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Quarantième fête de livre d’Aix
En octobre dernier, la fête du livre d'Aix en Provence a honoré deux prix nobel, Wole Soyinka le Nigérian et J.M. Coetzee, le Sud-Africain. Gérard Meudal, traducteur et fidèle animateur de ce rendez-vous aux côtés d'Annie Terrier, nous présente ces deux auteurs internationaux, en commençant par le dernier ouvrage de Soyinka Chronique des gens les plus heureux du monde.
Un roman, plutôt rare de la part de quelqu'un qui est plutôt dramaturge. Mais alors qu'il a déjà tâté de la prison pour toujours avoir été critique, il a écrit cet ouvrage pour les cinquante ans du Nigéria dans le même esprit. Entre croyances caricaturales et corruption décomplexée, incarnées par des personnages hauts en couleurs, il fait ici la satire d'une société qui n'est peut-être pas si éloignée de l'horizon de nos pays occidentaux...
Quant à Coetzee c'est un auteur de nature réservée de la génération anti-aparthied qui vit aujourd'hui en Australie à qui Gérard Meudal voue une grande admiration, considérant qu'il est aujourd'hui un des plus grand auteurs anglo-saxons. Notre interlocuteur évoque également Philippe Forest, présent à l'événement, qui en l'occurrence évoqua sa proximité avec Kenzaburo Ôé, liée à un drame commun: la perte d'un enfant.
Enfin Gérard parle de sa dernière traduction de Salman Rushdie, pour La cité de la victoire, en attendant le prochain à venir en avril 2024, consacré à l'agression dont il a été victime le 12 aout 2022. Une double blessure pour l'auteur car non seulement il a perdu un oeil mais il a toujours souffert pour être connu plus à cause de sa situation de "cible" que pour son art litérraire. Alors que oui Rushdie est une sort de Cerventes contemporain.
Comme une autre manière de traduire, Gérard Meudal a l'art de transmettre sa passion...
Un roman, plutôt rare de la part de quelqu'un qui est plutôt dramaturge. Mais alors qu'il a déjà tâté de la prison pour toujours avoir été critique, il a écrit cet ouvrage pour les cinquante ans du Nigéria dans le même esprit. Entre croyances caricaturales et corruption décomplexée, incarnées par des personnages hauts en couleurs, il fait ici la satire d'une société qui n'est peut-être pas si éloignée de l'horizon de nos pays occidentaux...
Quant à Coetzee c'est un auteur de nature réservée de la génération anti-aparthied qui vit aujourd'hui en Australie à qui Gérard Meudal voue une grande admiration, considérant qu'il est aujourd'hui un des plus grand auteurs anglo-saxons. Notre interlocuteur évoque également Philippe Forest, présent à l'événement, qui en l'occurrence évoqua sa proximité avec Kenzaburo Ôé, liée à un drame commun: la perte d'un enfant.
Enfin Gérard parle de sa dernière traduction de Salman Rushdie, pour La cité de la victoire, en attendant le prochain à venir en avril 2024, consacré à l'agression dont il a été victime le 12 aout 2022. Une double blessure pour l'auteur car non seulement il a perdu un oeil mais il a toujours souffert pour être connu plus à cause de sa situation de "cible" que pour son art litérraire. Alors que oui Rushdie est une sort de Cerventes contemporain.
Comme une autre manière de traduire, Gérard Meudal a l'art de transmettre sa passion...
Dernière rediffusion le 4 nov. 2023, 00:00

Des émissions sur des sujets divers et variés, réalisées par les animateur·euses de Radio Zinzine.