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La défense des terres - 2ème partie - Le
Le rapport à la terre est un rapport dynamique, nous établissons cette relation en cheminant sur la peau du monde - comme on va le dire un peu plus loin. Trois BD militantes vont nous servir à illustrer ce rapport au sol, bien loin des représentations pétainistes d'une relation figée et jalouse.
Celle d'Etienne Davodeau montre que sur une distance d'à peine 800 km, mais à plusieurs dizaines de milliers d'années d'écart, les humains sont passés de la création d’œuvres pariétales d'une beauté sublime, et inspirée par la terre, à une spoliation atroce de celle-ci.
L'eau vive de Bujak et Roudeau, suit le chemin de la Loire et le périple de ses riverain·es, uni·es sur une bonne partie de son parcours pour la maintenir sauvage et libre, et aboutir à une lutte victorieuse.
Enfin, en racontant l'histoire interdite des Algues vertes, Inés Léraud et Pierre Van Hove, font état de l'empoisonnement mortel de la terre, des animaux et des humains sur fond de connivences crapuleuses, où la terre n'est plus qu'une surface où gagner de l'argent quel qu'en soit le prix. - "Le droit du sol" d'Etienne Davodeau
- "L'eau vive" Un grand combat écologique aux sources de la Loire récit Alain Bujak, dessins : Damien Roudeau , édition Futuropolis, 2020
-"Algues vertes, l'histoire interdite" d'Inés Léraud - Pierre Van Hove.
La manière dont on considère la nature conditionne la manière dont on la traite. Le paradigme occidental hérité en partie de la philosophie grecque et beaucoup de la cosmovision judéo-chrétienne détermine que les êtres humains sont extérieurs à la nature, qu'ils sont autre chose, un règne qui se définit comme séparé, divisé. Le tragique, c'est que ce modèle est désormais majoritaire sur la planète.
Cette séparation concerne toute notre relation au vivant et consomme un divorce avec nos corps, avec le monde extérieur, avec les autres espèces animales ou végétales. Pire encore, notre séparation radicale fonde et justifie toutes les violences contre notre environnement, mais aussi contre d'autres manières de vivre notre humanité. Génocides et écocides sont deux faces d'une même pathologie.
Les textes qui suivent montrent que ce rapport au monde n'est pas une fatalité, qu'il peut être modifié et aller dans le sens de l'harmonie et du respect pour un monde où tout serait réconcilié.
- "Agir avec la nature pour contrer ceux qui l'effondrent." Contrer la pensée politique qui fait de la nature l'environnement extérieur de la société. "NOUS NE DÉFENDONS PAS LA NATURE, NOUS SOMMES LA NATURE QUI SE DÉFEND. » - "Petit traité d'écologie sauvage" Tome 1, 2 et 3 d'Alessandro Pignocchi.
Musiques :
- Le jour viendra – Zoufris Maracas
- HK et les Saltimbanks - Niquons la planete
- Ai Mama
Celle d'Etienne Davodeau montre que sur une distance d'à peine 800 km, mais à plusieurs dizaines de milliers d'années d'écart, les humains sont passés de la création d’œuvres pariétales d'une beauté sublime, et inspirée par la terre, à une spoliation atroce de celle-ci.
L'eau vive de Bujak et Roudeau, suit le chemin de la Loire et le périple de ses riverain·es, uni·es sur une bonne partie de son parcours pour la maintenir sauvage et libre, et aboutir à une lutte victorieuse.
Enfin, en racontant l'histoire interdite des Algues vertes, Inés Léraud et Pierre Van Hove, font état de l'empoisonnement mortel de la terre, des animaux et des humains sur fond de connivences crapuleuses, où la terre n'est plus qu'une surface où gagner de l'argent quel qu'en soit le prix. - "Le droit du sol" d'Etienne Davodeau
- "L'eau vive" Un grand combat écologique aux sources de la Loire récit Alain Bujak, dessins : Damien Roudeau , édition Futuropolis, 2020
-"Algues vertes, l'histoire interdite" d'Inés Léraud - Pierre Van Hove.
La manière dont on considère la nature conditionne la manière dont on la traite. Le paradigme occidental hérité en partie de la philosophie grecque et beaucoup de la cosmovision judéo-chrétienne détermine que les êtres humains sont extérieurs à la nature, qu'ils sont autre chose, un règne qui se définit comme séparé, divisé. Le tragique, c'est que ce modèle est désormais majoritaire sur la planète.
Cette séparation concerne toute notre relation au vivant et consomme un divorce avec nos corps, avec le monde extérieur, avec les autres espèces animales ou végétales. Pire encore, notre séparation radicale fonde et justifie toutes les violences contre notre environnement, mais aussi contre d'autres manières de vivre notre humanité. Génocides et écocides sont deux faces d'une même pathologie.
Les textes qui suivent montrent que ce rapport au monde n'est pas une fatalité, qu'il peut être modifié et aller dans le sens de l'harmonie et du respect pour un monde où tout serait réconcilié.
- "Agir avec la nature pour contrer ceux qui l'effondrent." Contrer la pensée politique qui fait de la nature l'environnement extérieur de la société. "NOUS NE DÉFENDONS PAS LA NATURE, NOUS SOMMES LA NATURE QUI SE DÉFEND. » - "Petit traité d'écologie sauvage" Tome 1, 2 et 3 d'Alessandro Pignocchi.
Musiques :
- Le jour viendra – Zoufris Maracas
- HK et les Saltimbanks - Niquons la planete
- Ai Mama
Dernière rediffusion le 17 juil. 2022, 00:00
