
← Retour
Vivre avec les loups
Auteur du film Vivre avec les loups, Jean-Michel Bertrand nous parle avec son extraordinaire connaissance de la bête en essayant d'aller au delà de la polarisation pour ou contre le loup, même s'il a une évidente empathie.
Ces observations le mène à penser que la politique de tirs qui s'accentue, n'est pas une solution si elle est systématisée car dans la mesure où les loups s'étendent à mesure qu'ils croissent il y a une baisse de la fécondité une fois que les meutes s'installent durablement en un espace avec une certaine conscience de la limite des ressources en un espace donné. Ors selon notre interlocuteur tirer à tort et à travers risque d'engendrer une réaction désordonnée de loups dans tous les sens et un regain de productivité démographique. Mais il reconnaît que cela n'est pas simple et comprend que des bergers qui connaissent leur milieu utilisent leur fusil ...
Gérard Mélisher était agent du Parc du Mercantour chargé du loup, c'est lui qui faisait par exemple les constats d'attaques dans ce territoire.Il revient sur l'arrivée, ou le retour, du loup en France depuis l'Italie et dément cette rumeur qui voudrait que le loup ait été introduit volontairement. Le retour est naturel et il est essentiellement dû à la déprise agricole et à la reforestation. Mais il est vrai qu'il fut un temps au bord de l'extinction avant d'être protégé en Italie et ainsi de se redévelopper.
Mais pour lui comme pour Jean-Michel Bertrand même si c'est difficile une coexistence est possible. Et l'issue la plus intelligente consiste à s'adapter en tâchant de répartir les espaces et en organisant la protection des troupeaux, y compris avec davantage de présence humaine, histoire de "remettre le loup à sa place", mais avec la meilleure connaissance possible ...
Ces observations le mène à penser que la politique de tirs qui s'accentue, n'est pas une solution si elle est systématisée car dans la mesure où les loups s'étendent à mesure qu'ils croissent il y a une baisse de la fécondité une fois que les meutes s'installent durablement en un espace avec une certaine conscience de la limite des ressources en un espace donné. Ors selon notre interlocuteur tirer à tort et à travers risque d'engendrer une réaction désordonnée de loups dans tous les sens et un regain de productivité démographique. Mais il reconnaît que cela n'est pas simple et comprend que des bergers qui connaissent leur milieu utilisent leur fusil ...
Gérard Mélisher était agent du Parc du Mercantour chargé du loup, c'est lui qui faisait par exemple les constats d'attaques dans ce territoire.Il revient sur l'arrivée, ou le retour, du loup en France depuis l'Italie et dément cette rumeur qui voudrait que le loup ait été introduit volontairement. Le retour est naturel et il est essentiellement dû à la déprise agricole et à la reforestation. Mais il est vrai qu'il fut un temps au bord de l'extinction avant d'être protégé en Italie et ainsi de se redévelopper.
Mais pour lui comme pour Jean-Michel Bertrand même si c'est difficile une coexistence est possible. Et l'issue la plus intelligente consiste à s'adapter en tâchant de répartir les espaces et en organisant la protection des troupeaux, y compris avec davantage de présence humaine, histoire de "remettre le loup à sa place", mais avec la meilleure connaissance possible ...
Dernière rediffusion le 1 mars 2024, 00:00

Des émissions sur des sujets divers et variés, réalisées par les animateur·euses de Radio Zinzine.