestine Des morts en guerre
L'historienne et politologue Stéphanie Latte Abdallah nous parle de son dernier ouvrage Des morts en guerre, Rétention des corps et figures du martyr en Palestine. C'est un rappel important du problème de la récupération des corps des Palestiniens qui ont été tué au combat, lors d'attentats, dans un contexte de résistance à l'occupation, ou même lors d'accidents avec des Israéliens.
Certains de ces corps se trouvent à ce que l'on appelle les cimetières des nombres, d'autres à la morgue. Et c'est tout un processus formel par lequel les proches doivent passer pour retrouver les dépouilles des leurs. Cela prend des mois souvent, mais il y a aussi des disparus depuis des décennies.
Stéphanie Latte abdallah s'interroge également sur les différentes positions des Palestiniens, qui passent soit par une organisation spéciale, le JLAC, soit par un avocat connu, Mohamed al Ayan. Ce sont surtout des membres de la société civile qui s'activent. Et la relation aux partis, qui aident mais aussi instrumentalisent la cause des martyrs, n'est pas simple. De même que la culture des morts varie, entre dolorisme, peine, et valorisation des martyrs, voire sublimation, non reconnaissance de la mort.
Stéphanie Latte Abdallah à qui l'on doit déjà un autre ouvrage important, La toile carcérale, explicite ici une question jusqu'alors peu connue par l'opinion internationale.
Certains de ces corps se trouvent à ce que l'on appelle les cimetières des nombres, d'autres à la morgue. Et c'est tout un processus formel par lequel les proches doivent passer pour retrouver les dépouilles des leurs. Cela prend des mois souvent, mais il y a aussi des disparus depuis des décennies.
Stéphanie Latte abdallah s'interroge également sur les différentes positions des Palestiniens, qui passent soit par une organisation spéciale, le JLAC, soit par un avocat connu, Mohamed al Ayan. Ce sont surtout des membres de la société civile qui s'activent. Et la relation aux partis, qui aident mais aussi instrumentalisent la cause des martyrs, n'est pas simple. De même que la culture des morts varie, entre dolorisme, peine, et valorisation des martyrs, voire sublimation, non reconnaissance de la mort.
Stéphanie Latte Abdallah à qui l'on doit déjà un autre ouvrage important, La toile carcérale, explicite ici une question jusqu'alors peu connue par l'opinion internationale.
Dernière rediffusion le 18 sept. 2022, 00:00

Des émissions sur des sujets divers et variés, réalisées par les animateur·euses de Radio Zinzine.