Thomas Pierret est politologue, chargé de recherche à l'Institut de recherches et d'études sur les mondes arabes et musulmans (IREMAM) à l'université Aix-Marseille et également chercheur au CNRS. Il suit de près l'évolution en Syrie depuis des années. Il a été invité à intervenir le 16 janvier lors d'une journée d'information et d'échange sur la Syrie à Grange Neuve, la ferme de Longo maï, tout près de la radio. Il a proposé une comparaison entre le nouveau pouvoir à Damas, mené par Ahmed Al-Charaa, et celui de Napoléon Bonaparte. Une multitude d'informations et questionnements passionnante.

Un entretien avec l'avocat en droit de l'environnement, Samuel Delalande, qui fait partie de plus de cent avocat·es et universitaires qui ont signé une tribune publiée le 9 janvier par France Info, intitulée "A69 - le droit à l'environnement sert-il encore à quelque chose?"
Les signataires alertent sur de récentes décisions de justice sur de grands projets d’infrastructures, comme celui du chantier de l'A69. Face à ce qu'iels considèrent comme "une atteinte à la démocratie environnementale", iels en appellent à une réforme des procédures.

Souvent présenté comme le repas le plus important de la journée, le petit déjeuner est parfois pris rapidement, sur le pouce… ou pas du tout, par manque de temps ou d'appétit. Pourtant, ce premier repas de la journée devrait apporter l'énergie nécessaire pour passer une bonne matinée voir journée.
Un petit déjeuner équilibré s'inspire des aliments de saison et propose des produits de différentes catégories.Il n'est pas interdit de varier les plaisirs d'un jour à l'autre, ou d'avoir un petit déjeuner pour la semaine et un pour le week-end.
Le petit déjeuner demeure un repas indispensable pour les enfants, les adolescents, et pour ceux qui ont facilement faim le matin, afin d'éviter les grignotages intempestifs ou encore pour qui n'as pas toujours le temps d'un déjeuner.Première partie:Zoom sur les boissons incontournables et alternatives.

Au programme:
Un ours dans le jura, de Franck DUBOSC
Tout ira bien, de Ray YEUNG
Je suis toujours là, de Walter SALLES
Le schpountz, de Marcel PAGNOL
Totto-Chan, de Shinnosuke YAKUWA
Histoires d’entrejambes, de Myleine GUIARD-SCHMIDT

Le choix de Barbara à 11h30 vous ramènera à la réalité des sorties discographiques les plus récentes

Pour rappeler aux grands de ce monde que quand ils déclenchent une guerre, territoriale ou économique, ce sont les peuples qui meurent. La mort comme perspective intime et personnelle, mais aussi évènement familial et social, sous toutes les latitudes.

Inspiré par le livre de Michka Assayas "une histoire intime de la musique", Trace de Son aujourd'hui nous transportera dans les années 1970 sur les ailes de la playlist d'un vrai connaisseur et narrateur passionnant de musique.

Cette émission est une compilations des chroniques de Valérie Néron écrites et réalisées, en 2018, par l’amie Valérie Néron qui, cette année là, quelques mois durant a enrichi cette émission.
Ce sont des chroniques sur des thèmes divers et variés qui tous concernent la question de la migration. Le rapport à l’autre, les Chibanis, la traite humaine, ou encore la marche des sans papiers, le statut d’asile, ou des critiques de films, le cinéma d’Afrique ou n’être ni d’ici ni d’ailleurs, les lois asile retraivailler par chaque gouvernement et enrobées aux sauces nécessaires à la digestion de celles et ceux qui ont besoin d’être rassurées sur l’avenir de leur patrie...
Valérie traite ces sujets avec une conscience critique fine, souvent poétique. Et son expérience d’artiste lui donne une approche sensible des questions humanistes, politiques et sociales qui sont au cœur des problématiques traitées dans cette émission. On regrette encore sa présence et pour l’honorer, se faire plaisir et s’enrichir de nouveau de ces capsules qu’on a précieusement conservé, je vous propose de les réécouter sous forme plus concentrée, les unes derrières les autres en tentant de les rassembler dans ce qui pourrait être des thématiques communes. Bon certes, elles le sont toutes puisqu’elles parlent de celles et ceux qui ne sont pas chez eux, qui ont du par choix ou par la force des circonstances, bouger de l’endroit ou elles ils ont grandi. Ou de celles et ceux nées ici et qui de par leur origine ne sont finalement ni d’ici ni de là-bas, ce qui, dans ce monde fortement marqué par la représentation identitaire n’est pas une mince affaire.

Jessica Martin est le pseudo d'une femme survivante d'une histoire familiale assassine, mais c'est avec François Beaune que l'on parle. C'est lui l'écrivain qui a prêté sa plume à cette dame, sorte d'héroïne du quotidien, narratrice d'un destin qui nous plonge dans le sadisme domestique et la loi de la jungle des foyers d'enfants.
Pas la peine d'en dire plus, après avoir lu livre évoqué, La profondeur de l'eau, de Jessica martin chez Albin Michel, on ne peut qu'être sensible et se battre pour la cause des enfants des foyers ...

Lorraine Prunet est tête de la liste des Exploitants pour les élections à la Chambre d'agriculture dans les Alpes-de-Haute-Provence; Yannick en est le deuxième. Iels dénoncent d'abord la nature non-démocratique de ces élections qui accordent une forte prime à la liste qui arrive en tête. Ensuite iels abordent de nombreux dossiers agricoles nationaux et également les particularités de notre département. L'essentiel c'est qu'un maximum des personnes pouvant voter le fassent...

Au programme:
La chambre d'à côté, de Pedro ALMODOVAR
My sunshine, de Hiroshi OKUYAMA
Personne n'y comprend rien, de Yannick KERGOAT
Spectateurs !, de Arnaud DESPLECHIN
C'est pas moi, de Leos CARAX

Je vous offre encore un bouquet de nouvelles sorties discographiques

Ayant appris de la disparition soudaine et inattendue du grand chanteur compositeur italien Paolo Benvegnu, Trace de son lui dédie toute la première partie de l'émission afin que vous puissiez le découvrir et apprécier, bien que tardivement...
Puis on continuera avec des nouvelles sorties italiennes...

Edito su "l’intronisation" du fasciste Trump
- Un entretien téléphonique avec Buny GalloriniLa: la Ligue des Droits de l'Homme des Hautes-Alpes organise 3 projections-débats du film MOTHERSHIP sur le travail de sauvetage en mer de l'association S.O.S Méditerranée, dont 2 en présence de la réalisatrice Muriel Cravatte.
- Babacar d'Alarmphone nous parle de célébration des dix ans de ce réseau d'assistance aux personnes en migration , malheureusement encore tellement nécessaire aujourd'hui.
- Anne nous donne quelques nouvelles de l frontière briançonnaise

Nous parlons avec Pierre Carles, qui entremêle de manière touchante l’épique et l’intime, dans son dernier documentaire : "Guérilla des FARC, L'avenir à une histoire", qui éclaire en contrepoint de l'histoire dominante cette guérilla communiste luttant contre les milices des grands propriétaires et l’État colombien depuis les années 60.
En France l'histoire des FARC avait défrayé la chronique à cause de l'enlèvement d'Ingrid Bettancourt, et on l'accusait de trafic de drogue couramment dans les média, mais dans ce film on voit surtout des humains révoltés par la fantastique prédation des terres, jusqu'aux accords de paix de 2016 qui furent obtenus de guerre lasse, car le pouvoir n'a pas réussi à les anéantir. L'application de ces accords les inquièta car ils se retrouvèrent démunis face à des miliciens d'extrême-droite toujours actifs, et sans qu'il y ait une véritable réforme agraire. Mais certain.es de ces ex guérilleros et guérilleras se reconvertirent dans des coopératives dans des formes moins disciplinaires que durant la guerre civile.
Puis le changement politique en Colombie des dernières années, fruit de mouvement populaire et de la reconversion civile de guérilleros et guérilleras fut bénéfique, et les Colombiens se mirent à respirer après tant de décennies de violence extrême, même si l'histoire n'est pas terminée ...

Un entretien avec Rémy Bernade, délégué dans les Hautes-Alpes de l'association Mountain Wilderness, au sujet de la contestation contre un nouveau projet d'hôtel de luxe dans la station de ski de Risoul qui aurait comme conséquence la destruction de presque dix hectares de forêt qui, ironie des choses, a été plantée il y a quelques décennies afin de compenser la construction d'autres infrastructures de cette station.

« On raconte que si l'on observe la mer suffisamment longtemps, des scènes du passé remontent à la surface. On raconte que « la mer est l'Histoire ». En outre, « la mer n'offre rien d'autre qu'un tombeau mis au grand jour. » ». Saidiya Hartman, À perte de mère
Aujourd'hui, l'eau que l'on va observer, c'est celle de l'océan Atlantique. Et l'Histoire, celle de la traite négrière. Que faire des mémoires traumatiques ? Et de l'oubli ?
À travers trois textes, nous allons essayer de traverser ces questions.
Sources :
À perte de mère, sur les routes atlantiques de l'esclavage, Saidiya Hartman, éditions Brook, 2023
Non-noyées, Leçons féministes Noires apprises auprès des mammifères marines, Alexis Pauline Gumbs, co-édition Burn-Août et Les liens qui libèrent, 2024
Les Abysses, Rivers Solomon, éditions Les forges du Vulcain, 2020
musiques :
Breathing Underwater, Hiatus Kaiyote
The Deep, Clipping

Un entretien avec Morgan Ody, maraîchère en Bretagne et membre de la Confédération Paysanne, qui a participé à une délégation internationale en Cisjordanie organisée par Via Campesina du 8 au 18 décembre 2024. Pendant ces dix jours elles ont tenu un carnet de bord qui a servi comme base à une série de billets de blog très intéressants sur Mediapart. Elles décrivent la situation effrayante de la paysannerie palestinienne victime de toutes sortes de répression, des brimades, agressions violentes et sabotages économiques. Elles ont rencontré des paysan.nes qui font preuve d'une détermination et d'une résilience impressionnante, ravi.es d'accueillir des personnes solidaires venues de loin. Elle insistent sur l'urgence d'assurer une présence internationale sur place qui peut avoir un vrai impact, réduisant la virulence de l'acharnement contre les Palestinien.nes. https://blogs.mediapart.fr/fanny-et-morgan/blog/231224/carnet-de-bord-de-deux-paysannes-en-palestine

Une émission sur la 18ème édition de l’Altitude Jazz Festival avec Mathieu Michon - Coordinateur Artistique du Festival.

Chiara Basso Milanesi a appris l'hébreu pour pouvoir sonder ses ami⋅es et connaissances israélien⋅nes. Elle voulait davantage comprendre leur complexité, d'accord ou pas d'accord.
Et cela a donné un livre paru en 2019 en italien, traduit en 2024 en français, donc rédigé avant le 7 octobre 2023 mais les fondamentaux sont toujours les mêmes: comment partager un territoire avec des imaginaires liés aux lieux qui sont contradictoires ?
Colonisation, apartheid, peur d'être minoritaire, statu quo explosif, entre tous ces termes, tout en se gardant de faire des généralités sur les Juif/ves israélien⋅nes, Chiara dit bien que les Palestinien⋅nes sont les premières victimes, même si elle n'adhère pas à la définition de génocide en Palestine, mais elle est triste de ne pas voir de solution.
A moins qu'un imprévu bouleverse un jour la situation, comme cela arrive régulièrement dans l'histoire, sans que l'on s'y attende ...