Recherche d'émissions

Nous suivons une balade botanique dans un magnifique paysage à l'Epine dans les Hautes Alpes. C'est le 16 octobre 2021, le premier jour d'actions dans le cadre de l'Appel pour des Forêts Vivantes. Cette sortie a été organisée par Soupes et Bobines, la Confédération Paysanne et SOS Forêt PACA, afin de découvrir la réalité brutale derrière l'engouement actuel pour des parcs photovoltaïques installés sur des espaces naturels et des forêts. A l'Epine, sur un plateau à 1000 mètres, bien loin des regards, il s'agit d'une coupe rase de 40 hectares. Plusieurs centaines d'hectares dans le Buëch sont menacés, comme dans la Montagne de Lure et dans bien d'autres zones de la région PACA.

20' Olivier Bel et Dominique Flambard présentent le livre collectif auquel ils ont participé : "Cause animale, cause paysanne - Défaire les idées reçues, propositions et paroles paysannes" publié chez Utopia en 2020. Il s'agit d'un "Manifeste de la Confédération paysanne" dans lequel environ 80 acteurs et actrices de l'élevage paysan prennent la parole, expliquant leur approche de la cause animale (éthique, bientraitance, abattage), de la gestion des territoires et des questions environnementales. Cet entretien a été enregistré le 16 octobre 2021 lors de la fête de la Confédération Paysanne à l'Epine dans les Hautes Alpes.

Camille est médecin, chercheuse et épidémiologiste. Elle travaille sur des virus émergents et met en évidence des causes souvent inattendues. Loin des théories du complot, on prend conscience du fait que l’origine et la diffusion de maladies sont bien souvent en lien avec des désordres sociaux et écologiques. Des éclairages passionnants.
Vous pouvez prendre contact avec Camille à cette adresse :
camillelivre(chez)protonmail.com
Le livre cité est : Aux origines du SIDA: les racines coloniales d’une pandémie, Jacques Pépin.
L’article en anglais « The end of love : Buruli ulcer in Akonolinga Cameroon » Tamara Giles Vernick

Trois après l'effondrement de maisons dans la rue d'Aubagne à Marseille, Maël du Collectif du 5 novembre revient sur cette tragédie et ce qui s'est passé depuis, la difficile situation des très nombreuses personnes évacuées de leur maisons en péril, les procès contre des marchands de sommeil, l'impact de l'arrivée d'un nouveau conseil municipal...
Laura du collectif "Noailles Debout" présente la passionnante initiative "Prendre place", une forme de patrimonialisation par en-bas, un travail de mémoire du quartier et de ses habitant·es.

Cette émission sur Martigues présente les recherches et enquêtes de Jean Sansonne (Anticor et BDDR), Xavier Monier (Blast) et Sébastien Boistel (Le Ravi), sur les dérives et mauvaises gestions de la SEMIVIM (entreprise de gestion mixte de l'habitat martégau). Dans cette enquête se mêlent agressions de salarié·es, maltraitance au travail, mauvaise gestion, mensonges politiques et grand banditisme.

Trois entretiens sur des actions qui dénoncent l'industrialisation de la gestion forestière en France qui est en train de dévaster des forêts vivantes, celles qui sont mixtes et riches en biodiversité. D'abord Vincent Magnet, technicien forestier dans le Limousin, décrit la marche organisée le 16 octobre dans le cadre de la première journée d'actions menées dans le cadre de l'Appel pour des Forêts Vivantes. Ensuite Bruno Doucet et Klervi Leguenic racontent leur implication au sein de l'association Canopée - Forêts Vivantes, Bruno sur les forêts françaises, Klervi sur les forêts tropicales. Pour trouver plus d'informations sur l'Appel : sosforetfrance.org et sur Canopée : www.canopee-asso.org

Sarah et Lola, deux femmes internationalistes, viennent nous parler du livre : NOUS VOUS ÉCRIVONS DEPUIS LA RÉVOLUTION, Editions Syllepse Avec Ben et Alix du Coll.e.c (collectif d'échange citoyen du pays d'Aix) «Ce livre est parti d'un désir et d'une nécessité: partager les expériences, les rencontres et les émotions qui nous ont traversées au cœur de la révolution du Rojava. Un désir, parce qu'autant de beauté, d'énergie et d'espoir doivent être diffusés le plus largement possible et doivent pouvoir imprégner chacune de nos vies, chaque lutte à travers le monde. Une nécessité parce qu'il est de notre responsabilité de ne pas faire de ce temps au Rojava une expérience personnelle, mais de faire connaître le projet et la réalité révolutionnaire de celles qui nous ont tant appris.» L'ouvrage que vous tenez entre vos mains a été pensé collectivement et écrit par des femmes : internationalistes, mères, journalistes, militantes, principalement françaises, qui ont passé de quelques jours à plusieurs années au cœur de la plus jeune révolution du Moyen-Orient.
Avec ce récit, elles nous invitent à découvrir le projet et la réalité des femmes du Rojava et du nord-est syrien, qui depuis 2012 travaillent minutieusement à la création de leurs structures autonomes : autodéfense armée et civile, éducation, coopératives, démocratie de base...
Textes de réflexion, poèmes, contes, extrait de journaux intimes, lettres, interviews, autant de formes différentes qui font palpiter ce livre et permettent d'approcher les émotions les plus intimes, la pratique quotidienne et les enjeux géopolitiques.
Une porte ouverte aux réflexions et discussions pour se nourrir ici de ce qui est expérimenté là-bas.

Dans la tradition sicilienne, chaque année, dans la nuit du 1ér au 2 novembre, les morts reviennent parmi eux pour leur amener des cadeaux aux enfants. Ensuite les familles se rendent sur les tombes de leur famille, ou amis pour les nettoyer, amener des fleurs, et des bougies.Des gâteaux spéciaux sont cuisinés à l’occasion, comme par exemple les "ossa dei morti", un biscuit dur recouvert de sucre blanc. Les marchands de rue en vendent partout. La "frutta martorana" est aussi un gâteau typique qui se présente sous la forme de fruits factices réalisés en farine d’amande et miel, ou encore les "Rame di Napoli" , des biscuits au chocolat au cœur tendre, ou encore les 'manuzzi" à forme des bras croisées, en signe de charité.
En Piémont,les "Os des morts", offrandes aux défunts, restent sur la table pour les visiteurs que passent.
Au Mexique la fête des morts, se pratiquait déjà lors de l’époque précolombienne, convertie en l’actuel « Día de Muertos »; les Calaveras (crâne en sucre) se mangent par les familles ou les amis, avec le nom du défunt écrit dessus.
Et encore d'autres suggestions de l'au-delà...

Fodil, aujourd’hui exilé en France, fut un des cofondateurs du Rassemblement Actions Jeunesse, Raj, un mouvement démocratique qui a émergé face aux années de plomb des années 90 en Algérie.
Durant le Hirak, la révolte civique de ces dernières années, la nouvelle génération du Raj s’est également impliquée, mais le pouvoir vient de décider de sa dissolution. Nous faisons le point avec notre invité.

Rien à déclarer est de retour après quatre mois d'absence en revenant avec Vanessa Codaccioni sur son dernier livre, La société de vigilance- Auto-surveillance, délation et haines sécuritaires aux éditions Textuel.
Vanessa Codaccioni est maîtresse de conférence en sciences politiques à l'université Paris 8 et membre du laboratoire Centre de recherches sociologiques et politiques de Paris- Cultures et Sociétés Urbaines (CRESPPA-CSU). Elle est spécialiste de la justice pénale, de la criminalité politique et terroriste, et de la répression.
Nous parlons de son dernier ouvrage, du développement de la société de surveillance et du rôle et de la place des citoyen·nes et des institutions sociales dans les dynamiques sécuritaires.

(RMU n°70 - 58 mn) Nicolas Decôme nous présente l'Atelier Paysan, cette coopérative d'autoconstruction de matériel agricole. La coopérative vient de publier deux ouvrages collectifs, l'essai politique Reprendre la terre aux machines, Manifeste pour une autonomie paysanne (Seuil, mai 2021) et un premier rapport d' Observations sur les technologies agricoles publié en auto-édition.

Nicolas Decôme expose les analyses et les proposition de l'Atelier Paysan. Il revient sur l'histoire de notre complexe agro-industriel et ses conséquences sur le monde paysan. Il estime qu'une refonte générale du système de production agricole est nécessaire, ainsi qu'un autre rapport à l'alimentation.

Cet enregistrement est issu d'un exposé faite dans un lycée, et donc il a un caractère très pédagogique!

Lien Alternatif : RMU 070 - Pourquoi l'Atelier Paysan.

Avec, Sara, qui représente les femmes internationalistes et Ben et Alix du Coll.e.c (collectif d'échange citoyen du pays d'Aix).
La Jineolojî est un terme original, composé du mot kurde "jin" qui veut dire femme, et partage sa racine avec le mot vie, "jiyan". Ainsi que du mot "lojî" qui vient du grec "logos" signifiant discours, raison, science.
La Jineolojî est une science, celle des femmes et de la vie.