
← Retour
Des psys contre l’inceste
Lors de la semaine événement Pour en finir avec l'inceste à Forcalquier mi-octobre nous écoutons quelques unes des personnes venues aux conférences et autres animations, puis une psychothérapeute Sylvie Benkemoun qui assistait à la conférence de psychanalyste transgénérationnel Bruno Clavier. Concernant les traumas elle souligne l'intérêt des techniques psycho-corporelles mais surtout le besoin d'accompagnement, d'écoute et de sécurisation des personnes concernées. Les traumas dus à l'inceste ont ceci de terribles qu'ils sont causés par des adultes à priori aimés et respectés, d'où un conflit de loyauté déchirant pour l'enfant.
L'enjeu des soins dit-elle est d'aider à gérer les rappels douloureux qui reviennent au fil du temps. Par ailleurs l'inceste est à la source de nombreux symptômes, telle l'obésité face à laquelle Sylvie Benkemoun s'engage au niveau professionnel et associatif. Puis Ines Gauthier, psychologue clinicienne intervenante à la rencontre nous surprend par ses connaissances et sa manière de traiter les personnes coupables ou potentiellement coupables d'incestes. A contre-courant de la tendance dominante de la société qui les voit comme des montres à enfermer ou éliminer, elle estime que le soins de ces gens est non seulement possible mais plus efficace que le seule répression punitive.
Pour elle il existe trois type d'agresseurs : les "pulsionnels", les pervers, et les addictifs. Dès lors il s'agit de revenir sur les biographies des uns et des autres, qui revoient en général à des mauvais traitements, des humiliations etc qui sont autant de racines de comportements dangereux. Il ne s'agit pas de s'attendrir sur ces personnes mais de recourir à l'écoute pour mieux préciser le type de soins et d'accompagnement utiles à la régulation des pulsions. Il y a des cas incurables et particulièrement dangereux et sadiques, mais ceux-là sont extrêmement rares même si leur résonance médiatique effrayante est inversement proportionnelle à leur nombre
Et le fait qu'il n'y ait quasiment pas de récidive et que la prévention porte ses fruits sur une telle base ne peut que plaider vers ce type de démarche. D'autant que les professionnels spécialisés comme Ines Gauthier sont dramatiquement insuffisants par rapport à la demande...
L'enjeu des soins dit-elle est d'aider à gérer les rappels douloureux qui reviennent au fil du temps. Par ailleurs l'inceste est à la source de nombreux symptômes, telle l'obésité face à laquelle Sylvie Benkemoun s'engage au niveau professionnel et associatif. Puis Ines Gauthier, psychologue clinicienne intervenante à la rencontre nous surprend par ses connaissances et sa manière de traiter les personnes coupables ou potentiellement coupables d'incestes. A contre-courant de la tendance dominante de la société qui les voit comme des montres à enfermer ou éliminer, elle estime que le soins de ces gens est non seulement possible mais plus efficace que le seule répression punitive.
Pour elle il existe trois type d'agresseurs : les "pulsionnels", les pervers, et les addictifs. Dès lors il s'agit de revenir sur les biographies des uns et des autres, qui revoient en général à des mauvais traitements, des humiliations etc qui sont autant de racines de comportements dangereux. Il ne s'agit pas de s'attendrir sur ces personnes mais de recourir à l'écoute pour mieux préciser le type de soins et d'accompagnement utiles à la régulation des pulsions. Il y a des cas incurables et particulièrement dangereux et sadiques, mais ceux-là sont extrêmement rares même si leur résonance médiatique effrayante est inversement proportionnelle à leur nombre
Et le fait qu'il n'y ait quasiment pas de récidive et que la prévention porte ses fruits sur une telle base ne peut que plaider vers ce type de démarche. D'autant que les professionnels spécialisés comme Ines Gauthier sont dramatiquement insuffisants par rapport à la demande...
Dernière rediffusion le 30 oct. 2023, 00:00

Des émissions sur des sujets divers et variés, réalisées par les animateur·euses de Radio Zinzine.