Recherche d'émissions

On peut se demander à quoi sert la culture face à une situation dramatique qu'endurent les Syriens. la caravane culturelle syrienne nous apporte une belle réponse. De passage à la cité du livre à Aix, du 9 au 11 mai 2016, elle nous a fourni l'occasion de rencontrer des auteurs importants tels que Samar Yazbek pour "les portes du néant"ou Yassine El Hadj Saleh sur "la question syrienne". Nous écoutons également la traductrice Rania Samara qui revient sur les années de dictature auxquelles elle s'est adaptées avant de s'engager du côté de ces auteurs dissidents, blessés, mais dont la parole est désormais libre. Pour finir le poète Golan Haji nous fait part de ses impressions, de la manière de trouver son inspiration au delà de la brutalité immédiate des rapports de forces politiques.

Fadwa Souleimane est une actrice syrienne qui s'est engagé dans le début de révolution en Syrie dés 2011. Dans cet entretien pris entre deux vols, elle dit entre autres son indignation contre un pouvoir qui divisé les gens pour mieux les dominer, alors qu'elle fait partie de ces gens qui ont toujours refusé d'être étiquetés... Outre le théâtre son exil est habité de poésie à travers le recueil A la pleine lune, dont nous entendons quelques échos ici... 30'

En octobre 2013, les éditions la découverte sortait le livre de Abdellali Hajjat et Marwan Mohammed (2 sociologues) intitulé: '' islamophobie, comment les élites françaises fabriquent le problème musulman''. Interview assez conséquente des deux auteurs, en présence de Marie de la revue Z, (critique sociale et itinérance), présentée en deux parties.

Après l'attentat du 18 mars 2015 au musée du Bardo à Tunis, nous rencontrons, Seif Eddine Trabelsi analyste, qui évoque l'influence de la situation libyenne sur la violence djihadiste, et Nacer, qui témoigne de la montée de la rancoeur djihadiste dans la monde arabo-musulman. Il en ressort que ces djihadistes en Tunisie et ailleurs sont radicalisés pas seulement par idéologie, mais aussi par différentes situations vécues, ou par les guerres du Moyent Orient. Partant de là, ils vont jusqu'à considérer les touristes occidentaux comme des alliés des pays avec lesquels ils sont en guerre...

entretien avec Paul Braun, un des traducteurs du livre de Ernst Lohoff, Norbert Trenkle,LA GRANDE DÉVALORISATION, qui vient de paraître aux éditions post éditions. Pourquoi la spéculation et la dette de l’État ne sont pas les causes de la crise? Qui porte la responsabilité de la crise financière et économique qui maintient le monde entier en haleine depuis 2008 ? Sont-ce les « banquiers cupides » ou les « États accro à l’endettement » ? D’après Ernst Lohoff et Norbert Trenkle, théoriciens allemands du groupe « Krisis », aucune de ces réponses n’est satisfaisante. « Un mouvement émancipateur contre “l’austérité” et la gestion répressive de la crise devrait viser à rompre, consciemment, le lien contraint entre la production de richesses sensibles et la production de valeur. Il s’agit de refuser de manière offensive la question de la “viabilité financière”. »

Mikael et Marion reçoivent Laurence Chaber, ethnobotaniste, qui vient nous parler de la place du végétal chez l'humain...

Le point de vue de la médecine traditionnelle chinoise.

Une rencontre avec l'"Autre Journal": un collectif marseillais qui publie des photographies en argentiques, composé de personnes ayant suivi un parcours psychiatrique. Ils/elles nous parlent de leur projet, de leur regard sur la ville de Marseille et du rapport à l'image et à la photographie, et de la "poésie" que cela leur inspire. Une partie des photos sont disponibles sur le site: http://www.dekadrage.org/

Une conversation avec trois membres d'associations ou réseaux activement impliqués dans la sauvegarde et la multiplication de semences traditionnelles ou paysannes : Iga Niznik d'Arche de Noé (Autriche), Blanche Magarinos-Rey, l'avocate de Kokopelli (France) et Vasso Kanellopoulou de Peliti (Grèce) rencontrées lors du festival de Peliti en avril 2015 en Grèce. Un aperçu de la législation actuelle de l'Union européenne par rapport à la production, la diffusion et la commercialisation de semences, de la proposition de réforme présentée par la Commission Européenne mais rejetée par le Parlement Européen en 2014, et enfin de la vision de ces trois associations qui contestent les législations actuelles qui sont fortement orientées vers l'agriculture intensive et les intérêts des multinationales semencières.

Pinar Selek est une Turque qui se bat contre les tabous de sa société, que ce soit sur la question des populations marginales, ou ethniques, ce qui lui a valu de graves problèmes et l'obligation de s'exiler en 2009. . A l'occasion d'une conférence à Digne avec la Ligue des Droits de l'Homme, le Collectif Vivre ensemble, et Radio Zinzine, elle nous parle du génocide arménien, dont la négation fonde le nationalisme turc, et de sa prise de conscience, que l'on peut lire dans un petit livre touchant : ''Parce qu'ils sont Arméniens''...