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Une vie d'infirmière, ou presque
Anne Pirolet a pris sa retraite en juin 2024, après une vie d'infirmière dans les Alpes de Haute Provence. Presque une vie car elle fut auparavant traductrice et elle avait tâté du théâtre, dont le point commun reste la relation humaine, "le positionnement de l'infirmière est le premier soin" dit-elle. Une durée professionnelle au cours de laquelle elle a vu son monde évoluer à différents niveaux notamment technique. Est-ce un progrès ?
Pour certaines choses oui, mais elle comme beaucoup d'autres est dévastée par la dégradation du système de santé.
Cependant le rapport officiel à la souffrance a changé, entre les temps où il n'était carrément négligé et aujourd'hui où depuis la loi Kouchner où la souffrance est prise en charge. Quant au rapport à la mort il est en pleine discussion, mais il y a toujours une terrible lacune en soins palliatifs dans ce pays.
Anne a de belle histoires et d'autres moins heureuses en mémoire, et au passage l'art de la seringue est évoqué avec expérience comme on s'en doute. Mais c'est tellement intuitif la capacité à piquer qu'elle ne peut pas donner la méthode infaillible et là aussi la relation est déterminante, "il faut parler"
Bien sûr on ne pouvait pas ne pas parler de la période Covid, qu'elle a vécu dans le brouillard au début, marquée entre autres par la mort d'un collègue à Strasbourg, puis le besoin de s'organiser, de protéger soi et les patients, dans l'improvisation, et parfois les contradictions des autorités. Fallait-il confinement, pass et autres impositions non discutées à la base ? Anne reste partagée et se garde de tirer des conclusions générales à partir de son expérience, qui était plutôt favorable au vaccin en l'occurrence.
Anne est connue dans le pays de Forcalquier pour ce qu'elle a apporté d'humanité, où elle n'a pas fini d'oeuvrer et d'accompagner, probablement dans une association d'aide aux soins palliatifs. Un entretien qui fait du bien ...
Cependant le rapport officiel à la souffrance a changé, entre les temps où il n'était carrément négligé et aujourd'hui où depuis la loi Kouchner où la souffrance est prise en charge. Quant au rapport à la mort il est en pleine discussion, mais il y a toujours une terrible lacune en soins palliatifs dans ce pays.
Anne a de belle histoires et d'autres moins heureuses en mémoire, et au passage l'art de la seringue est évoqué avec expérience comme on s'en doute. Mais c'est tellement intuitif la capacité à piquer qu'elle ne peut pas donner la méthode infaillible et là aussi la relation est déterminante, "il faut parler"
Bien sûr on ne pouvait pas ne pas parler de la période Covid, qu'elle a vécu dans le brouillard au début, marquée entre autres par la mort d'un collègue à Strasbourg, puis le besoin de s'organiser, de protéger soi et les patients, dans l'improvisation, et parfois les contradictions des autorités. Fallait-il confinement, pass et autres impositions non discutées à la base ? Anne reste partagée et se garde de tirer des conclusions générales à partir de son expérience, qui était plutôt favorable au vaccin en l'occurrence.
Anne est connue dans le pays de Forcalquier pour ce qu'elle a apporté d'humanité, où elle n'a pas fini d'oeuvrer et d'accompagner, probablement dans une association d'aide aux soins palliatifs. Un entretien qui fait du bien ...
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Référent·es : alex |
30 septembre 2024 |
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