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Le raisin, on hésite parfois à croquer ses doux grains, car il est réputé très sucré! Quel dommage portant! Car ce fruit regorge de nutriments protecteurs pour notre organisme: bon pour le cœur, antioxydant, prébiotique, diurétique, désaltérant, et autre encore.
A découvrir aussi dans des plats divers et innovants.

Au programme:
Quand vient l’automne, de François OZON
All we imagine as light, de Payal KAPADIA
Toute une nuit sans savoir, de Payal KAPADIA
Megalopolis, de Francis COPPOLA
Billy le hamster cowboy, de A. ROTA & C.MURREL

After Punk N°2

Aujourd'hui, deuxième épisode de trace de son dédié à la musique punk, on va voyager dans d'autres pays d'Europe pour découvrir comment le punk les a colonisés. Préparez vous pour aller voir et écouter du punk italien, espagnol et aussi est-allemand...
Ready?

*ANNONCE
Samedi 26 octobre à 11h : lancement de l’exposition « Portraits d’exil » de l'artiste-plasticienne Catherine Van den Steen avec Marie-Pascale de radio zinzine et Johanna du collectif migrants 04 au Bleuet
Venez découvrir cette exposition de peintures inspirées d'un tableau majeur de Rubens peint en 1620, il y a 400 ans, « La Chute des damnés ». Transformant l'énergie du tableau en remontée et intégrant des portraits de personnes exilées, l’œuvre donne à voir que la vie n'abdique pas, que la fatalité de l'effondrement peut être combattue et que nous devons nous mettre en mouvement pour accueillir, à l'instar des personnes exilées, ce mouvement pour la vie. Déjà donnée à plusieurs reprises en France, en particulier à l’Hôtel de ville de Lyon, Cette exposition se tiendra au Bleuet jusqu’à début janvier. Marie-Christine de Radio Zinzine et le collectif Migrants 04 participeront à la table ronde lors du vernissage. Pot et buffet partagé à l'issue de la rencontre : apportez un salé ou un sucré, le Bleuet offre les boissons
CHRONIQUE aMer Épisode 26. Ne rien lâcher ! #2
On s’est retrouvé.es au mois de mai dans le nord de la France avec une centaine d’autres membres du réseau Alarmphone, pour échanger, pour continuer à réfléchir ensemble à nos stratégies, pour prendre des décisions et pour plein d’autres raisons. On a profité de ce moment pour enregistrer nos camarades en leur demandant de partager des histoires qui leur donnent de la force.
En écoutant leurs récits, on s’est rendu compte que parfois des histoires qui donnent de la force sont des histoires dures, mais que vu la situation terrible aux frontières, elles restent des histoires qui nous permettent de continuer.
Ce sont les moments d’inattendu, où la situation bascule à l’inverse de ce qu’on s’imaginait. Parfois, c’est juste un message, un appel, une photo, des retrouvailles, des rencontres. Parfois, c’est sentir à quel point la solidarité est puissante.
Sans ces moments d’espoir, le sentiment d’impuissance risque de nous submerger.
On a envie d’entendre d’autres voix que celles qui nous martèlent des propos imbuvables. On a besoin de garder les courts moments de joie et de laisser un peu briller les sensations de soulagement. Car ce sont aussi toutes ces histoires qui nous permettent de continuer à s’organiser ensemble et à lutter.
https://www.jetfm.fr/ne-rien-lacher-2/

Naïri Boudet est sexothérapeute et thérapeute de couple à Sisteron. Elle nous présente son parcours et la conception originale qu'elle a de son métier.
https://www.nbsexotherapie.com/

Après une série de podcasts réalisés à Bure où Cigéo projette d'ensevelir les déchets que l'industrie nucléaire a produit, cet épisode donne la parole à Bernard Laponche, physicien nucléaire,pour revenir sur ce projet d'enfouissement. Comment ce choix d'enfouissement géologique a-t-il été fait ? Quelles critiques peut-on en faire ? Et quelles alternatives proposer ?
Les réponses dans cet épisode 5 du Nucléaire et son monde.
Pause musicale: MC Duval - Sortir du nucléaire

Au programme:
Beetlejuice Beetlejuice, de Tim BURTON
Ma vie ma gueule, de Sophie FILLIÈRES
Israelism, de Erin MORIARTY & Sam EILERTSEN
Viet and Nam, de TRUONG Minh Quy
Petits contes sous l’océan
Jofroi, de Marcel PAGNOL.

L'émission de cette semaine sera comme d'habitude dédiée à l'écoute des nouveautés (mais pas que).
Cette fois-ci, ce sera de la musique plutôt douce pour vos oreilles!

Je débute un cycle de trois émissions sur la musique punk.
Mercredi on commence par les fondamentaux avant de se balader un peu partout en Europe pour voir comment ce phénomène s'est déployé dans d'autres pays.

Aujourd'hui nous accueillions le collectifs Migrant.es 04 dont Sissel et moi-même sommes partie prenante. Les personnes liées à ce collectif nous racontent leurs démarches, leurs difficultés liées à l'accompagnement et aux soutiens de quelques familles qui ont fait le choix de se poser à Forcalquier. Ce sont des témoignages touchants qui pourraient motiver d'autres personnes à se joindre à de tels collectifs pour soutenir des personnes qui sont souvent en grande difficultés face aux méandres administratifs auxquels on les soumet!
Pour toutes informations vous pouvez écrire à: etoile.du.berger.04(at)gmail.com
* Quelques RV:
- Une grande rencontres de collectifs et de personnes engagées sur la question de l'accueil aura lieu du vendredi 18 fin d’après-midi à partir de 17h au dimanche 20 octobre vers 13h-14h à Pont du fossé, à 24 km de Gap. Pour tout renseignement: jpierre.cavalie(at)gmail.com
- Une soirée avec Mohammad Sabaaneh, auteur-dessinateur paléstinien, c’est demain, jeudi, voir aujourd’hui si vous regardez ce mail jeudi ! C'est au Local, 2 Place du Palais, à 17h30. Et, ne vous en faites pas, s’il pleut ou fait froid, nous avons prévu une salle à proximité si mauvais temps.
Ensuite, à 20h30, au Cinéma Le Bourguet la projection d'Israelism, débat après le film, en présence du collectif Tsedek !
Apéro-grignotages vers 20 h.
Mohammad Sabaaneh apportera aussi ses lino-gravures à vendre, - au cas où…

Un entretien avec Henry Laurens, historien professeur au Collège de France, auteur d'une somme en cinq volumes intitulée La question de Palestine. Nous commençons par réfléchir au contexte de l'attaque du 7 octobre et à la définition aléatoire de terrorisme dans sa relation au colonialisme. Puis sur la relation entre l'Europe, les USA et l'URSS concernant la naissance d'Israël, le refus des USA d'accueillir les rescapés juifs ayant contribuer à l'installation en Israël pour beaucoup, faute de choix par ailleurs. Puis la question de l'attaque des pays arabes contre Israël en 1948, qui était surtout le fait d'interventions à la rescousse des Arabes de Palestine ethniquement purifiés dans des territoires qui n'étaient pas encore Israël pour la plupart
Quant au mouvement sioniste il fut effectivement un mouvement de libération nationale, mais qui voyait d'un mauvais oeil les Juifs allemands car trop assimilés: au début du XX ème siècle près de la moitiés des juifs allemand étaient en couple avec des Allemands non juifs, alors qu'en France c'était moins de 10%, paradoxe dans le pays qui perpétra la Shoah ... La naissance d'Israël est-elle essentiellement due à la conjonction du sionisme et de la shoah ? Henry Laurence est nuancé, rappelant qu'aux Nations unies seul le représentant de l'URSS a fait référence à la Shoah lors du partage envisagé de la Palestine. Mais il est clair que la Shoah a contribué à forger l'identité nationale juive d'un peuple qui était très dispersé dans le monde au début du XXème s.
Puis il nous rappelle à quel point les habitants de Gaza de toutes générations ont hérité d'une violence inouïe depuis 1948.
Sans vouloir justifier ou édulcorer les horreurs du 7 octobre il rappelle que les implantations bordant la bande de Gaza, y compris les Kibboutz, sont construits sur des biens spoliés. Et certes Israël a le droit de se défendre, mais il rappelle que de ne pas affirmer que les Palestiniens ont aussi ce droit, c'est se rendre inaudible dans le monde arabo-musulman. Le général Dayan fait partie des responsables israéliens qui l'avaient clairement reconnu en leur temps : "Ils nous en veulent parce que nous prenons leurs terres et nous les chassons de chez eux !". Après une évocation des tentatives négociatrices, telles Oslo et Taba nous réfléchissons à haute voie sur les pistes d'avenir, malgré tout. Un état commun avec une citoyenneté égale ? C'était déjà évoqué dans les années 1030 nous rappelle notre interlocuteur, et c'est souhaitable. Mais les différences de cultures ne seraient pas effacées pour autant. Qui serait la minorité ? Ou comment gérer les références collectives dissemblables, et difficile à partager quand elles sont religieuses ?
Telles sont les questions sur lesquelles nous terminons la première partie de ces entretiens ...