Comment humains et forêts échangent et cohabitent dans la vallée de la Roya ?
Sur ce territoire désormais protégé par le Parc National, l’économie sylvo-pastorale a très longtemps reposé sur l’exploitation de la forêt. Mais sa géographie particulière, le rend difficile d’accès, peu mécanisable et donc « plus très rentable » dans notre société industrielle contemporaine.
Ici, nous sommes donc bien loin des champs d’arbres surexploités des Landes et du Limousin. Pourtant, la question des « ressources forestières », de leur gestion, de leur protection et de l’impact de la crise écologique se pose. Ici comme partout.
Tentons donc de comprendre : Quels services, quelles valeurs s’échangent dans les forêts de la Roya ? Qui entretient qui entre l’humain·e et la forêt ? Pour déplier ces diverses économies, c’est à dire ces diverses manière d’échanger, de se (dés)équilibrer, en tant qu’écosystèmes, nous recevons quelques uns de ceux qui compagnonnent aux côtés de la forêt :
Daniel Perriguey, forestier pour l’Office National des Forêts
Grisha Poguntke et Tonio Chatelain, membres de la scierie associative de la Brigue Lo Recampuns
Benoit Labigand, garde moniteur au Parc National du Mercantour, référent forêt du secteur Roya-Bévéra
Charles Claudo, historien spécialiste de l’histoire des paysages dans la Vallée