Recherche d'émissions

On commence en vous expliquant pourquoi on a choisi ce titre, et avec une définition de "éducation" et un petit sommaire par Hannah.
Ensuite, et parce que pour lutter contre le sexisme, il ne suffit pas d'apprendre aux filles à se défendre, il faut aussi éduquer les garçons, Marion est allée demander à quelques parents comments illes s'y étaient pris. Maril enchaîne avec le livre Tu seras un homme féministe mon fils, d'Aurélia Blanc, paru le 10 octobre 2018 aux éditions Marabout.
Difficile de parler d'éducation sans évoquer l'école, laplace que les filles y ont et aussi les écoles non-mixtes, c'est Emmeline qui nous en parle.
Et puis il y a bien sûr l'éducation sexuelle, Maril a lu pour nous Le vrai sexe de la vraie vie de Cy, paru le 24 novembre 2016 aux éditions Lapin, et pour revenir à l'école, Joëlle est allée voir ce qui se disait dans le manuels scolaires, c'est édifiant!
A l'école, il y a aussi la cour de récréation, la situation n'est pas beaucoup plus brillante comme on peut le voir dans le film Cour de récréation (Maril) Et enfin, l'éducation par le jeu et les jouets transformés (Hannah)
et les bonnes maisons d'édition, par exemple talents hauts / les sites... (Joëlle)

La "nature" de nos sociétés est un titre provocateur, au second degré, car justement nos interlocuteurs , l'anthropologue Philippe Descola et l'auteur de BD Alessandro Piniocchi réfutent la notion de nature séparée de celle de culture telle qu'elle domine les sociétés occidentales depuis des siècles. Nous allons à leur rencontre à l'occasion de leur venue à Marseille pour le cycle de conférence d'Opéra Mundi et le festival "Oh les beaux jours". C'est l'occasion de souligner comment certains peuples du monde convergent avec des démarches alternatives telles que Notre Dame des landes (ou Longo maï) dans le rapport au non humain qui fait partie d'un même milieu quelles que soient les différences, de même que les rapports humains eux-même n'y sont pas dominés par les intérêts matérialistes.

(RMU n°53b - 53 mn) Comme était doux le temps des "Trente Glorieuses" ! La démocratisation de la voiture et de la viande ! L’électroménager libérant la femme ! La mécanisation agricole éradiquant la famine ! La Troisième Guerre mondiale évitée et la grandeur nationale restaurée grâce à la dissuasion nucléaire ! Etc. Telle est aujourd’hui la vision dominante de cette période d’ "expansion", objet d’une profonde nostalgie passéiste… au risque de l’aveuglement sur les racines de la crise contemporaine.

À rebours d’une histoire consensuelle de la modernisation, Céline Pessis et Sezin Topçu dévoilent l’autre face, noire, du rouleau compresseur de la "modernité" et du "progrès", qui tout à la fois créa et rendit invisibles ses victimes : les irradiés des essais nucléaires en Algérie et en Polynésie, les ouvriers de l’amiante ou des mines d’uranium contaminés, les rivières irrémédiablement polluées, les cerveaux colonisés par les mots d’ordre de la "croissance" et de la publicité…

Les conséquences sociales et environnementales des prétendues "Trente Glorieuses", de leur mythologie savamment construite par les "modernisateurs" eux-mêmes, de leurs choix technico-économiques et de leurs modes de vie, se révèlent aujourd’hui très lourdes. Il nous faut donc réévaluer la période et faire resurgir la voix des vaincus et des critiques du "progrès" (de l’atome, des pollutions, du productivisme et du consumérisme) antérieures à 1968. L’enjeu est non seulement de démonter les stratégies qui permirent alors de les contourner, mais aussi de les réinscrire dans les combats politiques et écologiques contemporains.

Deuxième partie de la présentation de l'ouvrage collectif: Céline Pessis, Sezin Topçu, Christophe Bonneuil (dir.), Une autre histoire des “trente glorieuses”, modernisation, contestation et pollutions dans la France d’après-guerre, éd. La Découverte, 2013.

Première partie: Une autre histoire des Trente Glorieuses 1.

Lien alternatif: Une autre histoire des Trente Glorieuses 2.

A l'occasion des journées de l'éloquence à Aix en Provence nous allons à la rencontre de Boris Cyrulnik, le psychiatre éthologue, qui nous donne sa version du rôle du rire, thème pour pour lequel il était invité. Puis nous revenons sur le terme de résilience qu'il a contribué a vulgariser, sur la notion dépigénétique et sur le rôle résilient de l'écriture, sujet de son dernier ouvrage: "La nuit j'écrirai des soleils", avant de conclure sur son refus d'employer le terme de "victime"...

Le 12 décembre 2017 Emmanuel Macron organise un mini-sommet sur la finance et le climat à Paris qui a réuni des chefs d’Etat, des gouvernementa, des entreprises et mécènes. Aucune place pour la société civile, pour les peuples les plus impactés par le changement climatique, pour les ONG et les associations fortement impliquées dans ce domaine. C’est pourquoi une large alliance a mené une série d’événements: un Tribunal des Peuples impactés par la finance climaticide, des actions dans les rues... Il s’agissait de montrer à quel point les beaux discours de Macron cachent une réalité nettement moins reluisante, notamment le fait que l’Etat français accorde toujours plus de subventions à des projets basés sur les énergies fossiles qu’à des projets d’énergie renouvelable. Entretien avec Nicolas Haeringer, de l'association 350.org qui se bat contre les énergies fossiles et qui était l’un des principaux organisateurs de ces activités.

Entretien avec Marin Ledun, écrivain de polar et ex-salarié de France télécom dans les années 2000. Il a vécu de plein fouet le harcèlement organisé par la direction de l'entreprise. Il nous conte son expérience et donne aussi son point de vue sur le procès de France télécom qui se déroule du 6 mai au 12 juillet 2019.

Lundi 27 mai 2019 sur le marché de Forcalquier nous rencontrons quelles personnes au lendemain des élections européennes. Chacun parle selon son son regard et son tempéramment, de la situation politique et de la vie en générale. Cela va trop vite pour l'un, tandis qu'une autre fuit sa Grande Bretagne en proie au Brexit. Un autre pense qu'on va tous mourir bientôt, mais une autre pense qu'il faut faire le "colibri", à son niveau, avant que son ami appelle à vivre sa vie comme on le sent avant tout...

Après avoir commencé dans la restauration des vieilles pierres, l'association le Gabion s'est spécialisée sur la construction en matériaux naturels dans l'idée de participer à al transition énergétique. Nous écoutons un formateur , Arnaud, ainsi que deux stagiaires, Max et Alexandra, qui évoquent leur engouement pour cet apprentissage intéressant désormais beaucoup de jeunes. Pascal le bucheron, également présent, intervient sur l'usage du bois en ce sens, avec un passage sur l'art et la manière de le travailler pour l'ignifuger, sujet alors d'actualité avec l'affaire de l'incendie de Notre Dame...

Réalisateur de "Une jeunesse allemande" Jean-Gabriel Périot raconte l'histoire de la Fraction Armée Rouge, autrement appelée "Bande à Badeer" qui dériva dans la violence politique dans les années 1970 en Allemagne. On comprend comment ces jeunes qui étaient plutôt dans des études artistiques au début, vont se radicaliser en constatant leur impuissance face à l'impérialisme, et aux injustices ayant à l'esprit le silence coupable de leurs parents...

Patrice Claude s’immole par le feu devant sa caisse de retraite la « CARSAT sud-est » à Marseille, le 27 avril 2016, il est aujourd'hui sorti de l’hôpital.
Un acte de protestation, un acte de désespoir, un acte politique face à ce administration qui, comme tant d'autres, poussent des personnes à retourner la violence institutionnelle contre elles-mêmes.
Nous écouterons le témoignage de sa fille Coraline, réalisé peu de temps après cet événement. Puis des extraits de la discussion publique organisée au début février dernier au local du syndicat Sud solidaires à Marseille en présence de Patrice,autour de cette violence institutionnelle et de comment y faire face.

La deuxième partie de la table ronde enregistrée le 28 avril 2019 par le studio mobile à Aspremont dans les Hautes-Alpes sur différentes luttes contre des mégaprojets énergétiques.

(RMU n° 53a - 53 mn) Comme était doux le temps des "Trente Glorieuses" ! La démocratisation de la voiture et de la viande ! L’électroménager libérant la femme ! La mécanisation agricole éradiquant la famine ! La Troisième Guerre mondiale évitée et la grandeur nationale restaurée grâce à la dissuasion nucléaire ! Etc. Telle est aujourd’hui la vision dominante de cette période d’ "expansion", objet d’une profonde nostalgie passéiste… au risque de l’aveuglement sur les racines de la crise contemporaine.

À rebours d’une histoire consensuelle de la modernisation, Céline Pessis et Sezin Topçu dévoilent l’autre face, noire, du rouleau compresseur de la "modernité" et du "progrès", qui tout à la fois créa et rendit invisibles ses victimes : les irradiés des essais nucléaires en Algérie et en Polynésie, les ouvriers de l’amiante ou des mines d’uranium contaminés, les rivières irrémédiablement polluées, les cerveaux colonisés par les mots d’ordre de la "croissance" et de la publicité…

Les conséquences sociales et environnementales des prétendues "Trente Glorieuses", de leur mythologie savamment construite par les "modernisateurs" eux-mêmes, de leurs choix technico-économiques et de leurs modes de vie, se révèlent aujourd’hui très lourdes. Il nous faut donc réévaluer la période et faire resurgir la voix des vaincus et des critiques du "progrès" (de l’atome, des pollutions, du productivisme et du consumérisme) antérieures à 1968. L’enjeu est non seulement de démonter les stratégies qui permirent alors de les contourner, mais aussi de les réinscrire dans les combats politiques et écologiques contemporains.

Première partie de la présentation de l'ouvrage collectif: Céline Pessis, Sezin Topçu, Christophe Bonneuil (dir.), Une autre histoire des “trente glorieuses”, modernisation, contestation et pollutions dans la France d’après-guerre, éd. La Découverte, 2013.

Deuxième partie: Une autre histoire des Trente Glorieuses 2.

Lien alternatif: Une autre histoire des Trente Glorieuse 1.