Recherche d'émissions

Le premier ministre Manuel Valls est passé à Forcalquier, près de chez nous, en ce début août pour soutenir son ami Christophe Castaner le maire de la ville, candidat de la gauche molle aux régionales face à la droite affairiste et à l'extrême droite populiste. On en profite pour demander aux gens ce que ça leur fait le passage d'une huile dans le coin... puis on visite un chantier de réhabilitation du patrimoine, et enfin on s'incruste dans la nuée de journalistes, qui lui posent des question sur l'immigration, pour demander à Valls si la politique libérale du gouvernement n'est pas un peu contradictoire avec les discours pour l'économie solidaire et le "meeling pot provençal" cher à Christophe Castaner... Vous ne croyez tout de même pas qu'il va répondre oui, non?

Un entretien avec Scot Quaranda de l'Alliance Dogwood, une association dans le Sud des Etats-Unis qui dénoncent la déforestation croissante dans sa région. Le bois coupé était surtout destiné à l'industrie de papier, mais depuis quelques années il y a une énorme augmentation de la demande pour des pellets, c'est à dire des arbres entiers réduits en sciure et ensuite en pellets, pour les besoins des mégacentrales à biomasse en Europe. Effrayant.

Une visite guidée du Nord Cotentin, en compagnie de Jean-Claude Autret, co-fondateur en 1986 de l'ACRO, l'Association pour le Contrôle de la Radioactivité dans l'Ouest. Grand connaisseur de cette région la plus nucléarisée du monde, Jean-Claude nous fait découvrir la réalité effrayante autour de la Hague. Il évoque également le travail qu’il a mené en Biélorussie et au Japon, suite aux accidents de Tchernobyl et de Fukushima. Une foule d’informations, d’anecdotes et d’analyses aussi instructives qu’inquiétantes.

Suite à notre voyage au Mexique, nous entamons une série d'émission ''Femmes au Mexique, condition fatale''. Nous y aborderons le thème de la violence politique faite au femmes, avec les femminicdes (meurtre de femmes parce que femmes) bien évidemment, mais aussi beaucoup d'autres types de violences dirigées principalement envers 3 types de population feminine: les activistes politiques, les pauvres et les migrantes. Dans cette 1ere partie nous écouterons Edith Rosales, femme syndiquée à l'Institut Mexicain de Sécurité Sociale et qui a subi de plein fouet la vengeance d'Etat face à la mobilisation d'Atenco: viol, torture et détention arbitraire. L'etat Mexicain s'est vengé de la mobilisation réussie d'Atenco contre la construction d'un 2nd aéroport pour la ville de Mexico sur leurs terres. En mai 2006 une manipulation et répression politique s'est abattue sur les personnes mobilisées. Edith revient sur ces faits, et analyse ensuite la violence politique contre les femmes dans un cadre plus large.

Avec Florianne Chaize , praticienne de médecine traditionnelle chinoise.

De fin juin jusqu'au dimanche 12 juillet 2015 deux à trois centaines de militants français ont sillonné la vallée de la Maurienne, au nord est de Grenoble, sur le tracé prévu du train à grande vitesse devant relier Kiev à Lisbonne, et qui est bloqué dans l'avancement des travaux dans le val de Suza par un très large et puissant mouvement populaire, No-Tav, s'y opposant depuis dix ans (Dans même série Z-V disponible trois émission sur historique du mouvement). L'opposition au projet très faible en France incite les promoteurs du projet à accélérer les travaux depuis ce coté des alpes. Les militants No-Tav français n'entendent pas les laisser faire, et s'organisent autour de cette première marche française, prélude à de futures mobilisations... Compte rendu de cette première mobilisation réussie. Plus infos voir les sites: notavliberi.org notavfrance.noblogs.org

Première émission d'une petite série avec des co-rédacteurs du''LIvre noir des banques'', éditions ''Les Liens qui Libérent'', publié début 2015 par ATTAC et le site d'information BASTA. Rapide présentation générale des intentions et du contenu de ce livre très documenté, et accessible aux non initiés de ce monde pitoyable, cependant dangereux et menaçant des banques et des financiers de toutes espéces, avec Isabelle Bourboulon co-rédactrice de l'ouvrage. D'autres suivront pour approfondir, délayer la masse d'informations à connaitre pour mieux cerner cet univers complexe, opaque et criminel.

Deux conversations autour des semences et des luttes pour la souveraineté alimentaire: avec Sophia et Panagiotis du réseau grec Peliti et avec Vandana Shiva du mouvement Navdanja en Inde. Les points communs: le combat pour la sauvegarde et le développement de variétés paysannes et anciennes, la mise en place de réseaux de ''seed savers'' et la lutte contre l'agriculture industrielle dominée par les multinationales. Nous avons pu réaliser ces entretiens en avril 2015 lors du festival de Peliti à Paranesti au nord de Thessalonique.

4 ans après la catastrophe nucléaire civile à la centrale de Fukushima, retour au Japon pour observer les gestionnaires du désastre, locaux, internationaux, et leurs méthodes au service d'un objectif simple; faire accepter le nucléaire et son monde mortifère quoi qu'il en coûte en terme humain et environnemental. Avec Roland Desbordes, président de la CRIIRAD, Cécile Asanuma-Brice, chercheuse en sociologie urbaine à Tokyo depuis 15 ans, Thierry Ribault, chercheur au CNRS, co-auteur de ''Les sanctuaires de l'abime.Chronique du désastre de Fukushima'', Collin Kobayachi, journaliste à ''Daysing Japan'', Yves Lenoir, président de l'association ''Les enfants de Tchernobyl'', et Alison Katz, représentante de ''Independent WHO''(Genève). Dépressif s'abstenir.

(25 ') Depuis les années 1970, 60% des agriculteurs ont disparu, l’érosion des sols s’aggrave, la variété des races animales se réduit, les pesticides se retrouvent dans nos assiettes et les algues vertes sur les côtes, le modèle agro-alimentaire est en faillite tandis que la faim gagne dans le monde. Derrière cette « modernisation » se dissimulait une industrialisation encouragée par l’État, l’utopie des années 1960 est devenue dystopie.Une dystopie, également appelée contre-utopie, est un récit de fiction dépeignant une société imaginaire organisée de telle façon qu'elle empêche ses membres d'atteindre le bonheur. Une dystopie peut également être considérée comme une utopie qui vire au cauchemar et conduit donc à une contre-utopie. Composé de trente photographies d’Alexa Brunet, accompagnées de textes de Patrick Herman, le livre Dystopia propose une approche anticipative originale de ce qui a bouleversé le milieu agricole français. Par le jeu de mises en scène photographiques, les auteurs cherchent à montrer ce qui nous attend si rien ne change. Pour sortir ce livre, les auteurs ont besoin de soutien sous forme de souscriptions. Entretien avec Patrick Herman.

De passage dans la région PACA pour informer, appeler à l'auto-organisation d'un camp de convergence des luttes du 1 au 10 Août 2015 à Bure, Michelle, Michel et Saturnin nous retracent la situation dans ce coin de Meuse, où depuis 20 ans les pouvoirs publics tentent d'imposer leur décision d'y créer un énorme site de stockage des déchets radioactifs à 500m de profondeur, et du mouvement d'opposition qui se développe et propose une grande rencontre cet été de préparation au contre ''sommet climat'' qui se tiendra à Paris cet automne. Entretien réalisé le mercredi 25 mars 2015. Pour toutes informations complémentaires voir site:campvmc.noblogs.org ou écrire à: vmc@riseup.net.

Elena Poniatowska est une figure intellectuelle du Mexique contemporain. Elle a été honoré en 2013 du Prix Cervantes, le plus prestigieux prix littéraire en langue hispanique. Elle a écrit de nombreux ouvrages dont malheureusement peu sont traduits en français. Nous l'avons rencontré chez elle en décembre 2014. L'entretien comporte deux grandes parties. La première est centrée sur son ouvrage ''La nuit de Tlatelolco, histoires orales d'un massacre d'Etat'', paru en 2014 aux ed. CMDE. Ce livre retrace le mouvement étudiant de 1968 au Mexique qui s'est terminé par la répression féroce sur la place de Tlatelolco. Puis nous abordons l'actualité avec sa vision sur le mouvement de protestation contre les 43 disparus d'Ayotzinapa en septembre 2014. Nous terminons cet entretien avec une évocation de son parcours.