Requin Sequin

25-04-2025

21-03-2025 Nous sommes des adultes qui avons été des enfants. Les auteurices que nous avons lu·es sont des adultes qui ont été des enfants. Des adultes qui pensent les dominations d'âge et l'adultisme, qui politisent l'enfance. Des adultes qui racontent leur enfance ou qui romancent des enfances imprégnées des leurs. Des adultes qui nous font souvenir la saveur d'un genoux ou l'importance d'une pierre.
Cette émission est une émission faite par des adultes qui traversent l'enfance et pensent l'enfance.
Sources :
Nourrir la pierre, Bronka Nowicka, éditions Corti, 2024
Politiser l'enfance, Collectif, éditions Burn-Août, 2023
La mauvaise habitude, Alana S. Portero, éditions Flammarion, 2023
J'aurais voulu être un escargot, Souad Labbize, éditions Les Lisières, 2019
musiques :
Des nouilles, Anne Sylvestre
Driftney Spears, Camion Bip Bip

28-12-2024 « On raconte que si l'on observe la mer suffisamment longtemps, des scènes du passé remontent à la surface. On raconte que « la mer est l'Histoire ». En outre, « la mer n'offre rien d'autre qu'un tombeau mis au grand jour. » ». Saidiya Hartman, À perte de mère
Aujourd'hui, l'eau que l'on va observer, c'est celle de l'océan Atlantique. Et l'Histoire, celle de la traite négrière. Que faire des mémoires traumatiques ? Et de l'oubli ?
À travers trois textes, nous allons essayer de traverser ces questions.
Sources :
À perte de mère, sur les routes atlantiques de l'esclavage, Saidiya Hartman, éditions Brook, 2023
Non-noyées, Leçons féministes Noires apprises auprès des mammifères marines, Alexis Pauline Gumbs, co-édition Burn-Août et Les liens qui libèrent, 2024
Les Abysses, Rivers Solomon, éditions Les forges du Vulcain, 2020
musiques :
Breathing Underwater, Hiatus Kaiyote
The Deep, Clipping

27-10-2024 Le 5 octobre dernier, c'était la 2ème édition de la pride rurale de Forcalquier, organisée par La Famille Queer.
Requin Sequin vous propose un retour tout en mots et compagnie littéraire de ce moment.
Dans cette émission donc, un micro-trottoir, des prises de paroles, des lectures et de la musique pour prolonger ce moment.

29-06-2024 La limite entre notre monde et celui de l'imagination est très heureusement beaucoup plus poreuse qu'on ne le pense. Je me demande : quels sont les rêves qui influencent ou ont influencé votre vie ? Et votre vie, a-t-elle influencé vos rêves ?
Comment garder la porte ouverte à la fantaisie ? Aux intuitions ? À l'écoute de sa créativité ? Peut-on combattre les cauchemars fascisants à l'intérieur de la réalité s'ils se trouvent également à l'intérieur de nos psychés ? Que se propose-t-on d'y mettre à la place ?
Bibliographie :
"Tarot des songes", Tillie Walden, éditions Leduc
"La reine des rêves", Chitra Banerjee Divakaruni, éditions Picquier, 2004
"Rêver l'obscur", Starhawk, éditions Cambourakis, 2015
"Manifeste pour une démocratie déviante : amours queers face au fascisme", Costanza Spina, éditions Trouble, 2023
"Photosynthèses", Camille Cornu, éditions Cambourakis, 2024
"Bestiaire", Donika Kelly, éditions Unes, 2023
musiques :
"1000 dreams", Miss Kittin / The Hacker
"Elle est taureau", Louisadonna

25-05-2024 A quoi on tient ? À la corde raide de nos vies, de nos rêves...
Comment tenir ? 
Nous inventons milles façons de tenir, nous tenir, nous soutenir dans nos vies à contre-courant, en tant que corps qui ne sont pas chez eux dans le monde, qui doivent se tortiller pour y tenir. J'emprunte des mots du livre de Sara Ahmed, "Vivre une vie féministe", dont la traduction par Sophie Chisogne est parue aux éditions Hors d'atteinte. Le féminisme c'est aussi se demander "comment vivre ?" dans un monde injuste.
Comment tenir ?
Une de mes façons de tenir c'est écrire de la poésie. La poésie est un autre mot pour le féminisme. Sara Ahmed dit : "Je vois le féminisme comme de la poésie ; nous entendons des histoires dans les mots ; nous reconfigurons les histoires quand nous les mettons en mots".
Comment tenir ?
La fatigue chronique me pose tous les jours la question de comment tenir debout. 
La poésie me répond avec des mots qui sont parfois des danses, parfois des silences.
Références :
• revue Panthère Première n°9 (article "La terre comme point de départ"), printemps 2024
• Leanne Betasamosake Simpson, "Cartographie de l'amour décolonial", ed. Mémoires d'encrier, 2018, traduction de Arianne Des Rochers et Natasha Kanapé Fontaine ;
• iuri martin-cabétich, "Tentative de circonscrire les voix de l'intérieur", 2024
• Chams Barkaoui, "Mourir dans la terre", 2024 (instagram @chamsbarkaoui)
• éditions rampantes, collection "Les lieux de l'insomnie", 2023 (rampantes.hotglue.me)
• Pierre Niedergang, "Vers la normativité queer", ed. Blast, 2023

29-03-2024 Avec "Grain·e", on vous propose d'avancer dans les herbes hautes des mots qui disent la vie, la mort, la folie, les cycles...
Pour certain·es auteur·ices dont on va parler dans cette émission, il est question de santé mentale et notamment de suicide alors si c'est trop difficile pour vous, ne vous forcez pas, notre émission pourra toujours être écoutée plus tard si vous voulez et pour l'heure, vous pouvez remplacer Requin Sequin par une écoute de chants d'oiseaux !
Références :
• Al Baylac, "Colza", ed. blast, 2022 ;
• revue Mille Cosmos n°1 (article "Queer Nature"), ed. Wildprojects, 2022
• K. Suello Duiker, "La sourde violence des rêves", ed. Vents d'ailleurs, 2014, traduction de Jean-Yves Kruger-Katelan
• Anne Sexton, "Tu vis ou tu meurs ?" (anthologie), ed. Des femmes, 2022 (textes parus entre 1960 et 1969), traduction de Sabine Huynh
• Léna Ghar, "Tumeur ou tutu", ed. Verticales, 2023
• Hortense Raynal, "Bouche-fumier", ed. Cambourakis, 2024
musiques : "L'erba d'agram" - Barrut / "Tout roule" - Sally

24-02-2024 Aujourd'hui on va nager dans les eaux troubles de l'Incertitude.
Incertitudes, c'est notre thématique du mois.
Une thématique qui m'a plongée dans un immense vertige : les certitudes se sont effritées, la réalité fissurée, des nuages d'interrogations apparus à l'horizon m'ont interpellé·e, déstabilisé·e.
Incertitude c’est mon genre qui vacille, ma sexualité qui dévie, mon cerveau qui tourne sur lui même jusqu’à ce que demander ce qu’il reste de son corps. C’est les mots qui tombent en pluie sous un soleil chaud de juillet.
Incertain aussi ce qui vient et ce qui a été : l’incertitude du futur dans un no futur, dans les océans qui périssent, les forêts éteintes, les lucioles disparues. Incertain le passé caché sous des couches, des nappes de certitude.
Incertitude aussi richesse :
"Il s'agit simplement de rendre visibles toutes ces choses enfouies dans un objet ; non pour faire disparaître les autres significations, mais pour rendre impossible qu'une affirmation unique ait le dernier mot". Se sont les mots de Donna Haraway, une humaine qu’on retrouvera plus tard dans l’émission.

Bibliographie :
Louise Morel, Comment devenir lesbienne en 10 étapes, ed. Hors d'atteinte, 2022
Tal Madesta, La fin des monstres, ed. La Déferlante, 2023
Jack Halberstam, Trans*, trad. collective dansmalangue, ed. Libertalia, 2023
Meg-John Barker & Jules Scheele, Queer theory, une histoire graphique, trad. Valentine Dervaux, Rémy Toulouse et Emmanuel Beaubatie, ed. La Découverte, 2023
Alejandra Pizarnik, Œuvres, traduction Jacques Ancet, ed. Ypsilon, 2022
Donna Haraway, Vivre avec le trouble, trad. Vivien Garcia, ed. Des mondes à faire, 2020

27-01-2024 Corps ? Mais d'où vient ce thème ? À l'origine nous voulions participer aux Nuits de la lecture dont la thématique était Corps, puis décembre et janvier ont été bouleversés, on y revient néanmoins aujourd'hui car ça nous a appelé ! Corps, c'est vaste, c'est l'intimité, c'est la subjectivité, c'est personnel et c'est politique. Alors comme à notre habitude, c'est à un choix de livres très subjectifs qu'on est arrivé·es pour ce présent-là, cette émission aurait été autre il y a un an comme elle aurait été autre dans un an.
Alors pour aujourd'hui, il sera question de corps colonisés, de corps racisés, de corps trans, de corps autistes.. Pour cette émission, nous accueillons aussi le Collectif TransTextuel, un groupe d'artistes et d'écriture en mixité trans / non binaire / intersexes qui nous a sélectionné et envoyé quelques textes qu'on écoutera tout au long de l'émission en vous présentant les membres du Collectif.

Sources :
-Billy-Ray Belcourt, Histoire de mon corps bref, trad. Arianne Des Rochers et Olivia Tapiero, Tryptique dans la collection Queer, 2023.
-ouvrage collectif, Afrotrans, Cases Rebelles, 2021.
-Zeyn Joukhadar, Les trente noms de la nuit, trad. Nino S. Dufour, Rue de l'échiquier fiction, 2022.
-Olivia Tapiero, Rien du tout, Mémoire d'encrier, 2021.

25-11-2023 Dans la science-fiction, on voit émerger les imaginaires queers, féministes, afrofuturistes, etc.. et on vous en parle avec plaisir dans ce premier volet d'émission qui donnera sans doute lieu à une suite !
Références :
• Ursula K Le Guin "Danser au bord du monde", ed. de l'éclat, 2020 (1ère parution en 1989), traduction de Hélène Collonx ;
• Becky Chambers, série Histoires de moine et de robot, "Un psaume pour les recyclés sauvages" et "Une prière pour les cimes timides", ed. L'Atalante, 2022 et 2023, traduction de Marie Surgers ;
• Larry Mitchell et Ned Asta "Les pédales et leurs ami·es entre les révolutions", ed. du commun / Les grillages, 2023 (1ère parution en 1977), traduction de Paul Chenuet, Cy Lecerf-Maulpoix, Adel Tincelin

27-10-2023 « Nos corps sont des étendues d'eau. Penser la corporéité à partir de l'eau, c'est remettre en cause la vision du corps que nous avons héritée de la tradition métaphysique occidentale dominante. Liquides, notre expérience de nous-mêmes est moins solitaire, plus tourbillonnante, océanique. Aqueuse, je suis une volute dynamique et singulière, qui se dissout dans une circulation fluide et complexe. (...) Je nous demande : qu'est-ce que cela fait au féminisme, à ses théories et à ses pratiques, quand nous proposons à nos corps de devenir des étendues d'eau – quand nous nous invitons à devenir des corps qui coulent, qui fleuvent, qui dégoulinent, qui ruissellent, qui traversent l'espace et le temps, qui forment des flaques de matière et de sens ? »

23-09-2023 Qui montre-t-on du doigt ? Qui on montre, on monstre ? Qui met du désordre dans l’ordre en déviant des normes ? En les défiant, parfois…
Petite introduction avec des bouts de recherches non exhaustive sur les monstres…
Nous vous invitons à suivre notre cheminement depuis ce point de départ, Qui sont les monstres ?, à ouvrir oreilles, regard et cœur dans des possibles réappropriations de ce et celleux qui sont désigné·es freaks, le mot anglais pour monstres qu’on entend parfois en français, à l’instar de saon cousin·e queer, qui veut dire tordu, bizarre, étrange…

• "Je suis un monstre qui vous parle", Paul B. Preciado, ed. Grasset, 2020.
• "Une autobiographie transsexuelle (avec des vampires)", Lizzie Crowdagger, ed. Dans nos histoires, 2020.
• "Moi, ce que j'aime, c'est les monstres", Emil Ferris, ed. Monsieur Toussaint Louverture, 2017.
• musique "Libérez la bête", Casey (album éponyme), label Ladilafé Productions, 2010
• "La fin des monstres", Tal Madesta, ed. La Déferlante, 2023
• "Boudin biguine best of banane", Rebecca Chaillon, ed. l'Arche, 2023
musique "For today I am a boy", Anohni and the Johnsons (album I am a bird now), label Secretly Canadian, 2005
• "Stone Butch Blues", Leslie Feinberg, ed. Hystériques & associéEs, 2019 (pour la traduction collective, publication originale 1993)
• "Pédés", Collectif, ed. Points, 2023
• "Hello, monde cruel, 101 alternatives au suicide pour les ados les freaks et autres rebelles", Kate Bornstein, traduction Jayrôme C. Robinet, Au Diable Vauvert, 2018
• Outsider, revue en ligne

19-07-2023 Ce mois-ci, Requin Sequin vous emmène dans les eaux des rencontres Radiorageuses, cette nébuleuse des émissions radiophoniques féministes et queers francophones.
Les rencontres ont eu lieu à SaintÉ pendant quelques jours fin juillet et nous en revenons avec une émission un peu spéciale...
Avec une douzaine de personnes présentes aux rencontres, nous nous sommes réuni·es pour écrire des textes autour de l'orage et les enregistrer. Merci aux participant·es grâce auxquel·les cette émission passe de voix en voix et vous immerge dans les grondements de l'orage...

Vous entendrez les textes et voix de
Noé, Marie, Nola, Nenu, Odhran, Johanne, Philou, Oscar, Mars, Doré, Amá, Shä et Anna Pueyo, poème "Réparation" extrait de son recueil Paillettes, auto-édité Hortense Raynal, poème extrait de son recueil Ruralités, ed. Les Carnets du Dessert de Lune

musiques : L'orage, Aloïse Sauvage
Walking in the rain, Grace Jones (suggestion de Noé, merci !)
Tempête, Mansfield.TYA

24-06-2023 "Adelphe", "adelphité", sont des mots dérivé du grec adelph, qui signifie à la fois frère et sœur, comme siblings en anglais. C'est un terme neutre qui englobe des mots comme « sororité » et « fraternité » et dit plus encore puisque "adelphe" ne mentionne pas de genre. L'adelphité, les adelphes, sont des mots qu'on utilise toujours un peu plus dans les milieux queers et féministes.
Sœurs, frères, froeurs, adelphes... des mots qui nomment des liens qui nous animent, avec lesquels on lutte parfois, dans tous les sens du terme. Les demi-sœurs qu'on ne connait pas, le frère qu'on ne voit plus, nos adelphes de cœur ou de sang, de sang et de cœur, de pierre et de sang... Celleux avec lesquel·les on se sent en lien et que pourtant nous ne verrons jamais. Celles proches de nous : la famille, nucléaire, choisie, élargie, politique. La sororité, l'adelphité, le nous, qui le nous ? qu'est-ce qui se noue ? qu'est-ce qui se déjoue ?
" Liste des références :
Sororité, collectif, coordonné par Chloé Delaume (partie écrite par Lauren Bastide) - essai, Points
La vie têtue, Juliette Rousseau - récit, Cambourakis
Sur la route de west, Tillie Walden- BD, Gallimard
You are my sister, Anhony and the Johnsons - musique
Aperçue une dernière fois à la lisière, Amália Cardoso - poème, une partie est parue dans le numéro 14 de la revue Mot à Maux de septembre 2020
La petite dernière, Fatima Daas - récit, Noir sur blanc
Contrechant, Audre Lorde - anthologie de poésie, Les Prouesses
Métacures, Douce Dibondo - Blast
Queer faith and the many - musique (inédite)

20-05-2023 « Il y a des jours où ça cahote et être en lien est la chose la plus difficile qui soit. Alors je me sens vulnérable et cherche plutôt la solitude et un ciel gris pour m'y replier.
Il y a des jours où c'est trop bon , tout coule, on rit, on échange des regards, des embrassades, des paroles qui me renforcent, m'apaisent, me donnent le goût de vivre.
À quoi ça tient, les liens ? Avec quoi ça se fait, ça se défait ?
Comment on fait avec les nœuds ?
On a envie d'explorer cette question des liens de différentes façons parce que rien qu'autour de cette table et à la régie on ne met pas forcément la même chose derrière, on s'y prend pas forcément de la même façon... c'est peut-être ce qui rend l'endroit des liens si singulier et curieux (…) » (Amà)
Dans cette émission on vous parle de celleux qui écrivent et pensent le lien amoureux, le soin communautaire et aussi (surtout?) le cul !
Références :
« Une question stupide » (poème) Susan Saxe dans Reclaim, recueil de textes écoféministes choisis et présentés par Emilie Hache Cambourakis, 2016
« MANIFESTAVI » (texte) collectif mégaFAUNE, 2023
« Il n'est pas une histoire qui raconte cette île » (poème) Iuri Martin-Cabetich, auto-édition, non daté
« Le feu est un agent qui tourne autour des oiseaux » (poème) Eve Hennequin, auto-édition, non daté
« Quand vient le vent » poème Jeanne Montel, auto-édition, non daté

« Grace » (Musique) Kae Tempest, 2023 « Au plus près » (bande dessinée) de Anneli Furmark et Monika Steinholm, éditions ça et là, 2018
« Marie-Lou-le-Monde » (Roman-poème ) Marie Testu éditions Le Tripode, 2021
« Paillettes toxiques et sérum phy » (essai/prévention) anonyme
« Bisexual Anthem » (musique) Domo Wilson
« Soin dessus dessous" PD La Revue, numéro 5 Printemps 2023 https://pdlarevue.wordpress.com/)
« Wolcano, La Sorcière du cul » (bande dessinée) Shyle Zalewski éditions Delcourt 2020
« St-Wolcano I » (musique) Edam Edam (Shyle Zalewski)
« Attachements » (BD) Alice Bienassis éditions Lapin
« Encorde » (poème) Mars

22-04-2023 Cette émission autour de l'inceste qui fait suite à la précédente sur le thème des parentalités aborde la question de l'inceste à travers un grand nombre d'écrivain et écrivaines qui ont trouvé dans la littérature un puissant moyen d'expression.
Cette violence sexuelle est systémique et dévastatrice dans ses conséquences, pour autant dans cette émission nous allons surtout nous concentrer à (se) donner de la force en lisant des textes qui disent et brisent le silence, qui sont transformation du traumatisme et réappropriation du récit, de la sensibilité de nos corps et de nos sexualités.

Les pieds-bleus, Claude Ponti (roman) Éditions de l'olivier
Le Nakakoué, Claude Ponti (album jeunesse) École des loisirs
Grand Silence, Sandrine Revel et Théa Rozjman (BD) Glénat
Dialogue, Ylang (poème)
Ma petite, Rachelle Allison et Meryl (musique)
Journal inédit et non expurgé des années 1932-1934, Anaïs Nin (journal) Livre de poche
La maison de l'inceste, Anaïs Nin (recueil) Éditions des femmes
Kap kap, Ann O'aro (musique)
La culture de l'inceste, collectif sous la direction d'Iris Brey et Juliet Drouar (essai) Seuil
Mes chers parents je pars, collectif (brochure)
Sans titre, Doré (poème)
À la recherche du #MeToo gay, Matthieu Foucher (article) Vice
Désirer à tout prix, Tal Madesta (essai) Binge audio éditions
Corps vivante, Julie Delporte (BD) Pow Pow
Désirer, Ylang (poème)

03-04-2023 Être parent, ça veut dire quoi pour nous ? et pour les auteurices qu'on lit ?
Il y a tellement de façons de répondre.
On s'attache à des thèmes puis on tire un fil de ce qui nous parle, à nous.
D'abord qu'est-ce que c'est que la parentalité aujourd'hui pour les mères, celles qui portent encore le plus ce rôle ?
Et nous, quels sont les rapports qu'on entretien avec les modèles de parentalités qui nous ont construit.e.s ?
Et puis, et surtout, comment faire famille autrement ?

"Vestiges" Amà (poème)
"Parentèle choisie" Mars (texte)
"Oror" Ladavina (musique)
"C'est à peine croyable" Rim Battal (poème)
"La puissance des mères" Fatima Ouassak (Essai)
"Être adopté est une histoire à part entière" avec Amandine Gay, (article de Norah Benarrosh-Orsoni, paru dans Panthère Première n°4)
"Grandiose" Pomme (musique)
"Entre deux" Mars (poème)
"Faire famille autrement" Gabrielle Richard (Essai)
"Tabor" Phoebe Hadjimarkos Clarke (Roman)
"Detransition, baby" Torrey Peters (Roman)
"L'espace d'un An" Becky Chambers (Roman)
"Je me suis accouché.e..." Doré (poème)

18-03-2023

22-02-2023 La peau de chagrin la peau douce la peau sur les os la peau du kiwi se mange-t-elle
la peau qui tire rougit réagit pèle transpire fonce pâlit se couvre de poil la peau lisse la peau rugueuse ridée terne acnéique atopique de bébé
la peau les poils qui se hérissent la peau qui s'ouvre qui saigne les plis sur la peau les tâches de rousseur les grains de beauté les tatouages les piercings cicatrices
mal dedans, bien dedans la sauver, sauver sa peau
se mettre dans la peau de (...)

Oui c'est par la peau qu'on a envie de commencer.
Parcourir pendant l'heure qui suit, et de façons très différentes, les mots qu'il faut pour parler des peaux qui nous recouvrent, au travers de livres, de poèmes, écrits par d'autres et par nous.

"Intro" (poème) Ama
"Habiter peau" (poème) Doré
"Skin Crawl" (musique) Alice Phoebe Lou
"toi l'oiseau multicolore" (poème) Tanella Boni
"l'amour de nous-même" (extrait) Erika Nomeni
"Paysage" (musique) Erika Nommeni
"dans le cou des roches"(poème) Ama "il reste un peu de ta peau sur la mienne" (poème) Ama
"Peau" et "Reconstruction" (poème) Mars
"Peau" (extrait) Dorothy Allison
"Skin and Bones" (musique) 070 Shake
"Ma Peau de Fille" (poème) Murielle Roche
"Le Corps Lesbien" (extrait) Monique Wittig
"Lunule" (poème) Doré