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On achève bien les éleveurs...

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(50 mn) Aude Vidal présente l'ouvrage qu'elle a coordonné On achève bien les éleveurs, résistances à l'industrialisation de l'élevage (éd. L'Echappée, 2017). « Ce que nous nommons encore élevage se trouve aujourd’hui pris entre deux feux. D’un côté, le souci légitime de l’impact écologique et sanitaire de la production industrielle de viande et de produits d’origine animale rejoint le refus de maltraiter – voire tuer – les animaux. De cela émerge une remise en cause profonde du geste d’élevage. Est-ce là un progrès pour notre humanité ou un nouveau stade de l’administration du désastre ? »
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Thème : Écologie
Référent·es : Bertrand L.
21/01/2018 🎧 Écouter
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Une série d'émission de critique des sciences, des technologies et de la société industrielle réalisée par Bertrand Louart.

Toutes les émissions de ce thème :

Photo de Regard critique sur la Smart city

Regard critique sur la Smart city - Racine de moins un

28-04-2024

(RMU n°92 - 61 mn) François Jarrige, maître de conférences en histoire contemporaine à l’Université de Bourgogne, revient sur les Smart Cities : leur histoire, leur Big Data et leur évolution vers Big Brother. Tout cela au regard du projet local On Dijon !

Alors que la croissance urbaine s’accélère, les smart cities ne cessent d’être présentées comme l’outil majeur de la transition énergétique et socio-écologique. Pour nombre d’industriels et de politiques en effet, la smart city est l’infrastructure indispensable de la politique de transition qui doit remodeler les manières de produire et de consommer l’énergie et d’organiser la ville par une gestion optimale des flux.

Photo de 12 - Polémiques autour des brevets

12 - Polémiques autour des brevets - Raconte-moi autrement les OGM

22-04-2024

Dans cette 12ème émission de notre série, Denis Meshaka, membre de l'équipe d'Inf'OGM, revient sur la question essentielle mais complexe des brevets. Denis commence avec un retour historique sur la législation européenne de 1998 qui encadre le droit des brevets et sur l'importance des brevets pour les multinationales semencières. Ensuite, il évoque le blocage actuel qui empêche l'adoption d'une nouvelle réglementation européenne sur les NTG, les Nouvelles Techniques Génomiques. Le fait que celle-ci n'aborde pas suffisamment la question des brevets a été fortement critiqué par plusieurs Etats membres de l'UE. La Commission européenne se retrouve avec un texte loin d’être adopté et une demande d’interdiction de certains aspects de brevets formulée par le Parlement européen.

Photo de 11 - Actualités et Gain de Fonction

11 - Actualités et Gain de Fonction - Raconte-moi autrement les OGM

29-03-2024

Dans cette 11ème émission de notre série réalisée avec l'équipe d'Inf'OGM, nous abordons d'abord avec Olivier Leduc les actualités depuis le vote au Parlement Européen du 7 février sur la proposition de la Commission Européenne de déréglementer les OGM. Nous évoquons en particulier le rapport critique de l'ANSES dont la publication a été retardée pour qu'il ne soit pas connu avant ce vote.
Ensuite, Olivier Leduc et Caroline Lemerle nous parlent d'un phénomène peu connu et fort troublant : les Gains de Fonction. Il s'agit d'une action menée en laboratoire sur un micro-organisme ou virus pour lui conférer une fonction nouvelle. Très souvent cela implique de rendre encore plus dangereux un virus ou de faire en sorte qu'un virus spécifique à une espèce animale puisse infecter des humains.

Photo de Critique de l’idéologie et de la pratiqu

Critique de l’idéologie et de la pratiqu - Racine de moins un

23-03-2024

(RMU n°91 - 47 mn) Jean-Marie Brohm est professeur de sociologie à l’Université Montpellier III. Il est l’initiateur depuis les années 1960 de la « Théorie critique du sport » en France. Une critique sans concession qu’il va déployer dans de nombreux ouvrages et des revues : Partisans, Le Chrono enrayé ou Quel Sport ? Il revient sur quelques points essentiels de sa critique à l'occasion des Jeux Olympiques de Paris 2024. Invitation à redécouvrir ce pan aussi fécond que marginalisé de la réflexion sur le sport.

Photo de Communauté et révolution chez Gustav Lan

Communauté et révolution chez Gustav Lan - Racine de moins un

14-02-2024

(RMU n°90 - 2e partie - 46 mn) Enseignant en philosophie, Anatole Lucet nous présente la vie et les idées du révolutionnaire socialiste et anarchiste Gustav Landauer (1870-1919), considéré en son temps par la police de l’Empire allemand comme « l’agitateur le plus important du mouvement révolutionnaire radical ».

Très critique vis-à-vis des marxistes et du Parti social-démocrate allemand, alors le plus grand parti ouvrier d’Europe, Landauer pense que l’avènement de la société socialiste ne viendra pas de l’effondrement du système capitaliste « sous l’effet de ses propres contradictions ». L’idéal social doit au contraire être réalisé ici et maintenant dans des coopératives et des communautés, par des individus qui s’efforcent de s’extraire des habitudes induites par la colonisation de la vie quotidienne par la marchandise et l’argent. Pour lui, la révolution n’est pas dans la prise du pouvoir de l’État, mais bien dans cette préparation / élaboration d’une société libre.

Bibliographie complète et lien alternatif: Communauté et révolution chez Gustav Landauer.

Photo de Communauté et révolution chez Gustav Lan

Communauté et révolution chez Gustav Lan - Racine de moins un

11-02-2024

(RMU n°90 - 1er partie - 58 mn) Enseignant en philosophie, Anatole Lucet nous présente la vie et les idées du révolutionnaire socialiste et anarchiste Gustav Landauer (1870-1919), considéré en son temps par la police de l’Empire allemand comme « l’agitateur le plus important du mouvement révolutionnaire radical ».

Très critique vis-à-vis des marxistes et du Parti social-démocrate allemand, alors le plus grand parti ouvrier d’Europe, Landauer pense que l’avènement de la société socialiste ne viendra pas de l’effondrement du système capitaliste « sous l’effet de ses propres contradictions ». L’idéal social doit au contraire être réalisé ici et maintenant dans des coopératives et des communautés, par des individus qui s’efforcent de s’extraire des habitudes induites par la colonisation de la vie quotidienne par la marchandise et l’argent. Pour lui, la révolution n’est pas dans la prise du pouvoir de l’État, mais bien dans cette préparation / élaboration d’une société libre.

Bibliographie complète et lien alternatif: Communauté et révolution chez Gustav Landauer.

Photo de 10 - Actualités bruxelloises

10 - Actualités bruxelloises - Raconte-moi autrement les OGM

10-02-2024

Nous nous retrouvons avec Eric Meunier qui nous raconte et analyse en détail les actualités importantes des dernières semaines à Bruxelles.
Au Parlement Européen il y a eu deux votes sur la proposition de la Commission Européenne de déréglementer les OGM, le 24 janvier au sein de la Commission de l'Environnement et ensuite le 7 février par le Parlement en plénière.
Le même jour, la question a été soumise au Conseil Européen qui réunit les gouvernements des États membres. Le Conseil n’a pas trouvé de consensus sur ce projet de déréglementation. Les négociations espérées par la Commission avec le Conseil et le Parlement ne peuvent donc pas commencer. De son côté, le Parlement européen a adopté sa position, qui modifie la proposition de la Commission, mais à une faible majorité.
S’il a marqué sa volonté politique de restaurer l’étiquetage et d’interdire des brevets par exemple, le texte adopté est confus et incertain sur le plan légal.

Photo de La propriété privée et les communs

La propriété privée et les communs - Racine de moins un

21-01-2024

(RMU n°89 - 67 mn) Quel est le rôle de la propriété et des communs dans le cadre d’une gestion plus démocratique et plus sobre des ressources. Quel rôle pourrait jouer les communs dans une transition socio-écologique ? Doit-on abolir la propriété ?

Pour y répondre nous recevons Fabien Locher, historien de l’environnement, chercheur au CNRS qui a dirigé les ouvrages Posséder la nature (2018) et La Nature en commun (2020).

Lien alternatif: La propriété privée et les communs.

Photo de 9 - Micro-organismes et actualités sur l

9 - Micro-organismes et actualités sur l - Raconte-moi autrement les OGM

14-01-2024

Dans cette neuvième émission dans notre série, Eric Meunier aborde d'abord un aspect peu connu : les micro-organismes génétiquement modifiés (bactéries, levures, enzymes, édulcorants, additifs alimentaires...). Les entreprises souhaitent que la déréglementation des OGM végétaux actuellement proposée par la Commission européenne soit élargie aux disséminations dans l’environnement de ces micro-organismes. Ensuite, Eric aborde l'actualité brûlante : la Commission de l'Environnement du Parlement Européen votera le 24 janvier sur la proposition de la Commission européenne de déréglementer les OGM. Le 19 janvier, 34 Prix Nobel ont adressé une lettre à la Commission dans laquelle iels implorent le Parlement Européen d'approuver cette proposition. Eric réfute point par point leurs arguments et insiste sur l'importance du récent rapport très critique de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) https://www.infogm.org/7961-micro-organismes-ogm-l-offensive-cache

Photo de Le climat dans l'histoire

Le climat dans l'histoire - Racine de moins un

16-12-2023

(RMU n°88 - 58 mn) Buffon, Christophe Colomb ou Chateaubriand : depuis des siècles, les grands esprits du monde discutent des impacts de l’Homme sur son climat. D’où cette question, quelle est la place des débats climatiques dans l’histoire ?

Pour y répondre nous recevons Fabien Locher, historien de l’environnement, chercheur au CNRS. Il est co-auteur avec Jean-Baptiste Fressoz de l’ouvrage Les Révoltes du ciel, Une histoire du changement climatique XVe-XXe siècle, publié au Seuil en octobre 2020.

Lien alternatif: Le climat dans l'histoire.

Photo de 8 - Mobilisations citoyennes contre les

8 - Mobilisations citoyennes contre les - Raconte-moi autrement les OGM

07-12-2023

Pour cette émission nous avons pu nous entretenir avec deux membres du Conseil d'Administration d'Inf'OGM, d'abord Hervé Le Meur, qui est également président d'OGM Dangers. Il nous explique les motivations qui l'ont incité à s'engager il y a plus de 20 ans dans ce combat. Au-delà des raisons scientifiques, c'est surtout un sentiment instinctif de révolte contre la volonté de quelques entreprises de réduire le vivant et la liberté des plantes, de concevoir les végétaux ou les animaux uniquement selon leur utilité... Ensuite, Annick Bossu, présidente d'inf'OGM, raconte les différentes formes de mobilisation citoyenne contre les OGM, et notamment les Faucheurs Volontaires, à partir de la première action en 1997 dans l'Isère contre un champ de colza transgénique. Il y a un fort lien entre ces actions militantes et le travail patient d'information et de sensibilisation mené par Inf'OGM. Aujourd'hui la lutte contre les nouvelles techniques génomiques (NTG) est plus difficile car il n'est pas facile d'identifier les signes agronomiques dans les champs.

Photo de 7 - OGM, les tractations bruxelloises po

7 - OGM, les tractations bruxelloises po - Raconte-moi autrement les OGM

17-11-2023

Dans cette septième émission de notre série, Eric Meunier de l'équipe d'Inf'OGM, nous parle de l'actualité brûlante bruxelloise au sujet des OGM.
Le 5 juillet 2023, la Commission Européenne a publié une proposition très inquiétante de nouvelle directive qui déréglementerait tous les OGM. La conséquence : plus de contrôles sur les risques, plus de transparence, plus d'étiquetage.
L'industrie et certains pays, notamment l'Espagne qui préside actuellement l'UE, mettent une très forte pression pour adopter une telle directive le plus rapidement possible, avant que les opinions publiques et les associations puissent en être informées et la contester. Quant à la France, elle est maîtresse de l'esbroufe politique.

Photo de 6 - L'artificialisation du vivant

6 - L'artificialisation du vivant - Raconte-moi autrement les OGM

14-10-2023

La sixième émission dans cette série, cette fois-ci avec Annick Bossu, présidente d'Inf'OGM. Après une introduction où Annick explique ce qui l'a motivée de s'impliquer il y a environ six ans, elle aborde le vaste sujet de l'artificialisation du vivant qui ne touche pas seulement le domaine agricole, mais aussi l'espèce humaine par le biais de biotechnologies dans le domaine médical et la reproduction. Elle évoque le forçage génétique qui a des impacts peu connus, la modification des embryons et, enfin, les cellules souches pluripotentes induites... Pour comprendre ce qui se cache derrière ces phénomène mystérieux vous n'avez qu'à écouter l'émission!

Photo de N°20 - Demain en mains

N°20 - Demain en mains - Les calottes sont cuites

13-10-2023

Demain en mains est un journal gratuit en ligne qui traite des sujets écologiques et sociaux. Sa ligne éditoriale porte sur le constat de la situation, les causes qui ont amené à cela et les outils pour en sortir. Il y est notamment question de problématiques telles que la désinformation et le consumérisme, puis de pistes de solutions telles que la déconsommation ou les actions locales et collectives. Le lien avec le dérèglement du climat est direct.

 

En première partie, l’équipe vient présenter ce projet, avec Alain Duez – fondateur du projet, ainsi qu’Iman Mary et Hernan Carricaburu - journalistes. Une seconde partie présente le portrait d’Iman Mary, journaliste engagée et féministe.

 

Site internet : https://www.demain-en-mains.info/fr

Chaîne YouTube : https://www.youtube.com/@demainenmains

Annonce « DEM coanime une émission sur Radio Zinzine » : https://www.youtube.com/watch?v=PmpJd6B68R0

Photo de 5 - Les OGM au service de l'agriculture

5 - Les OGM au service de l'agriculture - Raconte-moi autrement les OGM

11-09-2023

La cinquième émission de la série, cette fois-ci avec Christophe Noisette, rédacteur en chef d'Inf'OGM. Les OGM sont présentés comme une solution aux problèmes posés par l'agriculture industrielle. Pourtant, les OGM sont dans la continuité paradigmatique de cette agriculture qu'ils sont censés sauver. Ce sont les mêmes façons de procéder (action/réaction), les mêmes acteurs. Les OGM non seulement ne peuvent pas sauver cette agriculture mais ils agravent les problèmes. A tous les niveaux : économique (concentration), sanitaire et environnemental.

Photo de La subsistance, une perspective écofémin

La subsistance, une perspective écofémin - Racine de moins un

28-08-2023

(RMU n°87 - 62 mn) Fondé sur une analyse radicale de l’exploitation systémique des femmes, des peuples colonisés et de la nature, l’écoféminisme consiste à faire de la politique autrement, en repartant de la vie quotidienne: lutter contre les oppressions par l’élaboration d’autres modes de vie, plus justes et écologiques, ainsi que par des mobilisations collectives et le recours à l’action directe. Resituant les inégalités – sociales, politiques, économiques – au cœur des réflexions écologiques, les analyses écoféministes sont parmi les plus complexes et englobantes – plus en réalité que celles de l’écologie, même politique, qui néglige trop certaines dimensions de la crise environnementale et tend de ce fait à préconiser des solutions (autoritaires, technologiques, industrielles) qui risquent d’aggraver les impasses actuelles.

Une tendance singulière et importante de l’écoféminisme est la perspective de la subsistance. Travail de (re-)production de la vie, domaine des tâches quotidiennes, invisibles, réalisés majoritairement par des femmes, la subsistance a pourtant été ignorée voire méprisée dans le féminisme comme dans l’écologie, et n’a que momentanément été remise au centre de l’attention par la crise sanitaire. La catastrophe écologique exige pourtant de repenser complètement nos manières de vivre et de travailler. Alors que notre dépendance au travail d’autrui et au système industriel s’accompagne d’une augmentation massive des inégalités et des atteintes au vivant, et alors que se multiplient les « solutions » basées sur un contrôle accru des humains et de la nature par la technologie ou par la gouvernance, la perspective de la subsistance pose un regard profondément critique sur cet état du monde.

Les deux intervenantes invitées pour cette séance, Veronika Bennholdt-Thomsen et Geneviève Pruvost, sont toutes deux sociologues. Les deux autrices partagent un point de départ très concret – la subsistance : cultiver, manger, se loger, prendre soin des personnes et de l’environnement, entretenir des relations sociales épanouissantes, etc. – ainsi qu’une proposition : repolitiser la production et l’entretien de la vie en articulant écologie, travail et rapports de pouvoir.

Les deux interventions de cette conférence développent cette perspective :

La Politique de la Subsistance, par Veronika Bennholdt-Thomsen, anthropologue sociale, , activiste, co-autrice avec Maria Mies de La Subsistance : une perspective écoféministe (traduit en français et publié par les éditions La Lenteur).

Quotidien politique : Écologie/féminisme par Geneviève Pruvost, sociologue, autrice de Quotidien politique : Féminisme, écologie, subsistance (2022, La Découverte) et de la préface à la réédition de Ecologie/féminisme. Révolution ou mutation ? de Françoise d’Eaubonne (à paraître, éditions du Passager clandestin)

Lien alternatif: La subsistance, une perspective écoféministe.

Photo de N°19 - Extinction Rebellion – XR Aix-en-

N°19 - Extinction Rebellion – XR Aix-en- - Les calottes sont cuites

04-08-2023

Extinction Rebellion, XR, est un mouvement social écologiste international en lutte contre l'effondrement écologique et social, la perte de biodiversité et le dérèglement climatique. Il revendique l'usage de la désobéissance civile non violente afin d'inciter les gouvernements à agir. Sept membres du groupe local d’Aix-en-Provence prennent la parole autour de XR pour eux-elles.

Photo de 4 - Etiquetage et traçabilité : les limi

4 - Etiquetage et traçabilité : les limi - Raconte-moi autrement les OGM

18-07-2023

La quatrième émission dans cette série, avec Christophe Noisette, co-fondateur d'Inf'ogm et secrétaire de la rédaction, et Charlotte Krinke, juriste. Pourquoi l'étiquetage des OGM est important? Droit des consommateurs et liberté de choix, règles actuelles européennes, réalité de la commercialisation des aliments OGM dans l'UE, lacunes, failles et exceptions à l'obligation de l'étiquetage... Dans la dernière partie, Charlotte et Christophe lancent l'avertissement : la Commission européenne cherche à faire adopter de nouvelles réglementations qui mettraient fin à l'obligation de transparence et d'étiquetage pour les "nouvelles techniques de modification génétique". Une période cruciale arrive où la vigilance citoyenne sera essentielle...

Photo de N°18 - Sydevom - les déchets dans le 04

N°18 - Sydevom - les déchets dans le 04 - Les calottes sont cuites

07-07-2023

« En France, le secteur des déchets est à l'origine de 4% des émissions de GES et ce, sans prise en compte des émissions liées au traitement des déchets ainsi qu'à leur transport.» [Ademe]. 

 

Il est donc question dans cette émission de tri, recyclage, compostage et de réduction des déchets, en France et dans les Alpes de Haute-Provence, avec Marion Tiraboschi et Pauline Watissee du Sydevom 04 (Syndicat Départemental d’Elimination et de Valorisation des Ordures Ménagères).

 

Sydevom 04 : https://www.sydevom04.fr  et sa chaîne YouTube

Ademe : https://www.territoires-climat.ademe.fr/ressource/351-125

 

Comm’une bouteille: https://www.communebouteille.org

 

Musique : Gabo & Orchestre Poly Rhythmo - Its a Vanity 

Photo de Le concept de spectacle

Le concept de spectacle - Racine de moins un

18-06-2023

(RMU n°86 - 62 mn) Patrick Marcolini, maître de conférence à l'Université de Montpellier, est l’auteur de l’ouvrage Le Mouvement situationniste, une histoire intellectuelle (L’Échappée, 2013).

Pour comprendre le concept de spectacle tel qu’il a été théorisé par l’Internationale situationniste – groupe révolutionnaire actif entre 1957 et 1972 – il est utile de revenir à ses origines, au contexte dans lequel il est apparu. Si dans au théâtre, le spectacle est un rapport de contemplation d’une activité qui se déroule indépendamment du spectateur, il va être analysé par les situationnistes comme le fondement des rapports sociaux dans la société contemporaine : les gens ne vivent pas, ils se contentent de regarder leur propre vie telle qu’elle leur est donnée à contempler. Patrick Marcolini expose de manière synthétique les différentes implications de ce concept développé par son principal théoricien Guy Debord dans son ouvrage La Société du spectacle (1967) pour la critique de la société contemporaine.

Lien alternatif: Le concept de spectacle.

Photo de 3 - Droits de propriété intellectuelle,

3 - Droits de propriété intellectuelle, - Raconte-moi autrement les OGM

11-06-2023

La troisième émission dans cette série. Denis Meshaka nous décortique l'histoire complexe de la propriété intellectuelle dans le domaine du vivant. Que sont exactement les brevets et qu'est-ce qui peut être breveté? Et les Certificats d'Obtention Végétale, les COV? Quand des entreprises ont-elles commencé à obtenir des brevets pour des OGM? Quel impact sur les petits semencier·es, sur le secteur agro-alimentaire, mais aussi quelles conséquences pour les consommateur/trices?

Photo de Le travail des animaux à l’ère industrie

Le travail des animaux à l’ère industrie - Racine de moins un

04-06-2023

(RMU n°85 - 62 mn) François Jarrige, historien à l’Université de Bourgogne fait un expose de ses recherches sur la thème « Les animaux sont-ils des travailleurs comme les autres ? ».

Si depuis les débuts de leur domestication les animaux n’ont cessé de travailler au service des humains, les formes et l’ampleur de ce travail ont beaucoup varié selon les époques. En Europe, le nombre de chevaux, de chiens, de bœufs, de mulets utilisés pour tirer et soulever des charges, ou pour transformer des matières, s’est beaucoup accru aux XVIIIe et XIXe siècle avant de décliner sous l’effet de la motorisation et de l’électrification au siècle suivant. Massivement utilisés pour accélérer les transports, ils furent aussi une source majeure de force motrice, souple et flexible, adaptée à de nombreux contextes et situations de travail : dans les mines et les premières usines textiles, dans les plantations coloniales comme dans de nombreux ateliers artisanaux, ils furent attachés à des manèges pour produire de la force, broyer des matières.

Loin de les faire disparaître, l’industrialisation européenne a intensifié leur mise au travail, démultiplié leur présence dans les ateliers, à côté des enfants, des femmes et des ouvriers. Ces « moteurs animés » constituent un chaînon manquant et oublié de l’industrialisation et des transformations sociales du XIXe siècle. Le travail des bêtes s’est transformé parallèlement à celui des hommes, dans une logique de coopération et de rivalité, avant de devenir une source de rejets, de débats, voire de scandales.

Bibliographie
Ann Norton Greene, Horses at Work. Harnessing power in industrial america, Havard University Press, 2008.
Eric Baratay, Bêtes de somme, des animaux au service des hommes, Seuil (livre de poche), 2011.
Daniel Roche, La Culture équestre de l'Occident XVIe-XIXe siècle, tome I, “Le cheval moteur”, Fayard, 2008.
A paraître:
François Jarrige, La Ronde des bêtes - Le moteur animal et la fabrique de la modernité, La Découverte, septembre 2023.

Lien alternatif: Le travail des animaux à l’ère industrielle.

Photo de 2 - Retour sur l'histoire des OGM

2 - Retour sur l'histoire des OGM - Raconte-moi autrement les OGM

20-05-2023

La deuxième émission dans la série "Raconte-moi autrement les OGM" réalisée en partenariat avec Inf'OGM. Cette fois-ci, Eric Meunier nous brosse l'histoire du développement des OGM, mais en commençant au début du 20ème siècle, bien avant leur apparition, avec l'introduction des variétés hybrides F1. Ensuite, jusqu'aux années 80, la recherche fondamentale qui passe de l'organisme à la cellule et puis à l'ADN. Vers les années 60 et 70 on voit apparaître la mutagenèse chimique ou physique sur des plantes entières. C'est dans les années 80 - 90 que les grandes entreprises semencières introduisent la transgenèse, mais sur quelques plantes seulement. A cette époque la 1ère législation européenne sur les OGM est mise en place. Les années 2000 voient les premières plantes obtenues par mutagenèse sur culture de cellules. Aujourd'hui les entreprises font un puissant lobbying pour réduire ou arrêter totalement de nombreuses réglementations européennes, comme l'étiquetage obligatoire des produits obtenus grâce aux OGM.

Photo de 1 - Inf'OGM, c'est quoi et c'est qui ?

1 - Inf'OGM, c'est quoi et c'est qui ? - Raconte-moi autrement les OGM

08-04-2023

"En juin 2023 il est possible que la Commission européenne nous propose une nouvelle législation sur les OGM qui pourrait rendre invisible 80% des OGM. Ce serait un danger pour les consommateurs, pour les paysans, parce qu'on ne saurait plus ce qu'on cultive, ce qu'on consomme". C'est l'avertissement de Christophe Noisette, rédacteur en chef d'Inf'OGM, une association fondée en 1999 qui publie de l’information indépendante et critique sur les OGM, les biotechnologies et les semences. Cette émission est la première d'une nouvelle série mensuelle sur Radio Zinzine qui suivra les différents dossiers et problématiques traités par Inf'OGM. Pour démarrer, plusieurs membres de l'assocation raconte son histoire et ses activités : Christophe Noisette, Eric Meunier, Charlotte Krinke, Denis Meshaka et Antoine Vepierre

Photo de N°17 - Convention des Entreprises pour l

N°17 - Convention des Entreprises pour l - Les calottes sont cuites

07-04-2023

La Convention des Entreprises pour le Climat (CEC) organise des parcours de prise de conscience et de transformation pour décideuses et décideurs économiques afin de rendre irrésistible la bascule d’une économie extractive vers une économie régénérative d’ici 2030. 

Dans cette émission, Emmanuelle Bertin de Terre d’Oc partage son expérience personnelle et professionnelle de cette démarche inspirée de la Convention Citoyenne pour le Climat.

Photo de La gestion sanitaire de la covid-19

La gestion sanitaire de la covid-19 - Racine de moins un

12-03-2023

(RMU n°84 - 63 mn) Mathieu Amiech, membre des éditions La Lenteur et du collectif écran total (résister à la gestion et l’informatisation de nos vies), revient sur la gestion de l’épidémie de Covid-19 due a la diffusion du virus SARS-Cov-2 durant les années 2020-2022.

« Le point essentiel que je voulais souligner, c’est que considérer le Covid-19 comme un danger absolu, radicalement nouveau, qui change totalement notre situation personnelle et collective, cela n’est possible que si l’on refoule profondément le caractère pathogène de notre société capitaliste et industrielle. C’est-à-dire que l’on occulte le fait que l’on est déjà, en temps ordinaire, dans une situation où l’on est environné de dangers, de nuisances, qui viennent de beaucoup de nos habitudes de consommation quotidiennes déjà très ancrées. »

Lien alternatif: La gestion sanitaire de la covid-19.

Photo de Ruée minière au XXIe siècle

Ruée minière au XXIe siècle - Racine de moins un

11-02-2023

(RMU n°83 - 60 mn) Aurore Stephant, ingénieure et géologue minier, spécialiste des activités minières et de leurs impacts humains, sanitaires, sociaux et environnementaux, membre de l’Association SystExt (Systèmes extractifs et Environnements), expose les enjeux autour de la "Ruée minière au XXIe siècle : jusqu'où les limites seront-elles repoussées ?".

Le monde fait face à une demande croissante en ressources minérales dans tous les secteurs, en particulier ceux de la construction, du transport, de la défense, de l’approvisionnement en énergie ou encore des technologies de l’information et de la communication. Si la mine a servi toutes les révolutions industrielles, il est désormais attendu qu’elle soit plus que jamais sollicitée pour l’avènement de la Révolution 4.0, celle de la "dématérialisation", des énergies "propres" et des technologies "vertes". Ce modèle de développement repose sur l'intensification de l'industrie minière, qui est l'une des activités les plus prédatrices et dangereuses. Le secteur est ainsi le plus important producteur industriel de déchets solides, liquides et gazeux, ou encore responsable du plus grand nombre de conflits socio-environnementaux. Dans un contexte de diminution des teneurs et de raréfaction des gisements facilement exploitables, il en résulte une augmentation exponentielle de la consommation d’eau et d’énergie, ainsi que des impacts environnementaux et sociaux. Jusqu'où toutes ces limites seront-elles repoussées pour répondre à une consommation de métaux démesurée ?

Illustration :
Mine de cuivre de Palabora, Afrique du Sud :
À gauche : représentation imagée de la quantité de cuivre métal produite par la mine jusqu’à environ 2007 (© Dillon Marsh - dillonmarsh.com).
À droite : Vue satellitaire de la mine et mise en évidence de l’emprise en surface des déchets miniers (Création SystExt, septembre 2021).

Livre écrit en collaboration avec l'association SystExt : Mauvaises mines.

Lien alternatif : Ruée minière au XXIe siècle.

Photo de N°16 - Quête de sens - Clémence

N°16 - Quête de sens - Clémence - Les calottes sont cuites

03-02-2023



Comment bifurquer après un parcours « classique » ?

Clémence est jeune ingénieure de banlieue parisienne avec un CDI et se retrouve à un tournant global de sa vie. Elle a négocié un temps de pause avec « son » entreprise, entamé en août 2022. Il y a donc 6 mois maintenant qu’elle avance dans sa démarche de transition qui se veut concrète. Elle est aujourd’hui à la fin de cette étape planifiée de recherche et nous partage son parcours ainsi que l’aboutissement de cette réflexion active. Un exemple de parcours, ou plutôt de changement de parcours qui rappelle bien des appels des derniers temps…

 

Quelques références mentionnées lors de l’émission :

-       Formation : Parcours d'Avenirs Fertiles ingénieur·es https://fertiles.co/parcours-davenirs-fertiles-ingenieur/ - fertîles https://fertiles.co

-       Livre : Reprendre la terre aux machines - L’atelier paysan – Éditions Seuil
https://www.seuil.com/ouvrage/reprendre-la-terre-aux-machines-l-atelier-paysan/9782021478174

-       Atelier Fresque du Climat - https://fresqueduclimat.org

-       Association Terre de liens - https://terredeliens.org

-       Association Ferme en vie - https://www.feve.co

 

Et quelques-unes supplémentaires partagées par Clémence :

-       Livres :

o   Ralentir ou périr - L'économie de la décroissance, de Timothée Parrique, Éditions Seuil
https://www.seuil.com/ouvrage/ralentir-ou-perir-timothee-parrique/9782021508093

o   Homo natura – En harmonie avec le vivant de Valérie Cabanes, Les Éditions Buchet-Chastel
https://www.buchetchastel.fr/catalogue/homo-natura/

o   Qui veille au grain ? - Les Greniers d'Abondance - Les éditions Yves Michel
https://www.yvesmichel.org/livre/qui-veille-au-grain/

-       Film/serie :

o   Ruptures, d’Arthur Gosset
https://www.ruptures-le-film.fr

o   Nomade des mers, les escales de l'innovation, de Laurent Sardi et Jacques Offre -
https://vod.mediatheque-numerique.com/films/nomade-des-mers-les-escales-de-l-innovation

-       Blogs de vulgarisation scientifique:

o   BonPote : https://bonpote.com

o   Le réveilleur : https://www.lereveilleur.com

 

Musique

-       The Herbaliser - The Sensual Woman

-       Djang San - Cantaloupe Island

Photo de Les utopies atomiques dans l’invention d

Les utopies atomiques dans l’invention d - Racine de moins un

22-01-2023

(RMU n°82 - 61 mn) Conférence de Jean-Baptiste Fressoz, historien des sciences, des techniques et de l’environnement et chercheur au CNRS, sur le thème « la transition énergétique : de l’utopie atomique au déni climatique ».

Cette conférence résume deux articles que notre historien a publié ces derniers temps :
Pour une histoire des symbioses énergétiques et matérielles, janvier 2021.
La « transition énergétique », de l’utopie atomique au déni climatique, USA 1945-1980, juin 2022.

Articles réunis en une brochure (60 p., A5) : L'invention de la « transition énergétique ».

Lien alternatif : Les utopies atomiques dans l’invention de la « transition énergétique ».

Photo de Écoféminisme et résistance à Lyon 3

Écoféminisme et résistance à Lyon 3 - Racine de moins un

02-01-2023

(RMU n°81c - 52 mn) Troisième partie (sur 3) de l'enregistrement de la conférence «Écoféminisme et Résistance», organisée par Deep Green Resistance France et Floraisons, le 19 novembre 2022, à Lyon.

Cette conférence s’adresse aux femmes en cheminement, aux curieuses, aux écofeministes en herbe, à toutes celles qui en ont marre de faire leur lessive maison et qui sont à la recherche d’outils théoriques et stratégiques.

De la naissance de l’agriculture jusqu’à la civilisation industrielle, l’analyse radicale des différentes représentations de la femme et de la nature et la dégradation de leurs conditions matérielles, met en lumière le principe fondateur du mouvement : la destruction de la nature et l’exploitation des femmes sont intrinsèquement liées.

Porté par le travail d’autrices et activistes telles que Maria Mies, Vandana Shiva, Françoise d’Eaubonne, Lierre Keith, Carolyn Merchant, Ynestra King et tant d’autres, l’écoféminisme reste aujourd’hui dévoyé de son sens initial et vidé de sa substance.

Pourtant, face aux enjeux actuels du féminisme et de l’écologie, il apparaît comme la clef de voûte d’une véritable culture et stratégie de résistance.

À travers ce week-end événement, nous vous proposons une définition profondément politique, radicale, culturelle et révolutionnaire de l’écoféminisme.

Origine de l'enregistrement
et détails supplémentaires : Écoféminisme et Résistance.

Épisode n°1
Épisode n°2

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Écoféminisme et résistance à Lyon 2 - Racine de moins un

18-12-2022

(RMU n°81b - 59 mn) Deuxième partie (sur 3) de l'enregistrement de la conférence «Écoféminisme et Résistance», organisée par Deep Green Resistance France et Floraisons, le 19 novembre 2022, à Lyon.

Cette conférence s’adresse aux femmes en cheminement, aux curieuses, aux écofeministes en herbe, à toutes celles qui en ont marre de faire leur lessive maison et qui sont à la recherche d’outils théoriques et stratégiques.

De la naissance de l’agriculture jusqu’à la civilisation industrielle, l’analyse radicale des différentes représentations de la femme et de la nature et la dégradation de leurs conditions matérielles, met en lumière le principe fondateur du mouvement : la destruction de la nature et l’exploitation des femmes sont intrinsèquement liées.

Porté par le travail d’autrices et activistes telles que Maria Mies, Vandana Shiva, Françoise d’Eaubonne, Lierre Keith, Carolyn Merchant, Ynestra King et tant d’autres, l’écoféminisme reste aujourd’hui dévoyé de son sens initial et vidé de sa substance.

Pourtant, face aux enjeux actuels du féminisme et de l’écologie, il apparaît comme la clef de voûte d’une véritable culture et stratégie de résistance.

À travers ce week-end événement, nous vous proposons une définition profondément politique, radicale, culturelle et révolutionnaire de l’écoféminisme.

Origine de l'enregistrement
et détails supplémentaires : Écoféminisme et Résistance.

Épisode n°1
Épisode n°3

Photo de Écoféminisme et résistance à Lyon 1

Écoféminisme et résistance à Lyon 1 - Racine de moins un

11-12-2022

(RMU n°81a - 64 mn) Première partie (sur 3) de l'enregistrement de la conférence «Écoféminisme et Résistance», organisée par Deep Green Resistance France et Floraisons, le 19 novembre 2022, à Lyon.

Cette conférence s’adresse aux femmes en cheminement, aux curieuses, aux écofeministes en herbe, à toutes celles qui en ont marre de faire leur lessive maison et qui sont à la recherche d’outils théoriques et stratégiques.

De la naissance de l’agriculture jusqu’à la civilisation industrielle, l’analyse radicale des différentes représentations de la femme et de la nature et la dégradation de leurs conditions matérielles, met en lumière le principe fondateur du mouvement : la destruction de la nature et l’exploitation des femmes sont intrinsèquement liées.

Porté par le travail d’autrices et activistes telles que Maria Mies, Vandana Shiva, Françoise d’Eaubonne, Lierre Keith, Carolyn Merchant, Ynestra King et tant d’autres, l’écoféminisme reste aujourd’hui dévoyé de son sens initial et vidé de sa substance.

Pourtant, face aux enjeux actuels du féminisme et de l’écologie, il apparaît comme la clef de voûte d’une véritable culture et stratégie de résistance.

À travers ce week-end événement, nous vous proposons une définition profondément politique, radicale, culturelle et révolutionnaire de l’écoféminisme.

Origine de l'enregistrement
et détails supplémentaires : Écoféminisme et Résistance.

Épisode n°2
Épisode n°3

Photo de N°15 - Social-Climat, même combat!

N°15 - Social-Climat, même combat! - Les calottes sont cuites

10-12-2022

Cette émission rapporte l’enregistrement de la rencontre entre le secrétaire général du syndicat ouvrier CGT, Philippe Martinez et Mickaël Correia, journaliste environnement à Médiapart, spécialiste sur les questions climatiques et auteur du livre « Criminels climatiques - Enquête sur les multinationales qui brûlent notre planète » aux éditions La Découverte.

Cette rencontre se veut un rapprochement entre les questions sociales et climatiques et est une première à notre connaissance portant ouvertement ainsi sur la convergence des luttes, leurs points communs, les défis et des exemples concrets. La soirée débat a eu lieu jeudi 1er décembre 2022 à la salle (bien remplie!) du Royal à Gap et était animée par Alexandra Pourroy, représentante de la CGT 05.

Musique:
- Shantel - Bucovina (Haaksman & Haaksman Soca Bogle Mix)
- DJ Nu-Mark - Pomo
- Shantel & Areti Ketime - Dysi Ki Anatoli

Photo de N°14 - Nous sommes la Terre

N°14 - Nous sommes la Terre - Les calottes sont cuites

12-11-2022

L’art et l’engagement écologique – 1 – Nous sommes la Terre
Nous sommes la Terre est un clip animé d’un « chant des partisans » qui propose de contribuer et inspirer les mouvements écologiques et solidaires. L'envie est née lors d'une marche pour le climat, en 2019. Thierry Gaudin – auteur-scénariste, Alexandre Domenigoni – compositeur et Zoé Rose – réalisatrice, font partie du collectif d’artistes Demeter où chacun-e a donné de soi pour créer ce projet audiovisuel qui vise à nourrir « la source de vie pleine de demain ». Ils et elle sont avec nous pour partager la naissance de ce projet et cet art pour l’écologie.

Sortie officielle du clip et de la version radio du morceau : 12 octobre 2022
Youtube : https://www.youtube.com/watch?v=-rQYPPBTlK0

Photo de L'Idéologie du progrès technique

L'Idéologie du progrès technique - Racine de moins un

23-10-2022

(RMU n°80 - 65 mn) Voiture électrique, 5G, avion à hydrogène, capture du CO2, énergies renouvelables : pour beaucoup, et particulièrement les dirigeants, le progrès technique nous sauvera du péril climatique sans remettre en cause la croissance économique. D’où cette question : le progrès technique est-il une idéologie ?

Pour y répondre, voici un entretien avec François Jarrige, professeur d’histoire à l’Université de Bourgogne, spécialiste de l’industrialisation et auteur notamment de Technocritiques, du refus des machines à la contestation des technosciences, La Découverte, 2016.

Suivi d’une brève présentation de son dernier livre On arrête (parfois) le progrès. Histoire et décroissance, L’Échappée, octobre 2022.

Lien alternatif : L'Idéologie du progrès technique.

Pour en savoir plus : L'Idéologie du progrès technique.

Photo de Guerre et science

Guerre et science - Racine de moins un

07-08-2022

(RMU n°79 - 62 mn) Dominique Pestre, historien des sciences, donne une conférence intitulée Guerre et science : un pacte indéfectible ?

400 ans d'histoire partagée... Entre la science et la guerre, l'alliance est ancienne. Certes, les sciences font souvent l'objet d'applications pratiques, pour le meilleur ou pour le pire, mais selon une opinion répandue, elles constitueraient des connaissances déconnectées de toute intervention. On peut se demander si cette perception n'est pas infiniment trompeuse. Pour qui regarde les choses telles qu'elles furent historiquement, les sciences apparaissent plutôt comme des systèmes de savoirs et de pratiques visant à maîtriser le monde naturel et humain, visant certes à comprendre la nature, mais aussi, et indissociablement à agir sur elle, à la modifier - et à faire la guerre.

Amy Dahan et Dominique Pestre (dir.). Les sciences pour la guerre. 1940 - 1960 Éditions de l'École des hautes études en sciences sociales, Paris, 2004.

Lien alternatif : Guerre et science.

Photo de L'idéologie du libéralisme autoritaire

L'idéologie du libéralisme autoritaire - Racine de moins un

19-06-2022

(RMU n°77 - 59 mn) Barbara Stiegler, professeure de philosophie politique à l'université Bordeaux-Montaigne, analyse comment les cabinets de conseil comme McKinsey ou la BVA Nudge Unit, se basant sur les sciences comportementales ont inspiré la gestion de l'épidémie de Covid-19 ces dernières années. Et plus généralement comment l'idéologie des biais cognitifs et des "nudges" constituent des éléments pseudo-scientifiques servant à justifier la forme autoritaire que prend le libéralisme aujourd'hui.

Conférence tenue dans le cadre de la Fabrique du citoyen 2022 le 7 avril 2022, animée par Manon Delobel.

SOMMAIRE DES QUESTIONS :
00:03:26 Qu'entendez-vous par l'idéologie des biais cognitifs ?
00:16:58 Que devient la démocratie face à un discours qui dévalorise les capacités de jugement politique des populations ?
00:22:20 Y a-t-il des bons et des mauvais usages des biais cognitifs ? Que sont les "nudges" ?
00:41:49 Gérald Bronner, la commission "les lumières à l'ère numérique" et réseaux sociaux.
00:51:48 Fin

Lien alternatif: L'idéologie du libéralisme autoritaire.

Photo de Contre la résilience à Fukushima et aill

Contre la résilience à Fukushima et aill - Racine de moins un

18-06-2022

(RMU n°78 - 52 mn) Thierry Ribault, chercheur en sciences sociales au CNRS, présente son ouvrage Contre la résilience. À Fukushima et ailleurs, publié aux éditions L’Échappée en 2021 lors de son passage dans les studios de Radio Zinzine le 24 juin 2022.
Funeste chimère promue au rang de technique thérapeutique face aux désastres en cours et à venir, la résilience érige leurs victimes en cogestionnaires de la dévastation. Ses prescripteurs en appellent même à une catastrophe dont les dégâts nourrissent notre aptitude à les dépasser. C’est pourquoi, désormais, dernier obstacle à l’accommodation intégrale, l’« élément humain » encombre. Tout concourt à le transformer en une matière malléable, capable de « rebondir » à chaque embûche, de faire de sa destruction une source de reconstruction et de son malheur l’origine de son bonheur, l’assujettissant ainsi à sa condition de survivant.
Il est coauteur, avec Nadine Ribault, de Les Sanctuaires de l’abîme. Chronique du désastre de Fukushima, éditions de l’Encyclopédie des Nuisances, 2012.

Voir notre recueil d’articles Contre la résilience.

Lien alternatif : Contre la résilience.

Photo de Bio-objets et civilisation in vitro

Bio-objets et civilisation in vitro - Racine de moins un

05-06-2022

(RMU n°76 - 63 mn) Céline Lafontaine présente son ouvrage Bio-objets, Les nouvelles frontières du vivant, Seuil, mars 2021.

À l’heure où l’on s’inquiète de l’avenir de la biodiversité, de nouvelles formes de vie éclosent chaque jour dans les laboratoires du monde globalisé. À mi-chemin entre le biologique et l’artificiel, les bio-objets (gamètes, embryons, cellules souches) sont les descendants directs des technologies in vitro qui ont permis de cultiver des cellules et des tissus vivants.

Or ces entités biologiques sont, malgré leur omniprésence, des objets insaisissables dont la vitalité brouille de manière concrète le découpage culturel entre sujet et objet, entre nature et artifice, entre humain et non-humain. Dotés d’une très grande plasticité, ils peuvent être congelés, modifiés, transplantés, transportés et échangés. En quoi leur production croissante transforme notre rapport au vivant et à l’identité corporelle ? Quelles implications matérielles, économiques, sociales et culturelles sous-tendent leur prolifération?

À partir d’exemples tirés de la médecine reproductive, du génie génétique et d’une enquête menée auprès de chercheurs en bio-impression, Céline Lafontaine, sociologue à l'université de Montréal (Québec), insistera sur le fait que les produits de la culture in vitro ne sont justement pas des objets comme les autres, du seul fait de leur vitalité biologique.

Lien alternatif : Bio-objets et civilisation in vitro.

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Photo de Quotidien politique

Quotidien politique - Racine de moins un

25-04-2022

(RMU n°75 - 57 mn) Quelles sont les alternatives concrètes proposées par l'écoféminisme ? Quelle autre organisation politique de la vie et des rapports à la nature est possible ? Comment le travail de subsistance peut-il devenir un facteur d’émancipation ? La sociologue Geneviève Pruvost, qui a publié Quotidien politique - Féminisme, écologie, subsistance aux éditions de La Découverte en septembre 2021, montre que la fabrique du quotidien peut être un enjeu révolutionnaire.

Lien alternatif : Quotidien politique.

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Photo de N°12 - Abiophen: expérimentations et cul

N°12 - Abiophen: expérimentations et cul - Les calottes sont cuites

12-03-2022

La serre expérimentale AbioPhen inaugurée en octobre 2021 à Montferrier-sur-Lez, près de Montpellier, est un outil d’envergure internationale. Elle permet de reproduire les climats actuels, simuler les climats futurs et anticiper les changements climatiques en développant aujourd’hui les plantes cultivées adaptées aux climats de demain. Nous y sommes avec les scientifiques Claire Billot - directrice de l'unité « Amélioration génétique et adaptation des plantes » et responsable de la serre Abiophen pour le CIRAD, Denis Fabre - responsable de la serre Abiophen et spécialiste des équipements pour les études d'écophysiologie et Gérald Oliver – responsable des serres du site de Lavalette.

Musique :
- Meghan Trainor Cover PMJ ft. Kate Davis - All About That Bass
- Natacha Atlas - Mon Amie La Rose

Photo de N°11 - Ecoanxiété et autres émotions éco

N°11 - Ecoanxiété et autres émotions éco - Les calottes sont cuites

12-02-2022

L’émission de ce mois porte sur l’écoanxiété et les émotions suscitées par nos préoccupations ou engagements face à l’environnement et l’écologie, donc par rapport aux changements climatiques aussi. Deux psychologues et expertes en la matière, Anne Jacob et Hélène Jalin, nous en parlent.

Anne Jacob est psychologue clinicienne et psychothérapeute, pratiquant une psychologie intégrative, basée sur différentes approches théoriques et méthodes. Intéressée par les difficultés psychologiques provoquées par les changements environnementaux et les théories de l'effondrement, elle s’appuie notamment sur les modèles de compréhension de la maladie grave et ses impacts sur la santé psychique pour proposer des groupes de paroles ainsi que des suivis individuels sur ces sujets.

Hélène Jalin est actuellement doctorante à l'université de Nantes et étudie l'éco-anxiété sur son versant clinique, et notamment comment les modalités de régulation émotionnelle influencent nos réactions psychologiques face au dérèglement climatique. En parallèle, elle accueille dans son cabinet - à Nantes des patient-es, notamment éco-anxieux-ses (mais pas uniquement). Hélène Jalin a monté une enquête avec une collègue, Camille Chandès, sur l’éco-anxiété justement.

Anne Jacob et Hélène Jalin sont donc toutes deux entre recherche et clinique. Leur laboratoire d'appartenance est le LPPL - Laboratoire de Psychologie des Pays de la Loire pour Hélène Jalin et le LPPS - Laboratoire de Psychopathologie et Processus de Santé de l'Université de Paris pour Anne Jacob.

Note : Le livre de référence souvent cité est « Les émotions de la Terre : des nouveaux mots pour un nouveau monde » de Glenn Albrecht, aux éditions Les Liens Qui Libèrent, 2021.

Photo de Terre et liberté

Terre et liberté - Racine de moins un

16-01-2022

(RMU n°74 - 62 mn) Aurélien Berlan présente son ouvrage Terre et Liberté, la quête d’autonomie contre le fantasme de délivrance, publié aux éditions La Lenteur en novembre 2021. Rencontre organisée par le Café Librairie Michèle Firk à Montreuil le 27 novembre 2021.

Quel est le lien entre l’impasse socio-écologique dans laquelle nous nous enfonçons et la conception moderne de la liberté? Pour quelles raisons la question écologique ne peut-elle être pleinement comprise qu’en lien avec la question sociale, celle de l’exploitation et de la domination des humains? Et quels sont les tenants et aboutissants, philosophiques et politiques, de l’aspiration à l’autonomie (matérielle et politique) qui traverse l’écologie politique et certains mouvements emblématiques de la lutte contre le capitalisme globalisé?

C’est à ces questions qu’Aurélien Berlan tente de répondre dans cet essai limpide. Il y montre que, derrière les conceptions modernes de la liberté, qu'elles soient libérales ou marxistes, se cachait en fait une aspiration à la délivrance qui plonge ses racines loin dans l’histoire de l’humanité, et dont les implications sociales et écologiques sont délétères. Et que ce désir diffus d’être déchargé des nécessités matérielles et sociopolitiques de la vie quotidienne s’est imposé contre une tout autre conception de la liberté, qui renaît de ses cendres aujourd’hui: l'autonomie au sens de la reprise en charge de nos conditions de vie. Si l’on veut préserver à la fois la terre et la liberté, c’est avec cet imaginaire qu’il nous faut renouer.

Bonnes feuilles : Autonomie : l’imaginaire révolutionnaire de la subsistance.

Lien alternatif : Terre et liberté.

Photo de Compter, gérer, exploiter

Compter, gérer, exploiter - Racine de moins un

02-01-2022

(RMU n°73 - 59 mn) Compter, gérer, exploiter, ainsi va la mégamachine bureaucratique.

Pourquoi résister à l’informatisation du monde ? Comment l’économie règne aujourd’hui sur nos vies ? Pourquoi les écologistes doivent critiquer radicalement la technologie et la société industrielle de masse ? Comment s’en défaire ?

Ce sont les questions que nous sommes allés poser à Matthieu Amiech, une des plumes du groupe Marcuse qui a signé le livre La Liberté dans le coma en 2013 (réédition 2019). Il participe également aux éditions La Lenteur et au groupe Écran total de résistance à l'informatisation et à la gestion de nos vies.

Lien alternatif : Compter, gérer, exploiter.

Plus d'infos sur le blog Sniadecki.

Photo de N°10 - La géodésie spatiale pour compren

N°10 - La géodésie spatiale pour compren - Les calottes sont cuites

11-12-2021

Dans cette émission, nous nous rapprochons de la recherche et échangeons sur la géodésie spatiale, outil qui nous permettrait de mieux comprendre les changements climatiques là où leur impact prend une ampleur considérable : les océans. Nous voyons en effet combien les océans jouent un rôle déterminant dans la réponse globale face à la hausse des émissions de gaz à effet de serre (GES) et celle de la température globale moyenne. La géodésie spatiale, va pouvoir mesurer les modifications dans l’océan et les attribuer aux différentes causes (fonte de glacier, dilatation thermique, etc.). Car l’élévation du niveau des mers n’est ni homogène ni simple, mieux comprendre ce qui s’y passe est essentiel. Jonathan Chenal nous aide donc à faire cela. Il est chercheur au Laboratoire d'études en géophysique et océanographie spatiales (LEGOS) à Toulouse.

Photo de Déboulonner la Mégamachine

Déboulonner la Mégamachine - Racine de moins un

05-12-2021

(RMU n°72 - 75 mn) Deux intervenants font un exposé sur le thème "Déboulonner la Mégamachine" à partir de leurs ouvrages respectifs dans le cadre d'une rencontre organisée par l'Atelier d'écologie politique (Toulouse) en octobre 2021.

D'abord Aurélien Berlan, docteur en philosophie, auteur de Terre et liberté. La quête d’autonomie contre le fantasme de délivrance (La Lenteur, 2021, 220 pages),

Ensuite Fabian Scheidler, philosophe et dramaturge allemand, auteur de La Fin de la Mégamachine. Sur les traces d'une civilisation en voie d'effondrement (traduit de l'allemand par Aurélien Berlan, Seuil, 2020, 620 pages).

Nous ressentons toutes et tous un sentiment d’impuissance face à la « mégamachine », le complexe capitaliste et industriel dans laquelle nos sociétés sont engluées, ainsi qu’à la difficulté à imaginer une alternative à ce système. Fabian Scheidler et Aurélien Berlan donnent à travers leurs ouvrages des pistes pour déboulonner cette « mégamachine ».

Un extrait du livre d'Aurélien Berlan: Autonomie : l’imaginaire révolutionnaire de la subsistance.

Une présentation du livre de Fabian Scheidler: La Fin de la Mégamachine.

Lien alternatif: Déboulonner la Mégamachine.

Photo de Anti-industrialisme ou anti-capitalisme

Anti-industrialisme ou anti-capitalisme - Racine de moins un

28-11-2021

(RMU n°71 - 59 mn) Renaud Garcia, professeur de philosophie dans un lycée à Marseille, fait un exposé dans le cadre des rencontres du groupe Ecran Total qui entend résister à la gestion et à l’informatisation de nos vies.

L’anticapitalisme ou la critique du capitalisme, sous les formes de la dénonciation du profit, des marchés, de la finance et des banques, aussi légitime soit-elle, peut ne jamais toucher au cœur de la dépossession universelle qui s’étend depuis plus de deux siècles, à savoir le mode de vie fondé sur le salariat et l’industrie qui permet la production en masse des marchandises.

Il est donc nécessaire d’élargir la critique sociale, en lui adjoignant une critique culturelle des grandes organisations, du machinisme et de la représentation scientifique du monde.

Lien alternatif : Anti-industrialisme ou anti-capitalisme ?.

Texte de l'intervention et autres documents sur Sniadecki.

Photo de N°9 - Pourquoi une COP26?

N°9 - Pourquoi une COP26? - Les calottes sont cuites

13-11-2021

Ce mois-ci nous parlons bien évidemment COP26! Et nous le faisons avec Sandrine Maljean-Dubois, chercheuse au CNRS, spécialiste de droit international de l'environnement. Elle est directrice-adjointe de l'UMR DICE à Aix-en-Provence (droits international, comparé et européen). Ses travaux récents portent particulièrement sur les négociations sur les changements climatiques et le régime international de la biodiversité. Elle enseigne le droit de l'environnement à la faculté de droit d'Aix-en-Provence et à Sciences Po Aix.

Quelques liens à certaines références utilisées :
• Action climatique globale / Zone pour acteurs non-étatiques – (Global Climate Action – anciennement Non-State Actor Zone for Climate Action (NAZCA))
Climate action
Manuel d’application de l’Accord de Paris (Rule book)
• Règles d’application de l’accord de Paris
"L’article 6 de l’Accord de Paris prévoit des mécanismes autorisant chaque pays à réaliser des échanges de réductions d’émissions afin d’atteindre son objectif national de réduction d’émissions (ou CDN). Une décision doit être prise pour que ces mécanismes deviennent opérationnels. L’article 6 est le seul sur lequel les négociations lors des COP24 et COP25 n’ont pas permis d’aboutir."

Photo de Pourquoi l'Atelier Paysan ?

Pourquoi l'Atelier Paysan ? - Racine de moins un

18-10-2021

(RMU n°70 - 58 mn) Nicolas Decôme nous présente l'Atelier Paysan, cette coopérative d'autoconstruction de matériel agricole. La coopérative vient de publier deux ouvrages collectifs, l'essai politique Reprendre la terre aux machines, Manifeste pour une autonomie paysanne (Seuil, mai 2021) et un premier rapport d' Observations sur les technologies agricoles publié en auto-édition.

Nicolas Decôme expose les analyses et les proposition de l'Atelier Paysan. Il revient sur l'histoire de notre complexe agro-industriel et ses conséquences sur le monde paysan. Il estime qu'une refonte générale du système de production agricole est nécessaire, ainsi qu'un autre rapport à l'alimentation.

Cet enregistrement est issu d'un exposé faite dans un lycée, et donc il a un caractère très pédagogique!

Lien Alternatif : RMU 070 - Pourquoi l'Atelier Paysan.

Photo de N°8 - L’atlas de l’anthropocène

N°8 - L’atlas de l’anthropocène - Les calottes sont cuites

09-10-2021

Dans cette émission d’octobre, nous découvrons le livre Atlas de l'Anthropocène de François Gemenne, Aleksandar Rankovic et l’Atelier de cartographie de Sciences Po (SciencePo Les Presses. https://www.pressesdesciencespo.fr/fr/book/?gcoi=27246100583500
Un survol du contenu de ce livre et de ces premiers chapitres, dont « Ozone » et « Climat », vont permettre de voir quelques concepts clés de l’Anthropocène, des débuts de la gouvernance environnementale et des changements climatiques.

Photo de Des robots pour sauver les agriculteurs?

Des robots pour sauver les agriculteurs? - Racine de moins un

19-09-2021

(RMU n°69 - 63 mn) Robots désherbeurs, drones pour connaître l’état des cultures à distance, tracteurs guidés par satellite, rations et médicaments distribués automatiquement, l’ « agriculture connectée » serait une évolution inéluctable et la solution pour relever les défis auquel fait face le monde agricole aujourd’hui. Quels sont les enjeux de cette nouvelle offensive technologique ? Quelles conséquences peut-on en attendre sur la vie et le travail des agriculteurs, sur leur situation économique et foncière, et sur l’ensemble du modèle alimentaire ?

Intervenants : Elie Parachini est paysan-boulanger. Matthieu Amiech est éditeur et auteur de livres sur le divorce entre progrès technique et progrès humain. Ils habitent tous les deux dans le Tarn, où leurs interventions ont été enregistrées en novembre 2019. Une conférence débat proposée par l’Atelier paysan, dans le cadre d’une tournée dans tout le pays La technologie va-t-elle sauver l’agriculture ?

Suivi d’une brève présentation de l’ouvrage de L’Atelier Paysan, Reprendre la terre aux machines, manifeste pour une autonomie paysanne et alimentaire, éd. Seuil, coll. Anthropocène, paru en mai 2021 (288 pages, 20 €) par Emmanuel Aze et Hugo Persillet.

Lien Alternatif : RMU 069 - Des robots pour sauver les agriculteurs ?.

Photo de N°7 - Météo-France et le climat

N°7 - Météo-France et le climat - Les calottes sont cuites

14-08-2021

Ce mois-ci nous découvrons Météo-France sous son autre jour. Nous sommes en effet plutôt habitué·es à associer cette institution à la météorologie. Cependant, cet établissement public administratif est le service officiel de la météorologie certes, mais aussi de la climatologie en France. Et nous voyons cela avec Thierry Offre, climatologue de Météo-France pour la région PACA.

Les sites de Météo-France

Drias - les futurs du climat, projections climatiques pour l'adaptation de nos sociétés http://drias-climat.fr/ Drias

ClimatHD | Climat d'hier et de demain : le climat passé et futur en France http://www.meteofrance.fr/climat-passe-et-futur/climathd ClimatHD

Pluies extrêmes en France Métropolitaine http://pluiesextremes.meteo.fr/ PluiesExtremes

Photo de Contre le totalitarisme numérique

Contre le totalitarisme numérique - Racine de moins un

20-07-2021

(RMU n°68 - 81 mn) Contre le totalitarisme numérique : une critique du numérique et de la société qu’il fait advenir d’un point de vue écologiste et libertaire. Un critique du capitalisme et de son accélération, du colonialisme et de l’extraction des métaux comme des données. L’industrie électronique analysée comme un programme extra-terrestre qui sacrifie la planète, la vie sociale et la liberté.

Cet émission est la captation d’une conférence enregistrée le 9 juin 2021 à La Parole Errante à Montreuil, mise en forme par l'équipe du Blog Floraison. Il s’agit d’un séminaire de la revue d’écologie politique Terrestres, revue des livres, des idées et des écologies.

Les interventions que vous allez entendre avaient pour thème : «Technocritique et pensée écologique» avec trois intervenants, dans l’ordre : François Jarrige, Matthieu Amiech et Célia Izoard.

Lien alternatif : RMU 068 - Contre le totalitarisme numérique.

Photo de N°6 - Le GREC-SUD ou les changements cli

N°6 - Le GREC-SUD ou les changements cli - Les calottes sont cuites

10-07-2021

Dans cette émission de juillet, nous regardons les changements climatiques à une échelle locale avec les désordres observés jusqu’à aujourd’hui et ceux projetés dans l’avenir dans la région Provence-Alpes-Côte d'Azur (PACA).
Nous sommes accompagné‧es par Antoine Nicault, coordinateur du Groupe Régional d’Experts sur le Climat en région Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur (GREC-SUD) et coordinateur général de l’Association pour l'Innovation et la Recherche au service du climat (AIR Climat).

Photo de N°5 - La COP vue de l’intérieur

N°5 - La COP vue de l’intérieur - Les calottes sont cuites

12-06-2021

La prochaine Conférence des Parties, la COP26 ayant lieu dans moins de quatre mois, les préparatifs d’un tel évènement multilatéral sont enclenchés. Dans cette émission, nous choisissons donc de visiter de l’intérieur la COP la plus marquante, celle qui a donné lieu à l’Accord de Paris, phare de toute décision touchant les changements climatiques : la COP21.
Nous découvrons ces espaces avec Jean Foyer, sociologue au CNRS (Centre National de la Recherche Scientifique). Il est aussi chargé de recherche au CREDA (Centre de Recherche Et de Documentation sur les Amériques) et très impliqué - sur l’enjeu de la biodiversité et militantisme écologique entre autres. Jean Foyer a un regard critique sur les COP, d’autant plus qu’il en a vécu de l’intérieur, dont la COP21 - Conférence de Paris en 2015. Il a écrit « Le climat comme fait socio-environnemental total, une analyse à chaud de la COP 21 ». En 2016, il a aussi co-écrit le livre « Globalising the Climate: COP21 and the climatisation of global debates” avec Stefan C. Aykut (qui pourrait être traduit par « Globaliser le climat : La COP21 et la climatisation des débats mondiaux »).

Photo de N°4 - Mai 2021 pour le climat, en France

N°4 - Mai 2021 pour le climat, en France - Les calottes sont cuites

08-05-2021

Dans cette émission, nous allons passer en revue les grands éléments des dernières semaines, avec notamment en France, le débat et vote de la loi Climat et résilience, puis le Sommet international sur le climat des 22 et 23 avril. Pour ce programme, nous serons avec Mickaël Correia, journaliste chez Mediapart qui a grandement couvert ces évènements.
Note spéciale : la « Marche d’après » pour une vraie loi climat le dimanche 9 mai.
Et un lien internet pour retrouver les lieux et heures de la marche la plus proche de chez vous : Loi Climat - La Marche d'Après

Photo de Le mythe du progrès en sociologie

Le mythe du progrès en sociologie - Racine de moins un

29-04-2021

(RMU n°67 - 59 mn) Pour Julien Mattern, Maître de conférence en sociologie à l'Université de Pau et des Pays de l'Adour, « l'idée que jusque dans les années 1980, la société occidentale était dans une forme d'extase progressiste est une idée reconstruite ». En effet, dès le XIXe siècle, les sociologues classiques constatent les effets néfastes du progrès tout en se résignant à l'embrasser.

Julien Mattern illustre ce rapport paradoxal de la sociologie au progrès, par la pensée d’Émile Durkheim : alors que ce sociologue français de la seconde moitié du XIXe siècle observe l'explosion du taux de suicides à son époque, il établit que le progrès est une loi de la nature qui s'impose aux hommes. Si le présent semble si chaotique, c'est parce que le monde est en transition. Georges Friedmann, sociologue du XXe siècle, déplore la perte de contact avec la Nature, même s'il juge lui aussi qu'elle est inéducable.

Pour Julien Mattern: « l'adhésion des classiques au mythe du progrès relève d'un pari : celui que l'on peut sortir par le haut en opérant la transition la plus harmonieuse possible humanisant le progrès. »

Le texte de cette conférence, revu et augmenté, est disponible dans la revue L'Inventaire n°9, automne 2019, avec pour titre "La transition perpétuelle ou le pari perdu de la sociologie dominante".

Lien Alternatif : RMU 067 - Le mythe du progrès en sociologie.

Photo de N°3 - Gouverner le climat (La gouvernanc

N°3 - Gouverner le climat (La gouvernanc - Les calottes sont cuites

10-04-2021

En ce qui concerne l’expertise et les prises de décision par rapport aux changements climatiques - d’origine anthropique, le lien entre les sphères politique et scientifique est capital.
Dans cette émission, nous allons retracer l’histoire de cette relation complexe avec l’historienne des sciences et mathématicienne Amy Dahan qui a travaillé depuis 20 ans sur la question du climat. Nous verrons les acteurs clés avec leurs différents rôles, ainsi les contextes dans lesquels ils ont progressé et les évènements marquants à souligner.
Amy Dahan est aussi directrice de recherche émérite au CNRS (Centre National de la Recherche Scientifique) et coauteure du livre Gouverner le climat ; 20 ans de négociations internationales , écrit avec Stefan C. Aykut, et paru en 2015 aux éditions Presses De Sciences Po.

Photo de N°2 - Nous sommes les enfants du climat

N°2 - Nous sommes les enfants du climat - Les calottes sont cuites

06-03-2021

L'activité humaine a donc un grand impact sur le climat et la réciproque est (bien sûr) vraie.
Dans cette émission, nous allons explorer ce rapport vieux de trois millions d'années. Ce voyage sera guidé par Laurent Testot, journaliste scientifique et spécialiste en histoire globale qui a écrit Cataclysmes – Une histoire environnementale de l'humanité (Éditions Payot & Rivages - 2017).

Photo de N°1 - Février - Les calottes sont-elles

N°1 - Février - Les calottes sont-elles - Les calottes sont cuites

05-02-2021

Les changements climatiques sont au cœur des débats quotidiens. Preuve en est, le jugement rendu par le tribunal administratif, le 3 février dernier, dans lequel il condamne l’État français pour inaction climatique. Ce n’est qu’une actualité parmi tant d’autres liées à ce sujet.
Quelles sont les origines des grands bouleversements climatiques que nous vivons aujourd’hui ? Dans cette première émission nous ferons une rapide revue des causes puis de l’historique des changements climatiques. Aussi nous discuterons de l’émergence des débats et des multiples tensions qu’ils génèrent.

Photo de La Collapsologie ou l'écologie mutilée

La Collapsologie ou l'écologie mutilée - Racine de moins un

09-01-2021

(RMU n°66 - 53 mn) Renaud Garcia, professeur de philosophie dans un lycée à Marseille, présente le contenu de son dernier livre intitulé La collapsologie ou l'écologie mutilée publié en octobre 2020 aux éditions l'Echappée, durant les rencontrés d'été organisées par l'association Crise & Critique en 2020.

Renaud Garcia fait dans cet ouvrage une critique de la collapsologie au nom d'une écologie radicale, c'est-à-dire qui n'oublie pas la critique de la société capitaliste et industrielle.

Renaud Garcia collabore également à la revue de recherches et d'expressions anarchistes Réfraction et il a coordonné la rédaction de son n°44 (printemps 2020) qui contient un dossier sur la critique de la collapsologie, avec des articles de différents auteurs et une interview d'un Gilet Jaune qui se réclame de la collapsologie.

Voir également le texte de Bertrand Louart, La collapsologie: start-up de l’happy collapse, 2019.

Lien alternatif : RMU 066 - La collapsologie ou l'écologie mutilée.

Photo de La technoscience contre l’agriculture pa

La technoscience contre l’agriculture pa - Racine de moins un

29-11-2020

(RMU n°65 - 51 mn) L’affaire Terminator et la contestation des OGM ont révélé au grand public que les grands semenciers sont prêts à tout pour empêcher les agriculteurs d’utiliser le grain qu’ils récoltent. Mais pour Jean-Pierre Berlan, ancien économiste de l’INRA, cette confiscation du vivant à des fins de profit ne date pas d’hier.

Dans La Planète des clones (éd. La Lenteur, 2019), il montre que la grande innovation agronomique du XXe siècle, le maïs hybride, relève de la même logique : faire croire que les semences mises au point par des chercheurs sont plus productives que le grain récolté dans les champs. Ce livre se lit comme une enquête policière et démasque l’imposture du progrès le plus célébré de la science agronomique.

Une conférence donnée dans le cadre de l’Atelier paysan à Cesseras (34) le 19 décembre 2019.

Lien Alternatif: RMU 065 - La Planète des clones.

Photo de Force de vente

Force de vente - Racine de moins un

26-10-2020

(RMU n°64 - 47 mn) Lecture d'extraits de l'ouvrage de Damien Lelièvre, Force de vente, dans la peau d'un conseiller financier publié aux éditions Le Monde à l'envers, mars 2020.

Comme tout le monde, Damien Lelièvre déteste les banques. Mais il est conseiller financier. Il nous offre une visite dans les coulisses des banques, entre techniques de vente manipulatrices, pression hiérarchique et ravages du numérique.

Présentation par l'éditeur: Force de vente.

Lien alternatif: RMU 064 - Force de vente.

Photo de Le Monde en pièces 2

Le Monde en pièces 2 - Racine de moins un

11-10-2020

(RMU n°63 - 72 mn) Présentation du second volume de l'ouvrage Le Monde en pièce, pour une critique de la gestion (éd. La Lenteur, 2019) par Nicolas Eyguesier (édition La Lenteur) et David Gaboriau (sociologue du travail).

Par une collection de textes basés sur des cas précis d'informatisation (l'apiculture, la vocation d'informaticien, la commande vocale dans les entrepôts de la grande distribution), cet ouvrage montre que la numérisation détruit ce qui peut être encore sauvé dans les différents métiers, intensifie le travail, isole les individu et robotise les rapports sociaux.

Loin d'être un processus neutre, ou une solution aux problèmes sociaux de notre époque, l'informatique répond à des intérêts bien précis. Cela peut et doit être stoppé: c'est ce que nous enseigne notamment l'opposition aux compteurs Linky.

Présentation de l'ouvrage.

Lien alternatif : RMU 063 - Le Monde en pièces.

Photo de Militer pour la science

Militer pour la science - Racine de moins un

20-09-2020

(RMU n°62 - 61 mn) Certains savants considèrent que la science s’arrête aux portes des laboratoires. D’autres promeuvent auprès des citoyens l’«esprit scientifique», estimant que la science est le pilier d’un espace public reposant sur la vérité. C’est à ces derniers que s’intéresse le sociologue Sylvain Laurens avec son livre Militer pour la science, les mouvements rationalistes en France (1930-2005) (éd. de l’EHESS, 2019), qui cherche à rendre compte des conditions sociales et intellectuelles de l’engagement public des savants en faveur de la science et du rationalisme, notamment avec la création de l'Union rationaliste (UR) en 1930 et de l'Association Française pour l'information scientifique (AFIS) en 1968.

En France, l'investissement rationaliste est né dans le contexte historique des années 1930, où certains scientifiques devaient à la fois gagner leur autonomie administrative face aux pouvoirs politiques et militaires et contrer la structuration d'un monde intellectuel sur des bases religieuses. Après la Seconde Guerre mondiale le combat contre les pseudo-sciences est devenu un point de consensus entre militants rationalistes venus de la galaxie communiste et des ingénieurs attachés à la défense de la méthode expérimentale.

Mais dans le contexte des Trente Glorieuses, où se pose de plus en plus la responsabilité des savants et chercheurs dans le développement des sociétés capitalistes et industrielles, ces mouvements tendent à amalgamer l'opposition aux projets industriels et aux nuisances écologiques à des "croyances irrationnelles", un rejet ou une ignorance du public vis-à-vis de la "Science". Ce qui n'est pas sans poser problème...

Lien alternatif: RMU 062 - Militer pour la science.

Photo de Autonomie, effondrement et Sciences Crit

Autonomie, effondrement et Sciences Crit - Racine de moins un

13-04-2020

(RMU n°61 - 55 mn) Emission en deux parties:

Corinne Morel-Darleux - La place de la machine dans l’autonomie paysanne.
Une réflexion sur l’autonomie, l’effondrement, les politiques agricoles, le rapport de force.
De plus en plus préoccupée par l’état critique de dévissage de la société, notamment en matière culturelle, de climat et de biodiversité, Corinne Morel Darleux défend depuis dix ans un projet politique et une vision systémique incluant la sobriété dans tous ses aspects. D’inspiration libertaire, elle prône l’émancipation et l’autonomie, à la fois individuelle et collective.
Conseillère régionale Auvergne Rhône Alpes, membre de la commission Agriculture, elle a déposé et défendu de nombreux amendements visant à développer une alimentation locale de qualité, respectueuse des écosystèmes, accessible à tous et rémunératrice pour les paysans, ainsi que diverses propositions en faveur des savoirs et pratiques low-tech et de la déconnexion de nos vies.
Militante écosocialiste, autrice (entre autres) de Plutôt couler en beauté que flotter sans grâce : Réflexions sur l’effondrement (éd. Libertalia, 2019).
Intervention à Beaumont-lès-Valence (26) le 29 octobre 2019.

Édouard PIELY - La nécessaire critique du "système technicien".
La fuite en avant technologique s’impose à nous dans tous les aspects de notre vie, tant sur le plan social et collectif que dans notre sphère plus intime. Au regard des conséquences préoccupantes nous tenterons de proposer quelques pistes de réflexions, des alternatives possibles.
En faisant référence à plusieurs grands auteurs, il s’agit de faire ensemble un tour d’horizon technocritique, afin de mettre en question le progrès technique, la société technicienne, la passion de l’efficacité…
Journaliste indépendant, chargé de la vie associative et membre de la rédaction du site Sciences Critiques.
Intervention au Moutaret (38) le 19 octobre 2019.

Deux conférences donnée pour l’Atelier paysan.

Lien alternatif : RMU 065 - Autonomie, effondrement et Sciences Critiques.

Photo de Une histoire désorientée des techniques

Une histoire désorientée des techniques - Racine de moins un

29-03-2020

(RMU n°60 - 65 mn) Comment l’histoire désorientée des techniques agricoles peut-elle nourrir la réflexion sur la souveraineté technologique des paysans ?
Le concept d’«histoire désorientée» implique en miroir une histoire orientée, c’est-à-dire dont la lecture est enfermée dans l’orientation linéaire du progrès technique, marquée par le fatalisme technicien et un imaginaire modernisateur. Étudier une histoire «désorientée» revient donc à construire un autre récit historique, adapté aux défis contemporains, qui échappe à la lecture déterministe et évolutionniste des machines. Cela permet ensuite d’essayer de réinventer d’autres manières de penser le machinisme, d’autres machines pour d’autres objectifs.
Une conférence de l'historien François Jarrige donnée à Beaumont-lès-Valence (26) le 14 décembre 2019 pour l’Atelier paysan.

Lien alternatif: RMU 060 - Une histoire désorientée des techniques agricoles.

Photo de Une histoire politique du CO2

Une histoire politique du CO2 - Racine de moins un

23-02-2020

(RMU n°59 - 69 mn) Jean-Baptiste Fressoz, historien des sciences, des techniques et de l’environnement, nous brosse à grands traits une histoire politique du CO2 aux XIXe et XXe siècles. Car aussi fameuse que soit la courbe des émission de CO2 établie par le GIEC, il est en fait assez difficile d’en faire une histoire suffisamment précise pour permettre par exemple de retracer la part de différents choix technologiques dans les émissions de gaz a effet de serre. Il est impossible de savoir, dans cette courbe, ce qui relève de l’automobile, de l’agriculture industrielle ou de la guerre. Il s’agit donc d’essayer de politiser le constat du changement climatique.

Lien alternatif: RMU 059 - Une histoire politique du CO2.

Photo de Ecologie sociale et Entraide

Ecologie sociale et Entraide - Racine de moins un

08-12-2019

(RMU n°57 - 50 mn) Conférence de Renaud Garcia, professeur de philosophie dans un lycée à Marseille, sur le thème "Ecologie sociale et Entraide, changement de vision globale contre les tenants de l'Effondrement" donnée au Centre Ascaso-Durruti de Montpellier en octobre 2019.

Renaud Garcia participe à la revue anarchiste Réfraction, dont le n°44, à paraître en 2020, sera consacré aux théories de l'effondrement des sociétés industrielles. En effet, Pablo Servigne a participé à cette revue il y a quelques années, avant de lancer avec son livre "Comment tout peut s'effondrer" en 2015 la "science de l'effondrement" ou "collapsologie" qui a eu cette année une large audience médiatique.

Renaud Garcia fait donc un retour critique sur les penseurs anarchistes et écologistes que sont Pierre Kropotkine et Murray Bookchin et la manière dont ils intégraient les préoccupations écologiques à leurs perspectives d'émancipation sociale.

Renaud Garcia est l'auteur de deux ouvrages:
- Le désert de la critique, déconstruction et politique, éd. L'Echappée, 2015.
- Le sens des limites, contre l'abstraction capitaliste, éd. L'Echappée, 2018.

Une critique de la collapsologie de Servigne & Co:
Brochure: Bertrand Louart, La collapsologie : start-up de l’happy collapse, 2019.
Dossier: Critique de la collapsologie.

Lien alternatif: Ecologie sociale et entraide.

Photo de Ecran Total à Radio Zinzine

Ecran Total à Radio Zinzine - Racine de moins un

06-10-2019

(RMU n°56 - 60 mn) Suite aux 6e rencontres du collectif Écran Total, qui tente d'organiser la résistance à la gestion et à l'informatisation de nos vies, qui se sont tenues en octobre 2018 dans les Hautes-Alpes, à Savournon, petit village pas loin de Serres, des membre de ce collectif sont passés dans les studios de Radio Zinzine. Ils présentent l'histoire du collectif, ses activités et ses analyses.
Ensuite Matthieu raconte l'action que ce collectif a mené avec des Gilets jaunes au Forum de la robotique agricole de Toulouse le 18 décembre 2018.
Les prochaines rencontres Écran Total auront lieu à Cenves, près de Macon dans le Rhône (69), du jeudi 24 au lundi 28 octobre 2019 : pour en savoir plus contactez Tranbert à Radio Zinzine !

Plateforme du collectif Écran Total.
Tract distribué au Forum de la robotique agricole.
Musique: Les gueules de Wab, L'enterrement d'un iphone, 2014.

Lien alternatif: Écran Total à Radio Zinzine.

Photo de Egologie

Egologie - Racine de moins un

28-07-2019

(RMU n°64 - 62 mn) Aude Vidal présente son livre Egologie, écologie, individualisme et course au bonheur, éd. Le Monde à l'envers, 2017, lors d'une soirée à librairie libertaire La Gryffe à Lyon en janvier 2018.
Développement personnel, habitats groupés, jardins partagés, etc., face au désastre capitaliste, l’écologie se présente comme une réponse globale et positive, un changement de rapport au monde appuyé par des gestes au quotidien. Comme dans la fable du colibri, «chacun fait sa part».
Mais en considérant la société comme un agrégat d’individus, et le changement social comme une somme de gestes individuels, cette vision de l’écologie ne succombe-t-elle pas à la logique libérale dominante, signant le triomphe de l’individualisme ?
Aude Vidal anime Mon blog sur l'écologie politique.

Lien alternatif: Egologie.

Photo de Une autre histoire des Trente Glorieuses

Une autre histoire des Trente Glorieuses - Racine de moins un

02-06-2019

(RMU n°53b - 53 mn) Comme était doux le temps des "Trente Glorieuses" ! La démocratisation de la voiture et de la viande ! L’électroménager libérant la femme ! La mécanisation agricole éradiquant la famine ! La Troisième Guerre mondiale évitée et la grandeur nationale restaurée grâce à la dissuasion nucléaire ! Etc. Telle est aujourd’hui la vision dominante de cette période d’ "expansion", objet d’une profonde nostalgie passéiste… au risque de l’aveuglement sur les racines de la crise contemporaine.

À rebours d’une histoire consensuelle de la modernisation, Céline Pessis et Sezin Topçu dévoilent l’autre face, noire, du rouleau compresseur de la "modernité" et du "progrès", qui tout à la fois créa et rendit invisibles ses victimes : les irradiés des essais nucléaires en Algérie et en Polynésie, les ouvriers de l’amiante ou des mines d’uranium contaminés, les rivières irrémédiablement polluées, les cerveaux colonisés par les mots d’ordre de la "croissance" et de la publicité…

Les conséquences sociales et environnementales des prétendues "Trente Glorieuses", de leur mythologie savamment construite par les "modernisateurs" eux-mêmes, de leurs choix technico-économiques et de leurs modes de vie, se révèlent aujourd’hui très lourdes. Il nous faut donc réévaluer la période et faire resurgir la voix des vaincus et des critiques du "progrès" (de l’atome, des pollutions, du productivisme et du consumérisme) antérieures à 1968. L’enjeu est non seulement de démonter les stratégies qui permirent alors de les contourner, mais aussi de les réinscrire dans les combats politiques et écologiques contemporains.

Deuxième partie de la présentation de l'ouvrage collectif: Céline Pessis, Sezin Topçu, Christophe Bonneuil (dir.), Une autre histoire des “trente glorieuses”, modernisation, contestation et pollutions dans la France d’après-guerre, éd. La Découverte, 2013.

Première partie: Une autre histoire des Trente Glorieuses 1.

Lien alternatif: Une autre histoire des Trente Glorieuses 2.

Photo de Une autre histoire des Trente Glorieuses

Une autre histoire des Trente Glorieuses - Racine de moins un

19-05-2019

(RMU n° 53a - 53 mn) Comme était doux le temps des "Trente Glorieuses" ! La démocratisation de la voiture et de la viande ! L’électroménager libérant la femme ! La mécanisation agricole éradiquant la famine ! La Troisième Guerre mondiale évitée et la grandeur nationale restaurée grâce à la dissuasion nucléaire ! Etc. Telle est aujourd’hui la vision dominante de cette période d’ "expansion", objet d’une profonde nostalgie passéiste… au risque de l’aveuglement sur les racines de la crise contemporaine.

À rebours d’une histoire consensuelle de la modernisation, Céline Pessis et Sezin Topçu dévoilent l’autre face, noire, du rouleau compresseur de la "modernité" et du "progrès", qui tout à la fois créa et rendit invisibles ses victimes : les irradiés des essais nucléaires en Algérie et en Polynésie, les ouvriers de l’amiante ou des mines d’uranium contaminés, les rivières irrémédiablement polluées, les cerveaux colonisés par les mots d’ordre de la "croissance" et de la publicité…

Les conséquences sociales et environnementales des prétendues "Trente Glorieuses", de leur mythologie savamment construite par les "modernisateurs" eux-mêmes, de leurs choix technico-économiques et de leurs modes de vie, se révèlent aujourd’hui très lourdes. Il nous faut donc réévaluer la période et faire resurgir la voix des vaincus et des critiques du "progrès" (de l’atome, des pollutions, du productivisme et du consumérisme) antérieures à 1968. L’enjeu est non seulement de démonter les stratégies qui permirent alors de les contourner, mais aussi de les réinscrire dans les combats politiques et écologiques contemporains.

Première partie de la présentation de l'ouvrage collectif: Céline Pessis, Sezin Topçu, Christophe Bonneuil (dir.), Une autre histoire des “trente glorieuses”, modernisation, contestation et pollutions dans la France d’après-guerre, éd. La Découverte, 2013.

Deuxième partie: Une autre histoire des Trente Glorieuses 2.

Lien alternatif: Une autre histoire des Trente Glorieuse 1.

Photo de Le steampunk comme uchronie technologiqu

Le steampunk comme uchronie technologiqu - Racine de moins un

06-01-2019

(RMU n°50 - 60 mn) Lorsque les auteurs de steampunk imaginent des mondes alternatifs où la vapeur et le charbon se sont imposés comme énergies, ils mettent en place une esthétique mais aussi une technologie alternative. C'est l'occasion aussi de revenir sur l'histoire de l'industrialisation et d'évoquer d'autres trajectoires technologiques possibles. Avec François Jarrige, Sylvie Allouche, Alain Damasio et Olivier Gechter aux Utopiales à Nantes en octobre 2016.

Ensuite, une brève présentation de l'ouvrage Rétrofutur, une contre histoire des innovations énergétiques, éd. Buchet-Chastel, 2018 (voir aussi le site Paléo-énergétique).

Photo de Le mythe de la transition énergétique

Le mythe de la transition énergétique - Racine de moins un

04-11-2018

(64 mn) Conférence de Jean-Baptiste Fressoz, historien des sciences, des techniques et de l'environnement, qui montre comment la "transition énergétique" est un mythe forgé par des experts afin de neutraliser la charge critique de la "crise de l'énergie" et du changement climatique et comment les choix technologiques des États et des classes dominantes ont systématiquement écarté les énergies renouvelables et les solutions collectives, imposant partout la recherche de la puissance et du résultat immédiat au détriment du rendement et de l'économie de ressources.

Lien alternatif: Le mythe de la transition énergétique.

Source: Le Média, émission Arcadia.

Photo de Le Clodo, une resistance à l’informatisa

Le Clodo, une resistance à l’informatisa - Racine de moins un

30-09-2018

(48 mn) Entretien avec Celia Izoard auteure d'un article dans le livre Les Luddites en France, résistance à l'industrialisation et à l'informatisation, éd. l’Echappée, 2010.
Retour en particulier sur le CLODO: à Toulouse, entre 1980 et 1983, ce mystérieux Comité pour la Liquidation Ou le Détournement des Ordinateurs faisait la une des journaux en brûlant des usines d’informatique.
C’est avant, bien sûr. À une époque où l’on faisait grève contre l’informatisation du travail. À une époque, aussi, où les gens étaient tellement sceptiques sur l’utilité d’un ordinateur à la maison que le gouvernement s’était mis à distribuer des Minitel à tour de bras.
Raconter l’action du CLODO est l’occasion de se pencher sur ce que les technologies numériques font de nous, utilisateurs résignés ou enthousiastes.

Lien alternatif: Le Clodo, une resistance à l’informatisation.

Photo de Les enjeux de la bioéconomie

Les enjeux de la bioéconomie - Racine de moins un

01-07-2018

La sociologue québécoise Céline Lafontaine nous propose d'analyser le phénomène du transhumanisme en partant de la notion de bio-économie qui voit dans le vivant en général et dans le corps humain en particulier une matière première. Elle présente successivement les concepts de bio-capital - le corps comme un capital personnel à valoriser -, de bio-citoyenneté et de bio-médicalisation. Ils permettent de saisir l'étendue des pratiques et recherches médicales en lien avec l'utopie transhumaniste déjà à l’œuvre. En conclusion, elle interroge le retournement qui voit l'homme devenir à nouveau objet de recherche scientifique. Conférence donnée en mai 2017.

Lien alternatif : Les enjeux de la bioéconomie.

Photo de La Guerre des metaux rares

La Guerre des metaux rares - Racine de moins un

10-06-2018

Interview de Guillaume Pitron qui présente son livre La Guerre des métaux rares, la face cachée de la transition énergétique et numérique paru aux éd. Les Liens qui Libèrent, 2018. Interview suivie de quelques commentaires critiques sur les perspectives que met en avant G. Pitron, notamment la réouverture des mines de métaux en France, par Philippe Bihouix et la revue Z.

Lien Alternatif: La Guerre des métaux rares.

Photo de D'Alzheimer au transhumanisme

D'Alzheimer au transhumanisme - Racine de moins un

13-05-2018

(57 mn) Le journaliste Philippe Baqué nous présente son ouvrage Homme augmenté, humanité diminuée, D’Alzheimer au transhumanisme, la science au service d’une idéologie hégémonique mercantile (éd. Agone, coll. Contre-feux, 2017).
En l’absence de traitement médicamenteux efficace contre la maladie d’Alzheimer, dont on ne connaît pas les causes, la recherche s’oriente désormais vers la prévention de la maladie, à travers le séquençage du génome, les manipulations génétiques, les nanotechnologies, les prothèses bioniques ou encore les objets médicaux connectées. Ce livre, qui commence sous la forme d’un carnet de bord écrit au chevet d’un mère diagnostiquée Alzheimer, est une enquête menée à la première personne. En s’intéressant aux spéculations des laboratoires pharmaceutiques soutenus par les politiques publiques, mais aussi aux projets mégalomaniaques d’entreprises comme Google, Apple, Facebook ou Amazon, il montre comment la santé devient un “business” de plus en plus rentable. Les nouvelles technologies négligent l’humain, et pourraient bien réaliser un projet de société eugéniste des corps et des consciences.

Lien alternatif: D'Alzheimer au transhumanisme.

Photo de L'Apocalypse joyeuse N°1

L'Apocalypse joyeuse N°1 - Racine de moins un

22-04-2018

(55 mn) Première partie de la conférence de Jean-Baptiste Fressoz, historien des sciences, des techniques et de l'environnement, qui présente son ouvrage L'Apocalypse Joyeuse: une histoire du risque technologique (éd. du Seuil, 2012).
Un paradoxe curieux caractérise notre société libérale et technologique : d’un côté nous transformons radicalement la nature quand de l’autre nous proclamons l’impossibilité de modifier la société. Le libéralisme combine une acceptation supposément réaliste des buts humains et de l’organisation sociale tels qu’ils sont, avec un projet utopique de maîtrise et de transformation du monde.
Lorsqu’en 1992, au Sommet de la terre de Rio, George Bush père déclarait : "le mode de vie américain n’est pas négociable", cela impliquait que la nature et sa préservation l’étaient.
Comment ce paradoxe destructeur s’est-il établi à partir de la fin du XVIIIe ? "Le siècle du progrès" n’a jamais été simplement technophile. L’histoire du risque technologique n’est pas l’histoire d’une prise de conscience, mais l’histoire de la production scientifique et politique d’une certaine inconscience modernisatrice.

Lien alternatif: L'Apocalypse joyeuse n°1.

Photo de L'Apocalypse joyeuse N°2

L'Apocalypse joyeuse N°2 - Racine de moins un

22-04-2018

(41 mn) Deuxième partie de la conférence de Jean-Baptiste Fressoz, historien des sciences, des techniques et de l'environnement, qui présente son ouvrage L'Apocalypse Joyeuse: une histoire du risque technologique (éd. du Seuil, 2012).
Un paradoxe curieux caractérise notre société libérale et technologique : d’un côté nous transformons radicalement la nature quand de l’autre nous proclamons l’impossibilité de modifier la société. Le libéralisme combine une acceptation supposément réaliste des buts humains et de l’organisation sociale tels qu’ils sont, avec un projet utopique de maîtrise et de transformation du monde.
Lorsqu’en 1992, au Sommet de la terre de Rio, George Bush père déclarait : "le mode de vie américain n’est pas négociable", cela impliquait que la nature et sa préservation l’étaient.
Comment ce paradoxe destructeur s’est-il établi à partir de la fin du XVIIIe ? "Le siècle du progrès" n’a jamais été simplement technophile. L’histoire du risque technologique n’est pas l’histoire d’une prise de conscience, mais l’histoire de la production scientifique et politique d’une certaine inconscience modernisatrice.

Lien alternatif: L'Apocalypse joyeuse n°2.

Photo de Le vivant et la machine

Le vivant et la machine - Racine de moins un

05-04-2018

(52mn) Bertrand Louart présente les recherches sur les rapports entre une certaine conception de la biologie et notre société industrielle dont la brochure Le Vivant, la machine et l'homme (2013) donnent un aperçu. Entretemps, cette brochure à donné lieu à un livre Les Êtres vivants ne sont pas des machines (éd. La lenteur, 2018) qui expose une critique de la biologie moderne.

Lien alternatif: Le vivant et la machine.

Photo de Le darwinisme en son contexte

Le darwinisme en son contexte - Racine de moins un

04-03-2018

(67 mn) Une conférence du mathématicien et philosophe Olivier Rey sur la critique du darwinisme.
Et si l’homme originaire ne descendait pas du singe? Que les êtres humains ne soient pas les produits de trois milliards et demi d’années de mutations et de sélection naturelle s’exerçant sur le vivant, voilà qui n’est pas aisé à avancer un siècle et demi après la publication du livre de Darwin, L’Origine des espèces. Il est cependant possible d’affirmer pareille chose sans pour autant endosser le costume du créationniste de service, ni s’enrôler dans l’une de ces controverses absurdes dont notre époque raffole.
Retranscription: Le darwinisme en son contexte.

Le darwinisme en son contexte.

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L'actualité de la pensée de Castoriadis - Racine de moins un

18-02-2018

(42 mn) Entretien avec Aurélien Berlan, enseignant en philosophie à l'université de Toulouse, sur l'actualité de de la pensée de Cornelius Castoriadis et sur les moyens de résistance qu'elle offre pour s'opposer à l'imaginaire capitaliste. La critique du capitalisme et du marxisme soviétique.

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L'actualité de la pensée de Castoriadis - Racine de moins un

18-02-2018

(54 mn) Entretien avec Aurélien Berlan, enseignant en philosophie à l'université de Toulouse, sur l'actualité de de la pensée de Cornelius Castoriadis et sur les moyens de résistance qu'elle offre pour s'opposer à l'imaginaire capitaliste. Le projet d'autonomie et la démocratie.

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Le Monde comme projet Manhattan - Racine de moins un

04-02-2018

(65 mn) Présentation par Jean-Marc Royer de son ouvrage Le Monde comme projet Manhattan, Des laboratoires du nucléaire à la guerre généralisée au vivant (éd. Le passager clandestin, 2017).
Le nucléaire est «la figure de proue d’une civilisation fondamentalement morbide, mortifère et autodestructrice qui s’est violemment imposée en Occident depuis deux siècles.» Mais cette prémisse posée, il est crucial d’appréhender et de croiser les dimensions historiques, politiques, philosophiques et industrielles de la question pour cerner dans le détail comment le nucléaire a profondément changé les perceptions humaines et sociales au plan planétaire. Cela, dans la perspective de résister à une fatalité entretenue par un imaginaire du progrès… La seule position politique et philosophique qui rende compte de l’essence du nucléaire consiste à soutenir que c’est «un écocide et un crime contre l’Humanité de type nouveau », au vu de ses effets quasi irréversibles.
Si les deux premières parties de ce livre débutent par une toute autre histoire du nucléaire, sa troisième partie, la plus importante aux yeux de l’auteur, a pour ambition d’en tirer les conséquences dans les domaines théoriques, historiques, philosophiques et politiques.

Le Monde comme projet Manhattan.

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Faut Pas Pucer 2018 N°2 - Racine de moins un

22-01-2018

(28 mn) Émission 2/4. Faut Pas Pucer ou la solidarité traçable 1.
Contrôle par les services vétérinaires sur la Ferme de Granquiet dans le Tarn, encadrée par des membres du groupe Faut Pas Pucer et d'autres personne sympathisantes de la lutte contre la normalisation industrielle de l'agriculture et de l'élevage.
Source: Le son et la forme.

Photo de Faut Pas Pucer 2018 N°3

Faut Pas Pucer 2018 N°3 - Racine de moins un

22-01-2018

(27 mn) Émission 3/4. Faut Pas Pucer ou la solidarité traçable 2.
Lors d'un contrôle par les services vétérinaires sur la Ferme de Granquiet dans le Tarn, le collectif Faut Pas Pucer, venu en soutien aux éleveurs, évoque l'assasinat par les gendarmes de Jérôme Laronze et la création du collectif Hors Norme qui lutte contre la normalisation industrielle de l'agriculture et de l'élevage.
Source: Le son et la forme.

Photo de Faut Pas Pucer 2018 N°4

Faut Pas Pucer 2018 N°4 - Racine de moins un

22-01-2018

(28 mn) Émission 4/4. Faut Pas Pucer ou la solidarité traçable 3.
Lors d'un contrôle par les services vétérinaires sur la Ferme de Granquiet dans le Tarn, le collectif Faut Pas Pucer, venu en soutien aux éleveurs, présente le collectif Ecran Total et sa critique de la numérisation des métiers.
Source: Le son et la forme.

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On achève bien les éleveurs... - Racine de moins un

21-01-2018

(50 mn) Aude Vidal présente l'ouvrage qu'elle a coordonné On achève bien les éleveurs, résistances à l'industrialisation de l'élevage (éd. L'Echappée, 2017). « Ce que nous nommons encore élevage se trouve aujourd’hui pris entre deux feux. D’un côté, le souci légitime de l’impact écologique et sanitaire de la production industrielle de viande et de produits d’origine animale rejoint le refus de maltraiter – voire tuer – les animaux. De cela émerge une remise en cause profonde du geste d’élevage. Est-ce là un progrès pour notre humanité ou un nouveau stade de l’administration du désastre ? »

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Fête du vent à l'Amassada - Racine de moins un

10-12-2017

(65 mn) L'Amassada, les éoliennes et le transfo en Aveyron. Pourquoi se battre contre l'éolien industriel? Qu'est-ce que le transfo aux mille éoliennes? La naissance de la résistance, de l'Amassada. Les actions, les manifs. Interview des membres de l'Amassada lors de la troisième édition de la Fête du vent organisé en soutien à l'occupation du terrain où les aménageurs ont prévu de construire un méga-transformateur, des extraits du film Pas Res Nos Arresta (sur Viméo), et des retours sur des manifs passées.



Sur ce sujet, à lire: José Ardillo, Les illusions renouvelables, Énergie et pouvoir: une histoire, éd. L’Échappée, 2015. Recension dans L'Ire des Chênaies, ici.



Lien alternatif: La fête du vent à l'Amassada.

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Le Ménage des champs N°2 - Racine de moins un

12-11-2017

(50 mn) Suite de l'interview avec Xavier Noulhiane qui a publié "Le Ménage des champs, chronique d'un éleveur au XXIe siècle" (éditions du Bout de la Ville, 2016) et qui évoque l’impact des normes et des procédures qualités sur le rapport à la terre et au vivant. Pour lui, la sacro sainte traçabilité ne résoudra pas les déboires de l’agroalimentaire industriel mais, bien au contraire, terminera l’entreprise d’industrialisation de ce qu’était "la bio" d’il y a cinquante ans en éliminant les derniers paysans.

Lien: Le Ménage des champs n°2.

Photo de Le Ménage des champs N°1

Le Ménage des champs N°1 - Racine de moins un

06-11-2017

(60 mn) Première partie de l'interview avec Xavier Noulhiane qui a publié "Le Ménage des champs, chronique d'un éleveur au XXIe siècle" (éditions du Bout de la Ville, 2016) et qui évoque l’impact des normes et des procédures qualités sur le rapport à la terre et au vivant. Pour lui, la sacro sainte traçabilité ne résoudra pas les déboires de l’agroalimentaire industriel mais, bien au contraire, terminera l’entreprise d’industrialisation de ce qu’était "la bio" d’il y a cinquante ans en éliminant les derniers paysans.

Lien: Le Ménage des champs n°1.

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Le Paysan impossible - Racine de moins un

09-10-2017

(50 mn) Interview avec Yanick Ogor, auteur de l'ouvrage "Le paysan impossible, récit de luttes", et Floréal Klein des éditions du Bout de la Ville. Cet ouvrage prend à contre pied quelques mythes, et en premier lieu celui d’un amoncellement de normes qui serviraient à protéger la nature, le consommateur et les travailleurs de la terre. Bien au contraire nous verrons comment la pression administrative élimine les petits paysans au profit de l'industrie et de ses productions empoissonnées. L’aspect social du monde agricole, dans ses souffrances comme dans ses luttes, est également évoqué.

Lien: Le Paysan impossible.

Photo de Robots et travail N°2

Robots et travail N°2 - Racine de moins un

23-09-2017

(46 mn) David Gaborieau, sociologue du travail, nous parle de la logistique dans la grande distribution alimentaire. Pour rédiger sa thèse, il a fait de l' "Observation participante dissimulée", c'est-à-dire qu'il a été embauché comme manutentionnaire en intérim dans plusieurs entrepôts où des ouvriers travaillent sous commande vocale dans les usines à colis. Il nous raconte les conditions de travail, les réactions des ouvriers face à ces dispositifs et analyse les transformations du travail qu'ils induisent.

Comme l'avait déjà constaté le père de la cybernétique, Norbert Wiener: « Toute main d’œuvre mise en concurrence avec un esclave, humain ou mécanique, doit accepter les conditions de travail de l’esclave. »

Ensuite présentation du dernier ouvrage de Nicholas Carr, Remplacer l'humain, critique de l'automatisation de la société (éd. L'Echappée, 2017) et du numéro 6 de la revue L'Inventaire.

Photo de Robots et travail N°1

Robots et travail N°1 - Racine de moins un

12-06-2017

(50 mn) Célia Izoard, journaliste pour la Revue de critique sociale itinérante Z, auteure, traductrice aux éditions Agone (David Noble, Le Progrès sans le Peuple; La machine est ton seigneur et maitre) et membre du groupe Oblomoff de critique de la recherche scientifique, expose les conséquences politiques et sociales de l'automatisation et de la robotisation générale qui affectent actuellement nos sociétés industrielles.

Non seulement cette évolutions présentée comme inéluctable engendre un chômage de masse, mais elle déqualifie et prolétarise de plus en plus le travail qui reste. Sans compter le coût écologique considérable qu'implique le développement des robots et des ordinateurs.

Comme l'avait déjà constaté le père de la cybernétique, Norbert Wiener: « Toute main d'oeuvre mise en concurrence avec un esclave, humain ou mécanique, doit accepter les conditions de travail de l'esclave. »

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L'événement anthropocène - Racine de moins un

21-05-2017

(50 mn) Christophe Bonneuil et Jean-Baptiste Fressoz sont historiens, ils ont écrit ensemble l'ouvrage L'événement Anthropocène, la Terre, l'histoire et nous, paru aux éditions du Seuil en 2013. Ils présentent la notion d'anthropocène de manière critique, en montrant que les discours scientifiques dépolitisent la crise écologique en occultant les rapports de domination et d'exploitation entre les humains et en la reliant aux échanges inégaux de ressources entre nations. L'anthropocène devrait donc plus justement être qualifiée de capitalocène.

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L'Anthropocène par Philippe Descola - Racine de moins un

30-04-2017

(51 mn) L'anthropologue Philippe Descola discute la notion d'anthropocène à la lumière de sa discipline. A cette occasion, il évoque des réformes de nos manières de penser qui pourraient conduire à de nouvelles manière d'être. Et notamment, il cherche de nouvelles modalités de créer des communaux qui dépassent l'individualisme possessif et la vision anthropocentrique de la nature qui sont propres à l'Occident.

Photo de L'Effondrement de la société industriell

L'Effondrement de la société industriell - Racine de moins un

16-04-2017

(1h01mn) Et si notre civilisation s’effondrait? Certains penseurs, au sein d’une nouvelle discipline appelée "collapsologie", annoncent la fin de la civilisation industrielle. Pablo Servigne, ingénieur agronome, présente les thèmes abordés dans l'ouvrage qu'il a coécrit avec Raphaël Stevens, intitulé Comment tout peut s'effondrer, petit manuel de collapsologie à l'usage des générations présentes, éd. du Seuil, 2015.

Photo de Les basses technologies (low tech)

Les basses technologies (low tech) - Racine de moins un

03-04-2017

(58 mn) Une conférence de Philippe Bihouix, ingénieur, spécialiste de la finitude des ressources minières et de son étroite interaction avec la question énergétique. Auteur de "L'Âge des low tech, vers une civilisation techniquement soutenable", éd. du Seuil, coll. Anthropocène, 2014. Toutes les solutions technologiques existeraient pour une alternative énergétique aux énergies fosilles. Mais c'est oublier que innovations telles que les nano et biotechnologies, l'informatique et les réseaux intelligents, les éoliennes industrielles et les panneaux photovoltaiques, se révèlent grandes consommatrices d'énergie et de ressources minières pour leur production. Le recyclage des métaux utilisés dans les objets high tech se révèle très difficile. Une production basse technologie (low tech) serait la seule alternative soutenable à l'économie high tech.

Photo de Les énergies renouvelables du XIXème siè

Les énergies renouvelables du XIXème siè - Racine de moins un

05-03-2017

(1h15mn) Une conférence de l'historien François Jarrige. La révolution industrielle du XIXe siècle européen est fondée sur le triomphe du charbon, puis du pétrole. Or ces choix énergétiques, basés sur des ressources fossiles, l'ont emportés lentement sur d'autres moyens d'accroître l'énergie disponible, notamment les énergies renouvelables. L'exploration des expériences énergétiques oubliées et occultées par les développements ultérieurs est nécessaire pour affronter l'indispensable décroissance de notre dépendance actuelle aux énergies fossiles.

Photo de Le désastre du numérique à l'école

Le désastre du numérique à l'école - Racine de moins un

13-02-2017

(65mn) En septembre 2014, le gouvernement lance en grande pompe le Plan Numérique pour l’école de la République présenté comme la solution miracle visant à rendre l’école plus juste, plus inclusive et plus efficace. Dans leur livre «Le désastre de l’école numérique» (éd. du Seuil), Karine Mauvilly et Philippe Bihouix dénoncent l’illusion techniciste du gouvernement, la stupidité d’une politique non seulement inefficace mais lourde d’effets pervers, sur les plans éducatifs, psycho-sociaux, environnementaux et sanitaires. Dans cette émission, nous entendrons, Karine Mauvilly et des membres des collectifs Ecran total et de l’appel de Beauchastel qui militent contre la numérisation de tous les aspects de nos vies.

Photo de Biologie de synthèse

Biologie de synthèse - Racine de moins un

23-01-2017

(50mn) Sara Angeli Aguiton est sociologue, elle analyse la trajectoire technique et démocratique de la biologie de synthèse. Elle critique la machine participative, dans laquelle elle voit une forme actuelle de la fabrique du consentement au progrès. Alors que les liens entre désastres écologiques et agir technique humain sont tous les jours plus documentés, les technologies émergentes trouvent dans la crise environnementale une nouvelle source de justification. Agro-carburants, agriculture « climato-intelligente », nouvelles techniques de dépollutions... se présentent comme des technologies de réconciliation entre développement industriel intensif et préoccupations écologiques. Dans les faits, il n'en est rien, c'est même plutôt à une tentative d'intensification de la logique productiviste à laquelle on assiste.

Photo de Utopie et socialisme

Utopie et socialisme - Racine de moins un

12-12-2016

Patrick Marcolini, qui dirige la collection Versus aux éditions L'Echappée où il publie des ouvrages de philosophie politique, nous présente le livre de Martin Buber, "Utopie et socialisme" publié pour la première fois en 1945 et réédité en 2016 (éd. L'Echappée). Le mouvement révolutionnaire s'est construit sur un refoulement: celui du socialisme utopique. Dès la fin du XIXe siècle, les propositions de Fourier, Saint-Simon et Owen ont été écartées par les marxistes car considérées comme non scientifiques. Il est aujourd'hui grand temps d'en revenir à l'enseignement de ces maîtres-rêveurs. C'est ce à quoi s'emploie Martin Buber dans ce livre inspiré, source de réflexion incontournable sur les socialismes non marxistes.

Photo de Le désert de la critique

Le désert de la critique - Racine de moins un

21-11-2016

Patrick Marcolini, qui dirige la collection Versus aux éditions L'Echappée où il publie des ouvrages de philosophie politique, nous présente le livre de Renaud Garcia, "Le Désert de la critique, déconstruction et politique" (éd. L'échappée, 2015). La nature humaine ? Fiction dangereuse. La raison analytique ? Instrument d'uniformisation culturelle. La vérité ? Objet relatif masquant les dispositifs de pouvoir. Le langage ? Geôlier de la créativité. L'universalisme ? Alibi de l'Occident pour dominer le monde. Le corps ? Pâte à modeler au gré des innovations technologiques. Tels sont les lieux, devenus communs, de la pensée de la déconstruction.

Photo de Le progrès m'a tuer

Le progrès m'a tuer - Racine de moins un

12-09-2016

Conférence de Jean-Baptiste Fressoz, Technologie et progrès. Puis présentations de divers ouvrages parus récement. Lewis Mumford, Technique et civilisation (1934), éd. Parenthèses, 2016. David Noble, Le progrès sans le peuple (1992), éd. Agone, 2016. Coord. La Décroissance, Le progrès m'a tuer (2015), éd. L'Echappée/Le Pas de Coté, 2016. Philippe Bihouix, Karine Mauvilly, Le désastre de l'école numérique, éd. du Seuil, 2016.

Photo de Accaparement et résistance à Bures

Accaparement et résistance à Bures - Racine de moins un

30-05-2016

L'émission retrace le projet d'enfouissement des déchets nucléaires (CIGEO) à Bure, en Meuse et Haute-Marne, en prenant pour fil rouge le thème de l'accaparement des terres paysannes et des forêts. Les formes de résistances à ce projet son présentées ensuite, avec pour horizon la journée d'action des "200 000 pas", qui aura lieu le dimanche 5 juin 2016. Émission réalisée par Sara Angeli Aguiton, pour Radio Fréquence Paris Pluriel.

Photo de Le travail mort vivant

Le travail mort vivant - Racine de moins un

18-04-2016

Présentation du numéro 8 de la revue Notes & Morceaux choisi, bulletin de critique des sciences, des technologies et de la société industrielle, consacrée au travail mort-vivant (éd. La Lenteur, 2008). Julien Mattern présente la critique du travail et de la production industrielle qui est exposé à travers les différents articles de cette revue, et qui se démarque de celle de la gauche et de l'extrême gauche par sa remise en question de l'industrialisation. Voir: http://sniadecki.wordpress.com/2014/03/22/nmc-liste/

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Biologie et société - Racine de moins un

07-03-2016

(1h00mn) Conférence d'André Pichot, historien de la biologie, sur le thème "biologie et société, de la bio-sociologie à la socio-biologie, et retour". Ce retour historique sur les idées de sélection naturelle (Darwin) et d'hérédité montre à quel point elles sont traversées par des éléments et des notions empruntées au domaine social et politique. Il n'est pas étonnant qu'elles aient servi, en retour, à justifier et à naturaliser le fonctionnement des sociétés dont elles sont issues comme avec le darwinisme social et l'eugénisme. André Pichot décortique cet extraordinaire embrouillamini de science et d'idéologie qui est encore d'actualité aujourd'hui. voir: http://sniadecki.wordpress.com/2016/01/18/pichot-solidarite/

Photo de L'invention de la science

L'invention de la science - Racine de moins un

18-01-2016

(1h17mn) Interview de Guillaume Carnino (Professeur d’histoire des sciences et techniques à l’université de Compiègne) pour son ouvrage : « L’invention de la science. La nouvelle religion de l’âge industriel » (éd. du Seuil, 2015). Le livre propose une enquête historique et généalogique permettant de comprendre pourquoi et comment, en France, à l’heure de la IIIe République, l’idée selon laquelle la science serait garante du vrai, en est venue à être unanimement partagée. Il raconte aussi comment à cette époque, la science et le progrès technique, sont devenus le meilleur soutient de ce culte d'Etat, laïque et obligatoire, de la religion de la croissance.

Photo de L'assassinat des livres

L'assassinat des livres - Racine de moins un

28-12-2015

(52mn) Interview avec Patrick Marcolini, bibliothécaire à Paris, qui a participé à l'ouvrage "L'assassinat des livres par ceux qui œuvrent à la dématérialisation du monde" paru aux éditions L'Echappée, 2015. Il raconte comment les bibliothèques ses sont transformés en médiathèques sous les effets de la rationalisation leur gestion, de la numérisation des livres eux-mêmes et enfin de la promotion des nouvelles technologies par les pouvoirs publics. « Cerné de toute part, le livre est sommé de rentrer dans l'ordre numérique. Laboratoires du futur plus innovants que jamais, multinationales du Web, géants de l'électronique, pouvoirs publics et techno-enthousiastes œuvrent de concert pour faire disparaître ce petit "cube de papier" qui fait figure de fossile à l'heure où la culture numérique s'impose partout. Bien que sa liquidation ne se fasse pas aussi vite que prévu - le marché de l'e-book peinant à s'imposer en France -, les acteurs de la chaîne du livre sont de plus en plus fragilisés, même si certains croient pouvoir transférer leur métier dans un monde qui n'a pourtant pas besoin d'eux. »

Photo de Herbert Marcuse, Progrès technique et ré

Herbert Marcuse, Progrès technique et ré - Racine de moins un

14-12-2015

(58mn) Le philosophe et sociologue Herbert Marcuse s'intéresse ici aux tendances lourdes des sociétés contemporaines qui sont principalement caractérisées par leur technicisme. Pour lui, la société contemporaine se soumet aux règles de la libéralisation économique et d’une administration de plus en plus totalitaire et son avenir dépend surtout du développement de l'appareil technologique. Deux tendances contraires sont alors analysées : l’abolition ou la perpétuation du travail. En effet, la défense contre tout ennemi extérieur, l’accélération du progrès technique, une productivité toujours plus grande et une augmentation du niveau de vie mènent, par souci de contrôle de l’individu, à la répression sociale par un travail obligatoire. Marcuse poursuit sa démonstration philosophique en discutant la théorie freudienne de la civilisation: aurons-nous la capacité de modifier la structure de la société afin de reconstruire un monde qui se rapproche de la rationalité et de la liberté ?

Photo de Histoires des communautés potières du No

Histoires des communautés potières du No - Racine de moins un

19-10-2015

Patrice Mouchel-Wallon, professeur d'histoire-géographie dans un lycée, nous présente l'histoire rocambolesque de ses ancêtres potiers du XVIe siècle à la Restauration.
A travers cette histoire, il évoque les début de la privatisation du territoire par l’État-nation en cours de constitution. Avec la création du domaine dit "public", la législation des eaux et forêts, censées préserver les ressources, c'est en fait la fin de la gratuité des usages pour les individus et les communautés qui assuraient ainsi leur subsistance. Il s'agit donc d'une forme d'enclosure spécifique à la France.
Patrice Mouchel-Wallon est l'auteur de l'ouvrage "Histoires des communautés potières du nord-cotentin du XVIe à la Restauration"

Photo de Technocritiques par François Jarrige

Technocritiques par François Jarrige - Racine de moins un

09-02-2015

(65mn) L'historien François Jarrige présente son ouvrage ''Technocritiques, du refus des machines à la contestation des technosciences'' (éd. La Découverte, 2014) qui retrace de manière très documentée les critiques et oppositions à l'industrialisation des sociétés européennes du XIXe siècle jusqu'à nos jours. Émission réalisée à partir de la présentation et du débat enregistrés à la librairie Quilombo à Paris en mai 2014. Racine de Moins Un, émission critique des sciences, des technologies et de la société industrielle.

Photo de Biologie et solidarité par André Pichot

Biologie et solidarité par André Pichot - Racine de moins un

19-01-2015

(33mn) Conférence d'André Pichot, historien de la biologie, sur le thème "biologie et solidarité". A travers l'histoire du darwinisme, Pichot retrace les diverses idéologies et doctrines informes qui ont servit à justifier "scientifiquement" la compétition ou (plus rarement) la solidarité dans les sociétés humaines à partir des connaissances en biologie. Un florilège de bêtises et de stupiditées pourtant très sérieusement soutenues par nombre de scientifiques, encore aujourd'hui. Racine de Moins Un, émission critique des sciences, des technologies et de la société industrielle.

Photo de Alexandre Grothendieck

Alexandre Grothendieck - Racine de moins un

12-01-2015

(1h38mn) Alexandre Grothendieck est certainement le plus grand mathématicien du XXe siècle. Il était aussi connu des non mathématiciens parce qu'après 1968, il a démissionné de son institut de recherche et abandonné ses recherches mathématiques. Il avait en effet découvert qu'elles étaient en partie financées par des crédits militaires et en était venu à considérer la recherche scientifique comme une menace pour la survie de l'humanité. Aussi, dans les années 1970, il fonde avec d'autres mathématiciens et scientifiques la revue d'écologie radicale ''Survivre et vivre''. Pour vivre, il continue d'enseigner les mathématiques, mais assortit ses cours et conférences d'exposés et de discussions sur le rôle de la recherche scientifique dans la société capitaliste et industrielle. Cette émission est constituée des extraits d'une de ces conférences et de la discussion qui s'en est suivie, dont l'intitulé est ''Allons-nous continuer la recherche scientifique?'' et qui a eu lieu au CERN (le Centre Européen de Recherches Nucléaires) à Genève, le 27 janvier 1972. Racine de Moins Un, émission critique des sciences, des technologies et de la société industrielle.